les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
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Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
le Van Gogh (La vie Passionée de...) de Minelli !
On sent le passé de peintre du grand cinéaste (dont j'ai encore tout le cinéma à découvrir, Joie !). L'interprétation de Kirk Douglas est fiévreuse et impeccable.
La mise en scène est au cordeau, on sent l'oeuvre bien plus européenne qu'américaine dans la mise en forme de l'histoire...(superbe image du peintre attaqué par tous ces corbeaux...)
Et puis, y'a Anthony Quinn ! bref, re-merci Arte !
On sent le passé de peintre du grand cinéaste (dont j'ai encore tout le cinéma à découvrir, Joie !). L'interprétation de Kirk Douglas est fiévreuse et impeccable.
La mise en scène est au cordeau, on sent l'oeuvre bien plus européenne qu'américaine dans la mise en forme de l'histoire...(superbe image du peintre attaqué par tous ces corbeaux...)
Et puis, y'a Anthony Quinn ! bref, re-merci Arte !
Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
A comparer avec le "Van Gogh" de Maurice Pialat...
Lee Harvey Oswald- Langue pendue
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Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
milbart a écrit:(dont j'ai encore tout le cinéma à découvrir, Joie !).
Si tu as aimé le maniérisme dans la forme, je te conseille les mélodrames tourmentés de Douglas Sirk et ceux de Michael Powell.
Lee Harvey Oswald- Langue pendue
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Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
Les Chaussons Rouges...faut vraiment que je le trouve dans une belle copie...
edit= j'en parle, mais je précise que je ne l'ai pas vu, hein !
edit= j'en parle, mais je précise que je ne l'ai pas vu, hein !
Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
De Michael Powell, tout cinéphile doit avoir vu "Peeping Tom" ("Le Voyeur"), film extrêment dérangeant et malsain sur un jeune cinéaste qui n'a survécu à son enfance perdue et triste qu'en s'abandonnant à sa fascination de pervers voyeur en filmant l'agonie des femmes qu'il assassine avec son pied de caméra, l'envie de saisir l'impossible visage de la mort...
Le cinéma vu comme art de la pulsion scopique, quelque chose qui à a voir avec le sado masochisme et l'érotisme malsain, l'idée qu'il faut être mentalement un peu dérangé soi-même pour s'enfermer dans des salles obscures pour prendre un plaisir perverse à mater les malheurs d'autrui...tout cela a fait que le film fut massacré à sa sortie par l'establishement anglais.
C'est ce genre de films qu'il faut découvrir et apprécier, et pas la dernière connerie de Bertrand Blier ou de Jan Kounen, pour être intronisé dans le cercle des cinéphiles maladifs.
Le cinéma vu comme art de la pulsion scopique, quelque chose qui à a voir avec le sado masochisme et l'érotisme malsain, l'idée qu'il faut être mentalement un peu dérangé soi-même pour s'enfermer dans des salles obscures pour prendre un plaisir perverse à mater les malheurs d'autrui...tout cela a fait que le film fut massacré à sa sortie par l'establishement anglais.
C'est ce genre de films qu'il faut découvrir et apprécier, et pas la dernière connerie de Bertrand Blier ou de Jan Kounen, pour être intronisé dans le cercle des cinéphiles maladifs.
Dernière édition par Lee Harvey Oswald le Sam 28 Aoû - 3:25, édité 1 fois
Lee Harvey Oswald- Langue pendue
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Hugues- Langue pendue
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Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
ah mais SI, au contraire !!!
Sinon, vu le Kevin Smith qui sort en dividi en ce moment (privilégié que je suis, je parie que LHO tuerait tout un troupeau de moutons en furie pour recevoir le dernier Kevin Smith, quitte à balancer sa collec" de vieux films noirs en prime, tellement il est fan hardcore, c'est évident ! ), et qui se blazitionne (c'est comme ca qu'on dit ?) Zack and Miri Make a Porno.
Parait d'ailleurs que ce sacré Harvey (W.) ait donné son accord pour la mise en marche du projet rien qu'en découvrant le titre !!
Alors, c'est un mix entre la vulgarité poilante des quelques autres Smith, tendance Clerks ou Dogma, (ou les vannes potaches d'Apatow, vu qu'il y a Seth Rogen (excellent d'ailleurs !), Apatow style donc, un chouia !) et le sentimentalisme touchant d'un Chasing Amy (conseillé !).
Smith mineur, mais mieux vaut un film réchauffé qu'un blockbuster sans saveur. J'espère que Kevin arrêtera ses conneries à la Top Cops...Le gars est un très bon scénariste mais un réalisateur tout sauf incroyable...
Bref, bonne distribution (à noter, la participation de Traci Lords !), pour un film bien fendard, fun, très sincère (les conditions du tournage du porno rappellent celles du premier film de Smith) et nostalgique forever...(Star Wars, Blondie, Pixies, et co).
Les films majeurs de Smith demeurent: Clerks, Chasing Amy, Clerks 2...
Sinon, vu le Kevin Smith qui sort en dividi en ce moment (privilégié que je suis, je parie que LHO tuerait tout un troupeau de moutons en furie pour recevoir le dernier Kevin Smith, quitte à balancer sa collec" de vieux films noirs en prime, tellement il est fan hardcore, c'est évident ! ), et qui se blazitionne (c'est comme ca qu'on dit ?) Zack and Miri Make a Porno.
Parait d'ailleurs que ce sacré Harvey (W.) ait donné son accord pour la mise en marche du projet rien qu'en découvrant le titre !!
Alors, c'est un mix entre la vulgarité poilante des quelques autres Smith, tendance Clerks ou Dogma, (ou les vannes potaches d'Apatow, vu qu'il y a Seth Rogen (excellent d'ailleurs !), Apatow style donc, un chouia !) et le sentimentalisme touchant d'un Chasing Amy (conseillé !).
Smith mineur, mais mieux vaut un film réchauffé qu'un blockbuster sans saveur. J'espère que Kevin arrêtera ses conneries à la Top Cops...Le gars est un très bon scénariste mais un réalisateur tout sauf incroyable...
Bref, bonne distribution (à noter, la participation de Traci Lords !), pour un film bien fendard, fun, très sincère (les conditions du tournage du porno rappellent celles du premier film de Smith) et nostalgique forever...(Star Wars, Blondie, Pixies, et co).
Les films majeurs de Smith demeurent: Clerks, Chasing Amy, Clerks 2...
Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
Lee Harvey Oswald a écrit:De Michael Powell, tout cinéphile doit avoir vu "Peeping Tom" ("Le Voyeur"), film extrêment dérangeant et malsain sur un jeune cinéaste qui n'a survécu à son enfance perdue et triste qu'en s'abandonnant à sa fascination de pervers voyeur en filmant l'agonie des femmes qu'il assassine avec son pied de caméra, l'envie de saisir l'impossible visage de la mort...
Le cinéma vu comme art de la pulsion scopique, quelque chose qui à a voir avec le sado masochisme et l'érotisme malsain, l'idée qu'il faut être mentalement un peu dérangé soi-même pour s'enfermer dans des salles obscures pour prendre un plaisir perverse à mater les malheurs d'autrui...tout cela a fait que le film fut massacré à sa sortie par l'establishement anglais.
C'est ce genre de films qu'il faut découvrir et apprécier, et pas la dernière connerie de Bertrand Blier ou de Jan Kounen, pour être intronisé dans le cercle des cinéphiles maladifs.
Excellent choix qui n'empêche pourtant pas d'apprécier le dernier Blier. Quant à Kounen, je ne comprend même pas pourquoi on en parle
basil- Langue pendue
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Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
Oui, c'est vrai passionnante discussion. Mieux vaut Kubrick que Bay, mieux vaut Kurosawa et Ozu que Emmerich et Besson...
Vintage- Langue pendue
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Date d'inscription : 07/04/2005
Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
J'étais sévère pour Bertrand Blier mais je n'ai jamais été trop adepte de son cinéma absurdo gouailleur...là l'argument du Cancer qui vient rendre visite à Brice de Nice avec amour salvateur en guise d'happy end ouais bof.
Par contre depuis longtemps adepte des films de Claude Chabrol dont je n'en finis pas de découvrir la cérebrale perversité...Vu récemment son "Alice ou la Dernière Fugue", surprenante variation baroque et onirique autour d'"Alice au Pays des Merveilles" avec une Sylvia Christel tout juste relevée de son trône en osier.
Hier, beaucoup d'hommages vus ou entendus après sa disparition...beaucoup pour souligner le côté franc buveur, grand mangeur, hédoniste du personnage...mais peu pour rappeler la grande noirceur de son cinéma, le moralisme absolument désespéré en guise de sa vision du monde.
Par contre depuis longtemps adepte des films de Claude Chabrol dont je n'en finis pas de découvrir la cérebrale perversité...Vu récemment son "Alice ou la Dernière Fugue", surprenante variation baroque et onirique autour d'"Alice au Pays des Merveilles" avec une Sylvia Christel tout juste relevée de son trône en osier.
Hier, beaucoup d'hommages vus ou entendus après sa disparition...beaucoup pour souligner le côté franc buveur, grand mangeur, hédoniste du personnage...mais peu pour rappeler la grande noirceur de son cinéma, le moralisme absolument désespéré en guise de sa vision du monde.
Lee Harvey Oswald- Langue pendue
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Date d'inscription : 23/04/2006
Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
Chabrol... je ne me suis jamais remis de son Enfer. Quel perfection dans l'ambiguïté !
basil- Langue pendue
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Date d'inscription : 02/05/2005
Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
A conseiller : The Social Network, c'est à se demander si c'est le m^me type qui a réalisé Benjamin Button. BAnde son de Reznor à la hauteur du reste.
basil- Langue pendue
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Date d'inscription : 02/05/2005
Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
Je me suis fait claqué par Pink Floyd The Wall. C'est bien simple, en cours de philo, tout le monde se la fermait ! La musique planante ou opressante, les paroles, les séquences ultra malsaines, voir choquantes, tout, quoi...
l'histoire géniale (le trip d'une rock star), le fait que cette foultitude de passages hautement symboliques touchent en vous quelque chose...complexe et ultra métaphorique, beau et insoutenable...
l'histoire géniale (le trip d'une rock star), le fait que cette foultitude de passages hautement symboliques touchent en vous quelque chose...complexe et ultra métaphorique, beau et insoutenable...
Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
Phénomènes, de Shyamalan.
Etant un grand amateur de l'artiste (ses fascinants Incassable, Sixième Sens ou Signes, pas encore vu le reste) qui sait toujours bien employer les métaphores qu'il faut, alterner spectaculaire et scènes intimistes, foutre les chocottes avec trois fois rien ou rafraichir un genre qu'on croyait endormi, j'étais plutot enthousiaste malgré les avis négatifs (une majorité...).
Et bien, ce n'est pas catastrophique, ni aussi riche qu'un Incassable (loin de là). Le problème étant qu'on a quand même bien du mal à prendre au sérieux certaines scènes (genre, la populace qui court, poursuivie par la brise...euh...), là ou Signes parvenait à foutre la trouille avec son champ de mais tout ce qu'il y a de plus banal !
Mais bon, y'a un rythme efficace et de bonnes idées, le thème de la paranoia étant, je trouve, bien plus important aux yeux de l'auteur que celui de la Nature (avec son message écolo classique...).
ET !
J'ai vu Vivement Dimanche de Truffaut. L'occasion n'est jamais trop bonne pour mater un Truffaut ! même si on a acheté l'édition pocket, à savoir le dvd fin comme du papier à cigarettes retiré d'un pack mag+dvd Le Monde...(du coup, seulement le film. Pas de bonus ni rien, même pas une obscure bande annonce ou un autocollant gratos...). Bref, je m'attendais à une romance Trintignant-Ardant, mais en vérité, le film de Truffaut est un film de genre. On oublie souvent que les cinéastes de la Nouvelle Vague se sont beaucoup inspirés des romans noirs (en l'occurence, ici, c'est Charles Wiliams, excusez du peu !), en touchant à tout (le polar, le film d'aventures, etc).
D
onc, une enquête à la Truffaut: mise en scène d'une grande élégance (on sent que Truffaut était un fan du grand Hitch !) et déclaration d'amour indéniable à la gente féminine. Il n'y a qu'à voir ce retournement final
ou le personnage sublimé de Fanny Ardant ("les jambes des femmes....").. C'est un très bon moment à passer.
Ah oui, j'oubliais...on y parle de cinéma ( Les Sentiers de la Gloire...). Etonnant, n'est-ce pas ?
PUIS...
Vu Ennemi Public.
Ca ne m'étonnerait pas que ce titre ne vous dise rien: il s'agit du premier film de Bryan Singer, déjà accompagné par son scénariste phare mais pas encore auréolé (donc) du méga-giga succès d'Usual Suspects (on peut supposer que le succès de ce premier film dans les festivals l'a poussé à faire ce qui deviendra son film le plus connu et estimé par tous...)
Un gars bizarre en costume-cravate débarque dans une petite bourgade tout ce qu'il y a de plus banal, un petit trou perdu d'Amérique...les journaux locaux vantent les mérites de ce qui est au final un symbole de perfection américaine: taux de criminalité très bas, chômage pratiquement inexistant...
et ce mec sorti d'on ne sait où va donc animer une petite émission sur la chaine de tv locale, dont le principe est: "Dites-nous ce qui ne va pas dans cette ville". Tout ne peut pas être si parfait...
On ne sait pas trop où nous emmène cette curiosité filmique. Critique de cette illusion qu'ont les citoyens américains, qui est que "tout va bien dans mon petit bled" ? Critique des préjugés, des non-dits, de l'hypocrisie ? D'autant plus qu'un twist final (il aime bien ca, Singer, dis donc) nous égare encore plus...sur ce que veut dire le film et sur ce qu'est censé représenter l'énigmatique personnage principal, un fouteur de merde ambigue...
C'est filmé et photographié impeccablement, c'est plutot habile et envoutant, comme film.
Et puis, c'est tellement méconnu malgré le nom de son auteur, ca mérite d'être vu...je n'en dis pas plus....
Etant un grand amateur de l'artiste (ses fascinants Incassable, Sixième Sens ou Signes, pas encore vu le reste) qui sait toujours bien employer les métaphores qu'il faut, alterner spectaculaire et scènes intimistes, foutre les chocottes avec trois fois rien ou rafraichir un genre qu'on croyait endormi, j'étais plutot enthousiaste malgré les avis négatifs (une majorité...).
Et bien, ce n'est pas catastrophique, ni aussi riche qu'un Incassable (loin de là). Le problème étant qu'on a quand même bien du mal à prendre au sérieux certaines scènes (genre, la populace qui court, poursuivie par la brise...euh...), là ou Signes parvenait à foutre la trouille avec son champ de mais tout ce qu'il y a de plus banal !
Mais bon, y'a un rythme efficace et de bonnes idées, le thème de la paranoia étant, je trouve, bien plus important aux yeux de l'auteur que celui de la Nature (avec son message écolo classique...).
- Spoiler:
- Au fait, ce qui fout le plus la trouille, ce n'est pas tant la pelouse qui tue, mais le dingue qui flingue deux gosses, la vieille qui se retire du monde car celui ci ne s'intéresse pas à elle, toute cette population individualiste au possible qui pète les plombs...ca ressemble à un cauchemar, pourtant c'est la vérité.
ET !
J'ai vu Vivement Dimanche de Truffaut. L'occasion n'est jamais trop bonne pour mater un Truffaut ! même si on a acheté l'édition pocket, à savoir le dvd fin comme du papier à cigarettes retiré d'un pack mag+dvd Le Monde...(du coup, seulement le film. Pas de bonus ni rien, même pas une obscure bande annonce ou un autocollant gratos...). Bref, je m'attendais à une romance Trintignant-Ardant, mais en vérité, le film de Truffaut est un film de genre. On oublie souvent que les cinéastes de la Nouvelle Vague se sont beaucoup inspirés des romans noirs (en l'occurence, ici, c'est Charles Wiliams, excusez du peu !), en touchant à tout (le polar, le film d'aventures, etc).
D
onc, une enquête à la Truffaut: mise en scène d'une grande élégance (on sent que Truffaut était un fan du grand Hitch !) et déclaration d'amour indéniable à la gente féminine. Il n'y a qu'à voir ce retournement final
- Spoiler:
Le tueur est un amoureux des femmes, n'a tué que pour les beaux yeux d'une femme !
ou le personnage sublimé de Fanny Ardant ("les jambes des femmes....").. C'est un très bon moment à passer.
Ah oui, j'oubliais...on y parle de cinéma ( Les Sentiers de la Gloire...). Etonnant, n'est-ce pas ?
PUIS...
Vu Ennemi Public.
Ca ne m'étonnerait pas que ce titre ne vous dise rien: il s'agit du premier film de Bryan Singer, déjà accompagné par son scénariste phare mais pas encore auréolé (donc) du méga-giga succès d'Usual Suspects (on peut supposer que le succès de ce premier film dans les festivals l'a poussé à faire ce qui deviendra son film le plus connu et estimé par tous...)
Un gars bizarre en costume-cravate débarque dans une petite bourgade tout ce qu'il y a de plus banal, un petit trou perdu d'Amérique...les journaux locaux vantent les mérites de ce qui est au final un symbole de perfection américaine: taux de criminalité très bas, chômage pratiquement inexistant...
et ce mec sorti d'on ne sait où va donc animer une petite émission sur la chaine de tv locale, dont le principe est: "Dites-nous ce qui ne va pas dans cette ville". Tout ne peut pas être si parfait...
On ne sait pas trop où nous emmène cette curiosité filmique. Critique de cette illusion qu'ont les citoyens américains, qui est que "tout va bien dans mon petit bled" ? Critique des préjugés, des non-dits, de l'hypocrisie ? D'autant plus qu'un twist final (il aime bien ca, Singer, dis donc) nous égare encore plus...sur ce que veut dire le film et sur ce qu'est censé représenter l'énigmatique personnage principal, un fouteur de merde ambigue...
C'est filmé et photographié impeccablement, c'est plutot habile et envoutant, comme film.
Et puis, c'est tellement méconnu malgré le nom de son auteur, ca mérite d'être vu...je n'en dis pas plus....
Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
milbart a écrit:ou le personnage sublimé de Fanny Ardant
En fait c'est un pléonasme quand on parle de "personnage [féminin] sublimé" chez Truffaut, puisqu'il avait le chic pour tomber raide amoureux de toutes ses actrices, et donc d'en retransmettre l'aura fantasmée à l'écran (comme Hitchcock). Il les a même toutes baisées (des deux soeurs Deneuve, Catherine et Françoise Dorleac, à Claude Jade) sauf Isabelle "Adèle H" Adjani qui n'a jamais cédé à ses avances.
Sinon des deux films de la collaboration Truffaut/Fanny Ardant, je préfère le pathos expressioniste de "La Femme D'A Côté", malgré quelques imperfections.
Lee Harvey Oswald- Langue pendue
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Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
Lee Harvey Oswald a écrit:milbart a écrit:ou le personnage sublimé de Fanny Ardant
En fait c'est un pléonasme quand on parle de "personnage [féminin] sublimé" chez Truffaut, puisqu'il avait le chic pour tomber raide amoureux de toutes ses actrices, et donc d'en retransmettre l'aura fantasmée à l'écran (comme Hitchcock). Il les a même toutes baisées (des deux soeurs Deneuve, Catherine et Françoise Dorleac, à Claude Jade) sauf Isabelle "Adèle H" Adjani qui n'a jamais cédé à ses avances.
Sinon des deux films de la collaboration Truffaut/Fanny Ardant, je préfère le pathos expressioniste de "La Femme D'A Côté", malgré quelques imperfections.
raaah, LHO, que j'aime ton côté poète...
Sinon, j'ai vu et beaucoup aimé Breakfast Club.
Mon premier John Hugues !
L'histoire, tout le monde la connaît: une bande de jeunes est coincée au bahut un samedi (aaah, la colle...). Chacun est un stéréotype: la fifille à papa, le délinquant (génial, ce dernier perso, d'ailleurs...), le sportif beau gosse, la tête d'ampoule, la fille zarbie...
Ca papote, ca s'engueule, ca rit, ca pleure, ca se fait des misères, ca s'épaule...
Et au final...
En quelques mots: malgré le style 80's qui pourrait prêter (légérement) à sourire, c'est un film qui garde toujours le bon rythme, le bon ton, porté par de jeunes acteurs tous crédibles. C'est sensible, c'est tour à tour émouvant et amusant, énergique et touchant...ca donne une belle idée de cette période à part qu'est l'adolescence (chteuh, j'commence à causer comme un vieux !). Et puis, comment ne pas aimer un film aussi sincère, aussi juste...(ah, au fait, je suis bon pour avoir le tubesque morceau d'ouverture/fermeture dans la tête pendant des jours...)
Très loin des scénarios de Kevin Williamson et des American Pie, donc...
N'empêche, ce film...c'est le prototype de l'oeuvre casse gueule: au lieu de faire un truc
vachement potache, cartoon, exubérant, avec plein de gags et d'action (genre, les jeunes qui foutraient le souc au bahut), Hugues pose sa caméra autour de jeunes (crédibles, ces acteurs...on en oublié, dans le tas, quand même ! ah ah...), et le ping pong verbal commence...ca s'amuse, et puis deux secondes plus tard, ca s'insulte, ca se fout sur la gueule...ca fait n'importe quoi, et au fil de la discussion, ca se met à parler de suicide, de problèmes...des parents...de l'avenir. Et puis ce mélange amusement/émotion, ca file comme ca pendant tout le film !
Et cette indéniable envie de filmer l'émotion, la fragilité, au naturel, de scruter au mieux cette période de la vie, je trouve que c'est un principe super audacieux...
Bon, j'enchaine illico presto avec Ferris Bueller !
Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
attention tu vas droit sur Risky business
basil- Langue pendue
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Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
basil a écrit:attention tu vas droit sur Risky business
petit chamailleur moustachu
je l'ai vu, le Risky Business. Et j'avais bien aimé !
Sinon, vu Ferris Bueller, qui est un des films les plus intelligents jamais faits sur l'adolescence, par un des seuls cinéastes qui a réellement compris cette période à la con.
Les avantages, les inconvénients et les fantasmes...tout est hilarant, ultra énergique, et touchant à la fin...
Aleez, c'est parti pour Une créature de Rêve !!
Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
Spetters !
Malgré quelques longueurs, c'est un putain de film. A cette époque, le Hollandais violent était un jeune punk complétement secoué, dopé à l'excitation, motivé par un seul but: en faire plus, toujours plus, montrer ce qui n'aurait jamais pu être montré.
C'est bourré de symboles phalliques/illustrations machistes/sexistes, autant qu'on puisse en trouver (tu le sens vombrir mon gros moteur ? tu veux un bon coup de pompe à essence ?) quand les dialogues ne sont pas à l'avenant (rarement vu un film qui aille aussi fortement dans le "pathétique", ici le sexe soit seulement montré comme un bon ronronnement de moto cross, et ces persos, des minables qui rêvent d'une gloire éphémère, inspirent autant la pitié que le dégoût...).
Après une première partie placée sous le signe de la vulgarité (sous toutes ses formes) et du bruit, débarque une deuxième partie hallucinante, une sorte de gradation phénoménale...le fauteuil roulant "électrique" remplace la moto (à noter que le fier mâle bien viril qui fonce aves son gros cylindre est handicapé... après un gros choc dans les valseuses !), la femme fatale aura fait succomber un à un ces exemples de beaufitude pitoyables...
Bon, après, c'est un Verhoeven. C'est à dire qu'il faudra aussi compter, derrière cet étalage de violence et de sexe, sur un discours transgressif porté sur la religion...
Je sais pas si quelqu'un l'a vu, mais c'est quand même un des meilleurs Verhoeven
Sinon vu Préparez vos Mouchoirs, que dire si ce n'est que ca souligne encore plus l'essouflement du sieur Blier sur sa dernière oeuvre, le côté "best of" de celle ci (plein d'éléments photocopiés, mais pas la même force au final...)...
tout l'art de Blier en un film, la prose poétique, la mélancolie, l'humour noir, la symbiose entre le jeu des acteurs et les dialogues touchés par la grâce....
en gros, c'est bien...
Malgré quelques longueurs, c'est un putain de film. A cette époque, le Hollandais violent était un jeune punk complétement secoué, dopé à l'excitation, motivé par un seul but: en faire plus, toujours plus, montrer ce qui n'aurait jamais pu être montré.
C'est bourré de symboles phalliques/illustrations machistes/sexistes, autant qu'on puisse en trouver (tu le sens vombrir mon gros moteur ? tu veux un bon coup de pompe à essence ?) quand les dialogues ne sont pas à l'avenant (rarement vu un film qui aille aussi fortement dans le "pathétique", ici le sexe soit seulement montré comme un bon ronronnement de moto cross, et ces persos, des minables qui rêvent d'une gloire éphémère, inspirent autant la pitié que le dégoût...).
Après une première partie placée sous le signe de la vulgarité (sous toutes ses formes) et du bruit, débarque une deuxième partie hallucinante, une sorte de gradation phénoménale...le fauteuil roulant "électrique" remplace la moto (à noter que le fier mâle bien viril qui fonce aves son gros cylindre est handicapé... après un gros choc dans les valseuses !), la femme fatale aura fait succomber un à un ces exemples de beaufitude pitoyables...
Bon, après, c'est un Verhoeven. C'est à dire qu'il faudra aussi compter, derrière cet étalage de violence et de sexe, sur un discours transgressif porté sur la religion...
Je sais pas si quelqu'un l'a vu, mais c'est quand même un des meilleurs Verhoeven
Sinon vu Préparez vos Mouchoirs, que dire si ce n'est que ca souligne encore plus l'essouflement du sieur Blier sur sa dernière oeuvre, le côté "best of" de celle ci (plein d'éléments photocopiés, mais pas la même force au final...)...
tout l'art de Blier en un film, la prose poétique, la mélancolie, l'humour noir, la symbiose entre le jeu des acteurs et les dialogues touchés par la grâce....
en gros, c'est bien...
Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
milbart a écrit: Sinon vu Préparez vos Mouchoirs, que dire si ce n'est que ca souligne encore plus l'essouflement du sieur Blier sur sa dernière oeuvre, le côté "best of" de celle ci (plein d'éléments photocopiés, mais pas la même force au final...)...
tout l'art de Blier en un film, la prose poétique, la mélancolie, l'humour noir, la symbiose entre le jeu des acteurs et les dialogues touchés par la grâce....
en gros, c'est bien...
Mon Blier préféré, suivi de Buffet Froid. J'ai aussi un faible pour La Femme de mon pote, considéré à tort comme un de ses moins bons. Préparez vos mouchoirs, c'est non seulement mon Blier préféré, mais aussi mon film préféré toute catégorie confondue. Il y a tout, là dedans. Remarque bien que le film est imparfait, il tourne un peu en rond vers la fin, mais bon, c'est sur du Schubert, et il reste la poésie et le duo Dewaere Depardieu qui reste inégalable.
Hugues- Langue pendue
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Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
LA GRAINE ET LE MULET
Le grand vainqueur des Césars 2007 est donc un doc Envoyé Spécial, un reportage social de la Cinq filmé à la va-comme-je-te-pousse, monté n'importe comment, long. J'y suis resté particulièrement insensible. On peut faire du cinéma engagé, "réel", vrai, puissant, sans que ce soit réalisé à la va comme j'te pousse et monté au petit bonheur la chance.
Le personnage de la jeune fille est attachant. Le reste, j'ai envie de dire, fallait préciser la notion "documentaire" sur l'affiche...faudrait créer une nomination "docufiction" parce que là...
mis à part la séquence de danse du ventre, par contre, qui elle ressemble à ce que l'on appelle du septième art...
Kechiche ne semble se réveiller qu' à la fin. Et pile poil au moment où ca commence à me parler...BAM ! Fin ! ah...pas cool..parce que la séquence de danse du ventre de quinze minutes est réussie, très sensuelle, même érotique. La djeunz est très bien (comme actrice, nuance).
Dommage, j'aurais bien aimé...aimer. Mais bon. Peut être ne suis je qu'un ignare...
Le grand vainqueur des Césars 2007 est donc un doc Envoyé Spécial, un reportage social de la Cinq filmé à la va-comme-je-te-pousse, monté n'importe comment, long. J'y suis resté particulièrement insensible. On peut faire du cinéma engagé, "réel", vrai, puissant, sans que ce soit réalisé à la va comme j'te pousse et monté au petit bonheur la chance.
Le personnage de la jeune fille est attachant. Le reste, j'ai envie de dire, fallait préciser la notion "documentaire" sur l'affiche...faudrait créer une nomination "docufiction" parce que là...
mis à part la séquence de danse du ventre, par contre, qui elle ressemble à ce que l'on appelle du septième art...
Kechiche ne semble se réveiller qu' à la fin. Et pile poil au moment où ca commence à me parler...BAM ! Fin ! ah...pas cool..parce que la séquence de danse du ventre de quinze minutes est réussie, très sensuelle, même érotique. La djeunz est très bien (comme actrice, nuance).
Dommage, j'aurais bien aimé...aimer. Mais bon. Peut être ne suis je qu'un ignare...
Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
Ah ben j'ai regardé ce truc distraitement en faisant autre chose, moi, et me suis finalement laissé prendre. J'ai trouvé ce truc excellent, même si effectivement, ce n'était pas présenté comme une fiction, et encore moins un film de divertissement. Mais à vrai dire, je crains de trouver les documentaires souvent plus captivants que les fictions, si j'en juge par ce que je préfère regarder le soir à la télé de temps en temps.
Mais attention: il y a une approche de la vérité dans le propos, du naturel dans l'expression, qui est là mille fois plus intéressante que la comédie à proprement parler. Et puis on apprend comment monter sa propre petite entreprise, mine de rien, c'est instructif. Je suppose que les acteurs sont des comédiens. En tout cas, jeu ou pas, ils sont vrais. La jeune fille est remarquable, oui. Ce que j'ai apprécié dans sa danse du ventre, c'est que ce n'est pas présenté comme un clou du spectacle qui fait sensation, ça n'a rien à voir avec, par exemple, Bardot dansant la samba dans Et Dieu créa la femme. Elle a un peu de ventre, cette jeune fille, mais elle se lance, parce que ça résume tout son comportement, et sa volonté d'en sortir, et de défendre la dignité du père, dans le film. C'est l'attitude, qui est belle. Ce film, c'est tout le contraire d'un film formaté à l'américaine, et c'est peut-être ce que le cinéma peut offrir de mieux.
On s'emmerde par moments? Peut-être, mais les films pop-corn, eux, sont d'un ennui aussi massif qu'un disque de hard metal. Je préfère m'emmerder intelligemment, somme toute. Comme les enfants isolés dans des campagnes de province qui apprennent à jouer imaginativement, en se passant de ces conneries de jeux vidéo.
Mais attention: il y a une approche de la vérité dans le propos, du naturel dans l'expression, qui est là mille fois plus intéressante que la comédie à proprement parler. Et puis on apprend comment monter sa propre petite entreprise, mine de rien, c'est instructif. Je suppose que les acteurs sont des comédiens. En tout cas, jeu ou pas, ils sont vrais. La jeune fille est remarquable, oui. Ce que j'ai apprécié dans sa danse du ventre, c'est que ce n'est pas présenté comme un clou du spectacle qui fait sensation, ça n'a rien à voir avec, par exemple, Bardot dansant la samba dans Et Dieu créa la femme. Elle a un peu de ventre, cette jeune fille, mais elle se lance, parce que ça résume tout son comportement, et sa volonté d'en sortir, et de défendre la dignité du père, dans le film. C'est l'attitude, qui est belle. Ce film, c'est tout le contraire d'un film formaté à l'américaine, et c'est peut-être ce que le cinéma peut offrir de mieux.
On s'emmerde par moments? Peut-être, mais les films pop-corn, eux, sont d'un ennui aussi massif qu'un disque de hard metal. Je préfère m'emmerder intelligemment, somme toute. Comme les enfants isolés dans des campagnes de province qui apprennent à jouer imaginativement, en se passant de ces conneries de jeux vidéo.
Hugues- Langue pendue
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Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
Je ne suis pas un fan de jeux vidéos.
Ni des productions Bruckheimer.
Mais tout ce que je peux te dire, c'est que j'ai trouvé ce film vide, laid, certes accrocheur par moments, et quelques personnages y sont attachants, mais si c'est ca l'avenir du cinéma francais, au s'cours quoi.
Rendez moi Blier grande période.
On peut toujours capter le réal sans que ce soit dénué de trouvailles visuelles, de scénario abouti ou de perspectives, bref, de tous ces éléments (montage, mise en scène, musique, etc) qui font un film.
Comprends-moi mon bon Hugues...
Sinon vu Stand By Me. Une merveille ! Rien à dire d'autre, ah si: une merveille. J'aurais bien voulu grandir avec ce film.
Voilà, c'tout.
A dans deux ans
Ni des productions Bruckheimer.
Mais tout ce que je peux te dire, c'est que j'ai trouvé ce film vide, laid, certes accrocheur par moments, et quelques personnages y sont attachants, mais si c'est ca l'avenir du cinéma francais, au s'cours quoi.
Rendez moi Blier grande période.
On peut toujours capter le réal sans que ce soit dénué de trouvailles visuelles, de scénario abouti ou de perspectives, bref, de tous ces éléments (montage, mise en scène, musique, etc) qui font un film.
Comprends-moi mon bon Hugues...
Sinon vu Stand By Me. Une merveille ! Rien à dire d'autre, ah si: une merveille. J'aurais bien voulu grandir avec ce film.
Voilà, c'tout.
A dans deux ans
Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
Citizen Kane et Les Rats de Manhattan: amusant, cette double-séance, Orson Welles se doutait-il de l'influence qu'il allait avoir sur des tonnes de cinéastes après lui, de par l'incroyable modernité de sa technique et sa brillante compréhension du langage des images ?...et donc, indirectement, Welles a influencé Bruno Mattei, sans vraiment le vouloir. CQFD. Je ne vous dirais point quel film est mieux que l'autre. A vous de trouver.
Vu également Les Frères Pétard, de l'hédoniste Hervé Palud, ode aux senteurs jamaïcaines, soit deux grands acteurs (Lanvin et Villeret) qui s'enfilent des pétards durant plus d'une heure, vont de coup fourré en coup fourré, un peu comme les Pieds Nickelés de Forton. (croisés avec les Freak Bros dans ce cas). Avec Galabru qui crie HO CHI MINH en balançant des assiettes. Et tant de répliques cultes: "tu pues du pull", "j'ai les moules, "CRS SS" (Saez n'a rien inventé).
Bref
Vu également Les Frères Pétard, de l'hédoniste Hervé Palud, ode aux senteurs jamaïcaines, soit deux grands acteurs (Lanvin et Villeret) qui s'enfilent des pétards durant plus d'une heure, vont de coup fourré en coup fourré, un peu comme les Pieds Nickelés de Forton. (croisés avec les Freak Bros dans ce cas). Avec Galabru qui crie HO CHI MINH en balançant des assiettes. Et tant de répliques cultes: "tu pues du pull", "j'ai les moules, "CRS SS" (Saez n'a rien inventé).
Bref
Re: les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)
Dernièrement j'ai vu un film fascinant et détestable, The Devil's Rejects du bien nommé Rob Zombie, un fan hardcore du cinéma des seventies, mais qui s'appuie sur ses références cinéphagiques non pas comme matière à décalages (comme le ferait l'ami Quentin) mais pour mieux appuyer le glauque et la crasse d'un passage. En un mot, c'est référencé, mais aucune scène n'est jamais dé-dramatisée. C'est barbare, trash, potache et hystérique.
Zombie fait son Easy Rider croisé à Massacre à la Tronconneuse (référence explicite). On y suit donc une famille de tueurs en série, leur fuite à travers les bourgades paumées de l'Oncle Sam. L'identification est juste impossible. Les personnages sont deux connards et une pouffiasse (désolé). Des tueurs d'innocents. Mais tout se conclue pourtant par fun final absolument "iconisant", te montrant ces tueurs comme de vrais êtres humains profondément libertaires.
Voilà.
La subversion peut-elle côtoyer la régression, du coup ?
Vous avez quatre heures...
Zombie fait son Easy Rider croisé à Massacre à la Tronconneuse (référence explicite). On y suit donc une famille de tueurs en série, leur fuite à travers les bourgades paumées de l'Oncle Sam. L'identification est juste impossible. Les personnages sont deux connards et une pouffiasse (désolé). Des tueurs d'innocents. Mais tout se conclue pourtant par fun final absolument "iconisant", te montrant ces tueurs comme de vrais êtres humains profondément libertaires.
Voilà.
La subversion peut-elle côtoyer la régression, du coup ?
Vous avez quatre heures...
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