Lucinda Williams

C'est marrant, je parle de Sexton dans un autre sujet et je vois celui-ci. Cela me fait penser que mon préféré de LW est "essence" justement produit par le Charlie qui joue aussi bcp sur Car Wheels On A Gravel Road.

parispal a écrit:Pour moi, un artiste est surestimé parce qu'il a fait un jour un truc bien qui lui vaut une popularité illimitée. Car Wheels a dix ans aussi... M'enfin chacun estime, surestime et sous-estime à sa guise :-)

excellllllentissime définition; vu le nombre de fois où le jugement de "surestimé" fuse sur ce forum, la précision tombe à point.

ironfist a écrit:c'est peut être l'évolution vers 1 son moins folk/country qui fait que je l'apprécie moins ...
vivement un prochain album + ROOTS!

C'est exactement l'impression que m'avait faite sa prestation dans le docu réalisé par Wenders pour la série The Blues. J'en parle quelque part plus haut; mais il y avait un côté "grossos corones" un peu pénible et laborieux dans sa reprise de Skip James. C'était assez moche.

Uncle_Remus a écrit:

parispal a écrit:Pour moi, un artiste est surestimé parce qu'il a fait un jour un truc bien qui lui vaut une popularité illimitée. Car Wheels a dix ans aussi... M'enfin chacun estime, surestime et sous-estime à sa guise :-)

excellllllentissime définition; vu le nombre de fois où le jugement de "surestimé" fuse sur ce forum, la précision tombe à point.

Je ne vois pas de quelle définition tu parles. La première ou la deuxième partie du message d'Hervé?

satisfaction a écrit:Je partage malheureusement l'avis général.
Je pense qu'on tient là un mauvais album de Lucinda Williams.
La voix est bien-sûr magnifique, mais il n'y a que des ombres de compositions, avec effectivement comme le dit Grasshopper, une idéee par chanson.
Il y a bien de temps en temps quelques passages où l'on se dit que ça va démarrer, que c'est pas mal,mais c'est très furtif.
Franchement, je me suis ennuyé ferme à l'écoute de cet album très monotone et je crois qu'il va se retrouver dans un fond d'étagères et bientôt disparaître sous la poussière.

Faut pas exagérer. Je le trouve pas mal ce disque; effectivement, il décolle à Learning how to live, la troisième, qui est vachement bien, et une ou deux envolées à grosses guitares youngiennes sont un peu foireuses de même que l'espèce de rap de 9 mn à deux balles.
Mais j'adore le son, les interventions de violon sont très bienvenues, elle chante toujours aussi bien, avec cette manie parfaite d'être légèrement à côté du ton et il règne une tonalité générale, non pas triste comme dans Essence, mais grave, dramatique, qui fait l'originalité de l'album je trouve.

ça y est, je me le mets, ce disque (je l'ai depuis deux jours mais j'écoute tant d'autres choses...). Pour l'instant (j'en suis au second morceau), c'est du Lucinda Williams typique, dans la lignée des deux albums studio précédents, Essence et World Without Tears. Pas de surprise ni de déception, donc.

Observation en direct live: la façon dont la mélodie de "Learning How To Live" finit par conquérir le coeur, avec une sorte d'attendrissement langoureux, est très "Neil Younguienne". On pouvait déjà faire ce rapprochement sur World Without Tears.

Hugues a écrit:Observation en direct live: la façon dont la mélodie de "Learning How To Live" finit par conquérir le coeur, avec une sorte d'attendrissement langoureux, est très "Neil Younguienne". On pouvait déjà faire ce rapprochement sur World Without Tears.

Ce sont les choeurs sur le refrain, dont on dirait que ce ne sont pas des voix humaines, mais un orgue ou autre (il y en a peut-être un d'ailleurs), qui font s'envoler cette mélodie. On a l'impression que le morceau grimpe d'un cran en émotion à chaque étape.

Dites, je suis plutôt d'accord avec Uncle Remus pour l'instant, je vous trouve bien durs avec ce disque! Pour l'instant (j'en suis au 6ème morceau), il est admirable! D'une unité chaude, on a l'impression d'être dans les bras de la dame, qu'elle nous berce. C'est exactement ça que je ressens: une tendre étreinte, profonde, qui console de toutes les peines. Ce besoin d'affection, physique, charnel, est très présent dans la musique de Lucinda depuis ses débuts...

Pour l'instant, c'est un sans faute, et ça rejoint Essence en qualités d'enchaînement... le genre d'album qui a un fil, une trame, non pas forcément thématique, mais humoral.

Je trouve la production magnifique! En ce moment c'est "Come On", super son, dense, intense, magma métallique... et ce qui est remarquable c'est qu'en passant d'une tonalité tendre à une tonalité plus dure, elle garde le fil, une forme de sensualité profonde, viscérale... même en colère ou vengeresse ou vindicative, ça vient des viscères, vous comprenez?

Lucinda est une femme de corps et d'esprit. Ne jamais oublier le corps... C'est un point commun qu'elle partage certainement avec Jenifer Jackson... la musique qui s'évapore des pores...

Je crois qu'on tient un chef d'oeuvre, mes amis...

Putain, c'est un chef d'oeuvre (j'en suis au onzième morceau).

L'avez-vous écouté au casque?? Je vous le conseille vivement.

Bon, je ne vais pas m'apesantir dessus et argumenter, mais justement, moi c'est au casque que j'ai trouvé le disque plutôt quelconque, pour être honnête j'ai failli m'endormir.
En fait, c'est la première fois qu'un disque me fait ça : à la première écouté, j'ai cru que c'étaot un chef d'oeuvre, mais plus je l'ai réécouté - cibq ou six fois quand même - et plus je l'ai trouvé banal ... pas mauvais, mais banal.
Je veux dire, je ne suis pas un fana de "l'indie", ou de "l'alternatif", ces termes ne signfient rien pour moi. Mais clairement le disque de Lucinda est un produit des majors : la preuve, il est sorti sur iTunes quinze jours avant la version physique.
Bon bref, je ne m'étendrai pas là-dessus, car j'ai d'ors et déjà couché mon avis sur le papier, en beaucoup plus mesuré, justifié et argumenté, et vous devriez pouvoir le lire - j'espère - très prochainement.

grasshopper a écrit:Mais clairement le disque de Lucinda est un produit des majors : la preuve, il est sorti sur iTunes quinze jours avant la version physique.

Hein? Mais qu'est-ce que tu racontes? Lucinda est perfectionniste, et le son qu'elle a obtenu sur ce disque, tu peux être sûr que c'est ce qu'elle voulait.

Bon bref, je ne m'étendrai pas là-dessus, car j'ai d'ors et déjà couché mon avis sur le papier, en beaucoup plus mesuré, justifié et argumenté, et vous devriez pouvoir le lire - j'espère - très prochainement.

Bon, bin avec quatre ou cinq écoutes de retard sur toi je me montrerai prudent, mais a priori je ne suis pas du tout d'accord.

Il est amoureux HEU!!
Il est amoureux HEU!!
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Sortira t'il officiellement en France ?

Sortie quasi simultanée aux USA et en Europe ( oui, même en france ! )

Laurent78 a écrit:Sortie quasi simultanée aux USA et en Europe ( oui, même en france ! )

On s'en fout, on l'achète sur le net.

Hugues a écrit:

Laurent78 a écrit:Sortie quasi simultanée aux USA et en Europe ( oui, même en france ! )

On s'en fout, on l'achète sur le net.

Oui, d'ailleurs je l'ai reçu hier en même temps que "Diana and James" de Greg Copeland et "If The World Was You" de J.D. Souther, 2 songwriters qui sortent leur premier album depuis 26 et 24 ans respectivement...

Je ne l'ai pas encore acheté. Mais ça ne va pas tarder.

Hugues a écrit:

Laurent78 a écrit:Sortie quasi simultanée aux USA et en Europe ( oui, même en france ! )

On s'en fout, on l'achète sur le net.

Outre le "on" qui résume bien ton personnage ( pour peu qu'il y'ait à en dire ), c'est à cause d'achats avec comme objectif "le moins cher possible en import" que les ventes en France d'artistes comme Lucinda Williams ne se voient pas.

Résultat : pas de concerts à Paris ou presque. Quand on consomme la musique de façon crétine, on en arrive à cela. Et tout cela pour économiser 3-4 euros. 3-4 euros pour un graaaand écrivain en plus.

Hugues a écrit:
C'est évidemment cette voix-là qui justifie la légende. Une voix qui luit dans la nuit comme un saphir, qui tremble, qui brille, qui dérive aux confins du rêve. Une voix qui blesse, une voix qui s'infuse dans le sang. Une oasis qui perle dans le coeur.

"Je n'ai soif que d'une liqueur inconnue sur terre", disait Baudelaire. Dommage qu'il n'ait pu écouter Lucinda Williams.

Oui, oui, bla bla bla, mais si on peut acheter son disque à 2 euros avec un bon de réduction pour OMO Micro, la "voix qui luit dans la nuit comme un saphir" ne fait pas trembler ton portefeuille.



Bref, hypocrisie, hypocrisie.

Laurent78 a écrit:Résultat : pas de concerts à Paris ou presque. Quand on consomme la musique de façon crétine, on en arrive à cela.

Ah oui c'est vrai, j'oubliais, t'es un grand fan de concerts, toi

Et si t'allais jouer dans ta cour, au lieu de faire semblant de rire tout seul?

As-tu remarqué que t'étais tout seul, au moins?

Hugues a écrit:

Laurent78 a écrit:Résultat : pas de concerts à Paris ou presque. Quand on consomme la musique de façon crétine, on en arrive à cela.

Ah oui c'est vrai, j'oubliais, t'es un grand fan de concerts, toi

Et si t'allais jouer dans ta cour, au lieu de faire semblant de rire tout seul?

As-tu remarqué que t'étais tout seul, au moins?

Parce qu'il faut être plusieurs pour mettre ton nez dans ton caca ? Pas besoin !

Tu cherches l'admiration pour tes écrits médiocres. Mais tu passes plus pour un quidam ( très ) moyen pour qui chacun laisse faire ses quelques lubies sur le forum.

Le coup de récréer un sujet Lucinda Williams, pas pour elle hein, mais pour te mettre en avant tout en la salissant avec tes niaiseries, c'était fabuleux, vraiment. T'es un champion Hugues, continue comme ça !

C'est tout? T'as encore plein de pages libres pour balancer tes conneries, finalement, je te suggérerai de prendre tes aises! Continue de te ridiculiser, cela va finir par amuser tout le monde. Pour mon plus grand plaisir.

Sortie quasi simultanée aux USA et en Europe ( oui, même en france ! )


Je me l'achète cette semaine. En espérant un disque plus inspiré que le très moyen "West"

Laurent78 a écrit:Je me l'achète cette semaine.

On s'en fout.

Hugues a écrit:

Laurent78 a écrit:Je me l'achète cette semaine.

On s'en fout.

Le 7406e post de Hugues n'est pas une liste !

Puis "on" s'en fout aussi de ce dont "le nombril" se fout !