Quels sont vos 3 ou 10 films préférés?

Pintoux a écrit:Le pire nanar que j'aie vu c'est un très vieux film américain sur la Guerre de Sécession. Cela s'appelait "L'Arbre de Vie". Cela durait des plombes. Je ne sais plus de qui c'était, ni avec qui, mais je ne veux pas le savoir ! Rarement vu quelque chose d'aussi pénible

En revanche, j'avais été impressionné par Barry Lindon, en 76. Mais si je le revoyais maintenant, est-ce que ça me plairait autant ?

je suis un inconditionnel de Mel Brooks

pintoux

Tu m'étonnes ton film dure 3 plombes, un film d'amour avec Montgomery Clift et Elysabeth Taylor...y'a de quoi cauchemarder!!!

j'ai été longtemps hermétique à Barry Lyndon et en le revoyant je trouve que c'est un chef d'oeuvre.
C'est tragique, drôle...un film sur une époque en déclin...une aristocratie qui meurt etouffer à force de se poudrer!!!

Je le trouve toujours aussi puissant comme témoignage historico-psychologique. (là c'est une association de mon invention!!!)

:oops: pas vu Barry Lindon!
les sentiers de la gloire à rajouter à la liste des bons films= un petit bijou tragico.....bref je laisse le choix de formulation à Vintage!

"Les sentiers de la gloire", c'est un film tragico-tragique, la quintessence de l'association redondo-pléonasmique.

ok pour le tandem Belmondo-Delon et sur le fait que 70 films sur 80 étaient plutôt moyen moyen pour la plupart. Seulement, ne serait-ce que 10 grands films c'est déjà bien (pourtant je ne l'apprécie pas plus que ça, mais juste, pour cette poignée de film, il mérite un minimum de considération). On verra si les Duris, Canet et cie. auront un tel palmarès dans 30 ans, eux qui n'ont pas un seul "grand" film à leur actif, par contre quelques daubes qualifiées (Dobermann, Vidoq, Jeux d'enfants et j'en passe).

:batman:

j'aime pas trop la manière de jouer de canet, bcp d'acteurs jouent sur le même registre= ton monocorde peu importe l'émotion, dialogues à plat.
Duris joue qd même un cran au dessus.
mais oui on verra enfin du moins qui vivra verra...

AmarokProg a écrit:ok pour le tandem Belmondo-Delon et sur le fait que 70 films sur 80 étaient plutôt moyen moyen pour la plupart. Seulement, ne serait-ce que 10 grands films c'est déjà bien (pourtant je ne l'apprécie pas plus que ça, mais juste, pour cette poignée de film, il mérite un minimum de considération). On verra si les Duris, Canet et cie. auront un tel palmarès dans 30 ans, eux qui n'ont pas un seul "grand" film à leur actif, par contre quelques daubes qualifiées (Dobermann, Vidoq, Jeux d'enfants et j'en passe).

:batman:

oui mais attend, ça les acteurs n'y sont pour rien! ce sont les cinéastes qui y sont pour quelque chose... Delon a eu la chance de vivre une grande époque...

Cela dit, je ne veux pas dire qu'avant c'était mieux. Je dis juste que Delon a su être au bon endroit au bon moment, et sa belle gueule n'y était certainement pas étrangère.

Je pense que notre époque est aussi grande aujourd'hui, elle est juste différente, et c'est tant mieux. Il ne sert à rien de se référer au passé - en tout cas pas au premier degré. Les nouveaux Delon ou Belmondo ne m'intéressent pas. D'ailleurs, ce ne sont même pas des références, pour moi.

Au moment de DELON-BELMONDO, c'était un cinéma d'acteurs, aujourd'hui ce sont les réalisateurs les centres d'attraction...

Et puis cette abominable decennie 80 dans le ciné français, ou Belmondo et Delon furent les stakhanovistes de daubes commerciales tranche fortement avec la décennie 70 (même fin 60) ou les deux compères tournèrent cequ'il y a de plus précieux dans leur filmographie.

Ils ont cassé leur jouet.

Je ne souhaite pas me référer bêtement au passé, mais quand on parle cinéma (comme musique ou n'importe quel art), son histoire fait partie intégrante du présent (oula). Maintenant que ce soit la faute des cinéastes je veux bien, dans un sens, mais les acteurs acceptent ce genre de conneries sur le scénario tout aussi con que ce qu'en font les réalisateurs ensuite. Le fait que Delon ait été là au bon moment c'est simpliste. Des gars comme Losey, Melville ou Visconti n'étaient pas assez con pour ne jouer que sur le physique ou la notoriété d'un acteur (voir Ryan o'Neal dans Barry Lyndon, bon choix, mauvais choix ? Tom Cruise dans Eyes Wide Shut...). Et puis il faut avoir assez de jugeotte pour choisir les bons sujets.

Aujourd'hui quelqu'un comme Johnny Depp sait alterner intelligemment films d'auteur et commerciaux. Et sa belle gueule n'y est pas étrangère non plus (pour un acteur l'argument me paraît évident) ! Le fait d'être sollicité tient à sa notoriété, oui, mais derrière il faut assurer un minimum. Suffit de voir Keanu Reeves, qui s'élevait dans "My own private idaho" avant de s'écraser mollement ensuite avec des choix à la con (Matrix et autres conneries du genre)... ou Mickey Rourke... les exemples sont nombreux !

Delon a eu la chance de vivre une grande époque... hum... ouais... je suis pas certains que les années 60 aient fournis moins de daubes qu'aujourd'hui (les films yéyé quand même). Plus de chefs d'oeuvre peut-être mais ça, c'est le recul qui nous l'apprend (le côté référence au passé) . Beaucoup de films considérés comme des classxiques furent qualifiés de daubes à leur sortie, ou ignorés alors qui vivra verra comme il a été dit plus haut.

:flower:

Delon a eu la chance de vivre à une époque bénie du puissant cinéma italien et européen...ou les réalisateurs étaient créateurs.
Les courants d'expérimentation étaient nombreux et souvent gages de renouveau.

La prise de contrôle par les studios durant la décennie suivante, à bien altérer la qualité des films.

Delon et Bebel se sont révelés comme des acteurs-réalisateurs, avec en fin de compte de sacré gout de chiotte; pérenniser leur satut de star en se galvaudant dans le plus mauvais cinéma commercial.

Mickey Rourke c'est un autre débat.
Pour eyes wide shut, c'est surtout le couple kidman et cruise qui l'interessait, il sait servi de leur notoriété, un modele quelque part aussi leur personalité hors couple, leur passif pour consruire son histoire...une histoire.

et puis y'a les bons acteurs et les mauvais ss qu'on se ratache à une direction d'acteur ou des choix de roles.
Parfois aussi ils brillent le temps d'un role et cela suffit à les revoir ds d'autres films.
leurs belles gueules? ça doit jouer mais pas seulement. le fils delon a plutot une belle gueule mais il joue comme une savate. et on le voit pas si svt.

Vintage a écrit:Au moment de DELON-BELMONDO, c'était un cinéma d'acteurs, aujourd'hui ce sont les réalisateurs les centres d'attraction...

Et puis cette abominable decennie 80 dans le ciné français, ou Belmondo et Delon furent les stakhanovistes de daubes commerciales tranche fortement avec la décennie 70 (même fin 60) ou les deux compères tournèrent cequ'il y a de plus précieux dans leur filmographie.

Ils ont cassé leur jouet.

oui mais les bons films de Delon et Bebel, ce sont justement des cinémas d'auteur, ce sont les cinéastes qui en ont fait la valeur, pas les acteurs

d'autres bons acteurs auraient aussi fait l'affaire dans les classiques qu'ils ont joués (et si quelque chose fut irremplaçable chez Delon, c'est vraiment sa gueule: il a une super gueule de cinéma, rien à dire là-dessus, et c'est déjà énorme - ça lui a permis d'incarner des rôles en étant le moins mauvais possible)

quoique Bebel soit parfait dans l'Homme de Rio, Un Singe en hiver ou Le Magnifique (là j'avoue que je vois mal qui aurait pu faire mieux)

oui mais les bons films de Delon et Bebel, ce sont justement des cinémas d'auteur, ce sont les cinéastes qui en ont fait la valeur, pas les acteurs

oui c'est ce que j'ai dit dans mon post suivant!

axel a écrit:et puis y'a les bons acteurs et les mauvais ss qu'il ait à se ratacher à une direction d'acteur ou des choix de roles.
Parfois aussi ils brillent le temps d'un role et cela suffit à les revoir ds d'autres films.
leurs belles gueules? ça doit jouer mais pas seulement. le fils delon a plutot une belle gueule mais il joue comme une savate. et on le voit pas si svt.

le fils Delon n'a pas une aussi belle gueule que Delon - Delon n'était pas seulement beau gosse, il était HYPER beau, il avait une super gueule de cinéma

on peut parler de phénomène, si tu veux, mais ce n'est toujours pas du talent

En fait, le cas Delon est entre la médiocrité de Tom Cruise et la magie de Marlon Brando, c'est sans doute pourquoi il y a un débat ici

Je n'ai jamais trouvé Johnny Depp génial non plus. Je trouve même le Delon des bons films meilleur que tout ce qu'a fait Johnny Depp jusqu'ici. Depp me paraît intelligent, mais en tant que comédien, il ne m'épate jamais.

tout est affaire de gouts certes et discutables, ce heureusement, c'est rassurant ds notre monde brazillien de rencontrer des gens qui st ouverts au debat qui acceptent la critique.
phénomène?? je suis assez d'accord, et de mode, rajouterais je comme le top model qui s'enva et revient. (tiens ça me rappelle une chanson!!)
moi deep m'a surpris pas mal de fois mais c'est mon gout.
ex: ed wood, ds les films de burton en general. il incarne le rea en somme, la marginalité, il colle bien a son univers qui est tres noir, cauchemardesque. j'aime burton je ne m'attache pas qu'aux acteurs qu'il choisit mais il ne dessert pas burton.
d'autres exs: arizona dream de kusturica et ds las vegas parano de gilliam.

le fils delon est qd même pas mal faut pas exagerer qd meme.
mais peut être apparu à une époque creuse.
la famille delon pas ma tasse de thé question performance ou contre performance.
Sa façon de jouer correspond à une période.
Là où je le compare à Duris(autre topic) c'est la façon d'être, le regard, l'introspection (façon de jouer qui a fait des pts) not ds 3Monsieur Klein)
Je pense à un autre exemple: la nouvelle vague où les dialogues semblent tjrs tombés à plat voir à côté ss prétexte de garder un certain naturel, s'approcher d'une certaine réalité du sentiment qd il né premier. Faut aimer. Par ex la serie des antoine doinel (pas tt vu mais faut-il se forcer a en voir d'autres qd ça nous rebutte ou nous ennuie profondément après le troisième? pas d'apres John Cage) c'est pas un cinéma tres chaleureux, je me sens un peu oublié voir frustré.

Par contre j'ai bcp aimé Fahrenheit 451...mais y'avait pas de doinel, ça doit être pour ça. idem pour jules et jim quoique...
c'était pour la parenthèse!...désenchantée!

Moi j'aime les physiques comme Cluzet, Norton, Boisselier, attal.
Après diff de choisir, j'aime aussi un acteur ou une actrice pour un ou des roles particuliers, pour un film aussi, une histoire qui me touche particulièrement.

oui mais les bons films de Delon et Bebel, ce sont justement des cinémas d'auteur, ce sont les cinéastes qui en ont fait la valeur, pas les acteurs

C'est dire que le cinéaste fait toute la qualité d'un film en quelque sorte ? Tu penses donc qu'un cinéaste génial avec des acteurs pourris réussira un bon film malgré tout ? Faut voir...

:compress:

Je pense qu'un excellent cinéaste avec un scénario bidon ne réussira pas un grand film car (et je me couvre avec Orson Welles) c'est l'histoire qui prime... autre débat... mais juste cela pour dire qu'un film ne tient pas seulement à sa mise en scène. C'est un tout. Une alchimie entre plusieurs éléments, dont les acteurs. Le choix des acteurs est primordial, tout réalisateur le dira. Imagine comme la Warner, "Million Dollar Baby" avec meg Ryan dans le rôle, ou Nicole Kidman (plus vendeuses que H. Shwank). Le film perdrait de sa grandeur.

d'autres bons acteurs auraient aussi fait l'affaire dans les classiques qu'ils ont joués

D'autres bons acteurs, tu le ranges donc dans cette catégorie ? Qui d'autre dans "Le Samouraï", "La Piscine", "Nouvelle Vague" ? (je taquine)

Sur Depp, faut pas pousser non plus. Il est quand même assez formidable dans les films de Burton, mais aussi dans "Las Vegas Parano", "From Hell", "Arizona Dreams", "Neverland" ou "Dead Man". C'est l'un des rares acteurs de sa génération à concilier l'aspect commercial avec des films d'auteurs. Alors on dira peut-être que c'est grace aux réalisateurs mais même dirigé par un as, un mauvais acteur ne sortira pas ce qu'il fait dans "Edward aux mains d'argent" ou "Ed Wood".

C'est dire que le cinéaste fait toute la qualité d'un film en quelque sorte ? Tu penses donc qu'un cinéaste génial avec des acteurs pourris réussira un bon film malgré tout ? Faut voir...

Mon propos n'est pas de généraliser mais de mettre en relief la force de l'époque.
C'est le "faut voir" qui m'intéresse....
Dans "l'armée des douze singes" Gilliam a quand même largement contribué à donner à Bruce Willis, un vrai rôle...même Brad Pitt qui surjoue à outrance est tout à fait crédible.

j'avoue cependant donner mon admiration à un homme comme Terry Gilliam qu'au meilleur des acteurs; c'est un point de vue.

ex: ed wood, ds les films de burton en general. il incarne le rea en somme, la marginalité, il colle bien a son univers qui est tres noir, cauchemardesque. j'aime burton je ne m'attache pas qu'aux acteurs qu'il choisit mais il ne dessert pas burton.
d'autres exs: arizona dream de kusturica et ds las vegas parano de gilliam.

Depp est quand même un acteur qui prend des risques et qui a su en prendre...Benny/Joon, Gilbert Grape, Dead Man...à la même époque on lui proposait les rôle de Tom Cruise.

Dans "l'armée des douze singes" Gilliam a quand même largement contribué à donner à Bruce Willis, un vrai rôle...même Brad Pitt qui surjoue à outrance est tout à fait crédible.

Je le comprend tout à fait, cela dit je maintiens que Terry Gilliam avec un mauvais choix d'acteurs dans "l'armée des 12 singes" se serait un poil planté... imagine par exemple Mel Gibson, Keanu Reeves ou Patrick Swayze (je ne parle pas de leur talent ici) dans le rôle de Willis ou Brad Pitt...

Willis peut être un bon acteur quand le sujet s'y prête (Pulp Fiction, Piège de Crystal par exemple), pas forcément le réalisateur d'ailleurs ("Sixième sens" où il est pas mal malgré un réalisateur tout sauf novateur).

Dans "L'armée des 12 singes", c'est le fait de jouer avec l'image héroïque de Willis et celle de beau gosse de Pitt qui renforce l'aspect fantastique / frapadingue du film. Gilliam a su jouer avec l'image véhiculée par les acteurs. C'est fortiche oui. Mais cela ne suffit pas à rendre le film extra. Encore faut-il que l'acteur exprime ce qu'il faut. Et pour cela il faut un minimum de talent. Sinon, on pourra toujours le faire en image de synthèse, pourquoi pas.

Un autre exemple de film qui prend vie grace à l'acteur même si celui-ci est loin d'être excellent : Terminator. Quand on pense qu'au départ Schwarzy devait interprété Rees... brillante idée d'inverser les rôles ! Le personnage peut être fascinant, certes, mais un robot exterminateur à la base n'a rien de spécialement extraordinaire. Après coup c'est plutôt réussi.

Un film reste un travail d'équipe de toute façon. Une somme de talent au service d'un projet. D'une vision. Parfois, il y a du talent à tous les niveaux, tout est réussi sur papier et le résultat foire malgré tout ("film malade" comme le dit l'expression)... mais ça... c'est autre chose.

Bien entendu qu'un bon film c'est le résultat d'une symbiose, d'une synergie entretenue par une équipe de talent.
Mais cette orientation de la conversation n'était pas mon propos. Je me doute bien que si Gilliam avait choisi Samuel Le Bihan et Frédérique Diefenthal, le film aurait eu moins de gueule.

Ma pensée allait vers le pouvoir des créateurs à des périodes précises...ou chacun à son cycle de prépondérance: et notamment ou deux acteurs connus du cinéma français avait été mis en valeur (et avait pu mettre en valeur leu talent) à l'époque ou les réalisateurs étaient des créateurs et des orfèvres.

Je me permet juste de rajouter puisque c'est le thème du topic que L'armée des douze singes est l'un de mes films préférés, et l'un des plus passionnants dans sa conception (voir le making off: THE HAMSTER FACTOR) dans la filmo de Gilliam.

Frédérique Diefenthal ds un film de gilliam? pourquoi pas, p e que le réa sera le diriger, lui faire jouer la comedie comme il faut!!!
parce que le voir jouer en general c'est vraiment un supplice, tres crispant. il ne s'offre pas vraiment à son partenaire, il joue sur lui.
parfois un acteur qui ne joue pas tres bien contamine ceux qui savent, l'élément verbal perturbateur contamine le reste de l'équipe!
là je pense au film de Ruiz "les ames fortes" avec casta/diefenthal= c'est pas un supplice, c'est du suicide.

axel a écrit:

Moi j'aime les physiques comme Cluzet, Norton, Boisselier, attal.

Ah oui, Boisselier, je suis d'accord! Je ne sais son nom que depuis peu, et le peu de fois que je l'ai vu, il m'a toujours impressionné. Voilà un super comédien, sans doute le meilleur que j'ai découvert récemment parmi la nouvelle garde. Il est d'une famille d'acteurs typiquement française, je trouve. Il vient du théâtre, non?

le cours florent