les films à partager ou à éviter (Afficher les spoilers)

axel a écrit:The Aviator de Martin Scorcese
Le réalisateur se spécialise dans le biocaprio.
Les images sont belles, l'histoire assez proche de la réalité pour ceux qui connaissent le personnage à la marge, passionné et traumatisé.
Moins chiants à voir qu'à lire peut-être.
Ce qui me dérange le plus, c'est le visage enfantin de Dicaprio, le temps ne semble pas avoir de prise sur sa personne. Ce visage lisse enlève tout relief et consistance au personnage qu'il interprète. Du début à la fin, il reste intacte.
Mais en même temps, Howard Hughes s'est fabriqué une sphère comme le baquet dans lequel petit sa mère le lavait. Ce visage presque sans expressions, sans rides renforce ce désir de préserver son corps de toutes attaques extérieurs.

J'ai bien aimé ce film. Moi aussi, le masque de Dicaprio m'a un peu laissé dubitatif...pourtant je pense qu'il fait mouche une nouvelle fois...ce film est une biopic classieuse, chiadée mais pas frissonante pour un sou. Pourtant je ne me suis pas ennuyé! ce film sort largement du lot tellement il sort des daubes en ce moment.

Le réalisateur se spécialise dans le biocaprio

C'était quoi l'autre biocaprio ?

Il semblerait que Scorsese récidive incessemment sous peu!!
sur un autre biopic avec Dicaprio dans le rôle titre de Theodore Roosevelt (26e président dans l'histoire des E-U).
Le titre: The Rise Of Théodore Roosevelt.

Ce soir sur france 3 Les Sentiers de la Perdition de Sam Mendès(Américan Beauty), à ne pas rater. Film noir. Omniprésence de certains critères esthétiques vu dans le premier comme la colorimétrie.
Le cocktail du film noir, de gangster est présent lui aussi et réussi: pluie battante et clair obscure (tiens on en revient à la teinte).
Ainsi que le choix de meler plusieurs arts de l'image: mise en abyme de la photographie dans le film et sous toutes ses formes puisque l'oeil est lui aussi pris comme un appareil photographique de tous les possibles comme dziga vertov et son kinoglass.
Vie(clarté, paleur de certains plans) et mort( obscurité, flou) se font la guerre, se court après, une sorte de course poursuite contre le temps. Les relations humaines et le rachat de l'homme qui a péché sont également de retour.
A ne pas manquer...
Ceux qui ont vu le premier et notamment se rappellent de la fameuse dernière scène ne seront qu'à demi surpris de la fin de ce second film....

Vintage a écrit:

axel a écrit:The Aviator de Martin Scorcese
Le réalisateur se spécialise dans le biocaprio.
Les images sont belles, l'histoire assez proche de la réalité pour ceux qui connaissent le personnage à la marge, passionné et traumatisé.
Moins chiants à voir qu'à lire peut-être.
Ce qui me dérange le plus, c'est le visage enfantin de Dicaprio, le temps ne semble pas avoir de prise sur sa personne. Ce visage lisse enlève tout relief et consistance au personnage qu'il interprète. Du début à la fin, il reste intacte.
Mais en même temps, Howard Hughes s'est fabriqué une sphère comme le baquet dans lequel petit sa mère le lavait. Ce visage presque sans expressions, sans rides renforce ce désir de préserver son corps de toutes attaques extérieurs.

J'ai bien aimé ce film. Moi aussi, le masque de Dicaprio m'a un peu laissé dubitatif...pourtant je pense qu'il fait mouche une nouvelle fois...ce film est une biopic classieuse, chiadée mais pas frissonante pour un sou. Pourtant je ne me suis pas ennuyé! ce film sort largement du lot tellement il sort des daubes en ce moment.

je ne m'ennuie jamais devant ce genre de film.
Il est vrai que l'ensemble est soigné, il est conseillé ceci dit de la voir sur grande toile pour les images.
j'ai eu la même impression en regardant Ray, pas d'ennui mais toujours un peu trop long. Frida m'a fait le même effet. Il existe toujours un creux dans l'histoire où on aimerait bien faire un tour pour digérer la première partie, tout ça bien avant le drame.
c'est la durée et le choix d'un parcours artistique qui a du mal à s'accorder et qui peche. on en viendrait dans ces moments là à regretter les entractes:esquimaux glacés, pastilles de menthe...
quand Christophe Lemaire était en culottes courtes.... :DD
ceci dit pas facile de raconter toute une vie et la "cut"er!

Un véritable petit chef d'oeuvre: MEAN CREEK:Parce qu'il ne supporte plus de se faire tabasser à l'école par cette brute de George, Sam se confie à son grand frère, Rocky. Ensemble, ils échafaudent un plan pour se venger. Pour l'anniversaire de Sam, ils vont inviter George à une balade en bateau sur une rivière du coin et là, ils lui feront tout payer.
Alors que la journée se déroule comme un rêve d'enfance, le piège se referme. Découvrant George sous un jour nouveau, Sam se rend compte qu'il n'est finalement qu'un gamin mal dans sa peau. Alors qu'il est question d'abandonner l'idée de vengeance, tout dérape et le pire survient...
Un film à la lisière de Stand By Me, Délivrance et Irreversible...On descend une douce rivière de l'Oregon au pied des Rocheuses, jusqu'à l'acte irréparable....les jeunes comédiens sont troublants de justesse...je vous convie à le découvrir...
http://www.meancreekmovie.com/index.php

le spectacle de Frank Dubosc Romantique: moins drôle que le premier mais il a des mimiques et des attitudes bien plus marrantes parfois que ses textes ainsi que son petit regard coquin et menteur qui prête à sourire. Complice avec son public, il n'hésite pas à jouer avec lui pour lui faire plaisir mais pour le showman, c'est une autre histoire, c'est écrit, prévu.
Il utilise les mêmes artifices et a toujours du mal à terminer ses sketchs, il cède au remplissage ce qui casse le rythme. La fin du spectacle est inutile: la lettre à son ex.
(je vois d'ici le regard réprobateur et pleuvoir des reproches comme autant de tomates pourries lancées à cette critique de Dubosc, ceux qui ont constaté mon agacement pour la blague d'abominog que je trouvais douteuse, faire éloge(pas vraiment mais je ne déteste pas le comique grisonnant) ici du machiste en puissance)
méééé e e e...ce n'est qu'un personnage pas Frank Dubosc comme Myke Myers n'est pas Austin Powers ni Benny Hill le reflet de l'homme qu'il était...
Comme le disait si bien le psy dans The mask: "Nous portons tous des masques"
Je suis pleine de contradictions mais " ma..! après tout si elle aime ça..."
j'assume et reçois vos tomates pourries....


Batman Begins de Christopher Nolan: Christian Bale est credible en héros masqué. Michael Cain donne vie à Alfred, maître d'hotel fidèle des Wayne et complice de Batman/bruce. Cet acteur a une certaine classe et du charme malgré son âge et au delà de l'interprétation so british qu'il donne du personnage.
Un casting alléchant mais qui n'apporte rien même si il rapporte sans doute dans les tiroirs caisses ou rameute les foules dans les salles obscures.
De belles images mais qui ne resteront pas je pense dans l'histoire du cinéma. Un film d'action assez "classique" qui comprend des scènes de corps à corps entre les ninjas où on s'attend à croiser les tortues mutantes à chaque coin de rues glauques contre le "batman" en gestation. On a droit à une course poursuite trépidante mais en rien excitante entre notre "super" héros et la police. Le film mérite d'être vu sur grande toile pour les fans de ce genre mais les sensations restent mesurées et l'humour est quasiment absent. Christopher Nolan n'évite pas le cliché du sauvetage de l'être aimé et du petit garçonnet. Il flirte avec l'univers de Spiderman & cie de Sam Raimi en superposant notamment Kirsten dunst/Tobey Maguire avec Christian Bale/ Katie Holmes, l'amour impossible de ces couples rendrait ces justiciers humains. L'idée n'a pas évolué, il s'agit ici de la lutte du bien et du mal matérialisée par deux camps: les très méchants(la pègre de Gotham avec à sa tête le leader non charismatique: Falcon"é") et le trio des très sympas.
L'inspecteur Gordon est une sorte de médiateur, un agent de liaison entre les deux forces en présence.
Le jeune homme avant de revêtir "le" costume se cherche, a besoin de tomber très bas pour rebondir et se reconnecter à sa réalité. Il oscille entre le raisonnable(Katie holmes, fille de la femme de chambre des Wayne, sa bonne conscience, qui porte le regard objectif de par sa condition, sa réussite professionnelle et l'amour qu'elle lui porte: ah bon??? ) et la vengeance: doit-il se faire justice? L'homme est à l'entremise du Ying et du Yang, ce qui n'est pas une révélation.
Batman incarne le phénix qui renait de ses cendres.
Le réalisateur nourrit le désir de renouer avec la noirceur des premiers volets burtonnien où Michael Keaton reste sous les traits de ce héros ambigu irremplacable tout du moins à mes yeux.
Un film qui ne vous fera pas sauter sur votre siège ni ne vous laissera un souvenir impérissable...
c'est à vous de voir...

L'Américain de Patrick Timsit ou comment gâcher de la peloche et faire frémir le spectateur.
Sans aucun intérêt ni même divertissant, c'est grotesque et abracadabrantesque.
à oublier d'urgence...

alors ces derniers jours: The Island de Michael Bay(Armagdedon) et bien j'ai été agréablement surprise...je m'attendais à bien pire. En résumé c'est La Revanche des Clones. Le thème principal: le clonage humain. Un film d'action assez efficace sponsorisé par Puma&cie....un spot publicitaire de près de deux heures.
On retrouve les mêmes ingrédients habituels: une course poursuite: normal, un peu pas trop de sexe: presque normal, de gros pétards et ça tire dans tous les sens, ça gigle et ça dépote grave: normal. L'esthétique: préparation des clones hume l'air de Matrix.
Les "clones" principaux sont beaux: normal.
La première partie du film installe l'intrigue, c'est pépére avec une pointe d'humour(les dialogues contribuent à faire sourire mais pour une fois c'est pas normal au sourire) mais ce petit calme avant la tempête est normal! si si!!
Les gens qui vivent dans ce drôle de centre de remise en forme sont tous vêtus de blanc comme des petites cellules.
on a une relation qui se tisse entre un clone et un non clone: un technicien: steeve buscemi= génial: normal!
et au trois quart du film apparait l'élément perturbateur et déclencheur: un insecte(un bug!):normal et après ça part en vrille: normal!
La musique rythme les pics de l'action: normal!
Le deus ex machina intervient à un quart d'heure de la fin, en plein climax: normal! un homme qui se rend compte que tuer c'est mal: normal: 5' de prise de conscience!
A propos de cette prise de conscience: normal? non presque normal.
Il y a des très méchants cupides et des très gentilles victimes: normal.
ras mon commandant! tout est normal!

Alors vu hier: Collision (Crash) de Paul Haggis. Un bon film. Aborde intelligemment un sujet difficile en évitant les pièges de facilité (oh combien présents dans des oeuvres traitant le même sujet). Mention spéciale au génial Don Cheadle. La structure du film me fait penser au Short Cuts d'Altman et à 21 Grammes.
A ciao et take it easy

The Island de Michael Bay

Ou comment passer à côté de son sujet....
En même temps c'est le moins pire film de Michael Bay, qui, en terme de navets, s'y connaît (Bad Boyd, Peral Harbor, Armageddon, The rock) !
Ca se laisse voir mais c'est une resucée de THX-1138 + visuel Minority Report et I Robot (lui aussi à côté du sujet)...

Bof...

Quant à Batman Begins... je reste sur le "Returns", chef d'oeuvre inégalé du genre Comics. Quelques belles idées mais on sent que Nolan a un cahier des charges très précis à remplir...

H2G2 Le Guide du Voyageur Intergalactif de Garth Jennings

Un film assez fendart, qui vaut le coup d'oeil. Le film est récent mais garde toute la saveur des vieilles séries qu'on aime à revisiter.
Le petit robot dodu Marvin vaut le coup d'oeil, un personnage assez truculent qui amène le sourire.
Les dialogues sont décalés, les situations improbables.
Rien que la bande annonce laissait entrevoir de passer un bon moment!
Pour les nostalgiques mais aussi pour les adeptes du non sens.
"paix et amour"

The Jacket de May marbury
ou Chronqiue d'une mort annoncée
un petit bijou qui remporte la palme de ces derniers films visionnés.
C'est surtout la mise en scène et la bande son qui forment un curieux mélange émotionnel qui s'impose comme particularités, qui change un peu la donne habituelle. C'est assez simple, l'histoire est une redite de XXX films avant celui là mais l'atmosphère est pesante et les corps parlent.
Si vous êtes en manque de sensations plus charnelles, à voir!

Sin city de Robert Rodriguez
carrémment génial, très riche visuellement, de bonnes trouvailles, un régal sanguinolant, on croirait tourner les pages d'une bd...et cela en est une!made in frank miller qui dessine des personnages à la marge, ambigus, torturés, sauvages et sentimentaux. Ils sont très bien rendus sur la toile!! ils sont vivants(sans ironie)
ça secoue un peu le palpitant devant l'étalage de cette tripaille: et je vous en remets combien de tranches?
Les dialogues ne font pas dans la dentelle, pas le genre de la maison pour ceux qui connaissent bob!
pas mal d'humour ce qui permet de digérer entre deux coups de sang!
A mon avis, l'éviter serait une erreur.

Constantine de francis lawrence
là par contre on peut éviter. toute fois il y a de la matière à faire frisonner quelques âmes sensibles...très sensibles..très très...
Une pub anti tabac de près de deux heures avec comme égérie Keanu Reeves: notre jeune premier internationnal qui se fend la gueule quand il s'en coince une.
On assiste à du réchauffé par les flammes de l'enfer où les ficelles de la lutte du bien contre le mal sont usées jusqu'à la corde.
Le jeu est sans commentaire: peu importe qui joue les interprètes, n'importe qui aurait fait l'affaire sauf peut-être notre jeune premier qui semble être sorti tout droit de la cuisse pale et maigre à Jupiter. On dirait qu'il vient de naitre. Keanu reeves serait un ange, androgyne, il n'a pas de sexe...appeal?
bref un film qui ressemble à un bazar où on marchande des babioles dérivées à la gloire de dieu.

en deuxième partie de soirée pour ceux qui tiennent jusque là passe sur france 2 Fight Club de David Fincher, si vous ne l'avez pas vu, matez le, les dialogues en valent la peine...pas que!!
(ok je suis amoureuse secrètement depuis un sacré bout de temps de Edward Norton, je le confesse.... :oops: ) mais c'est un film à voir si si....je reste objective!!! :twisted:

las vegas parano bientot un jour dans la semaine sur arte... rater se film culte :-

H2G2, très sympa, dans l'esprit Monty Python (avec qui le scénariste-auteur a d'ailleurs débuté) : conseillé aux amateurs de non-sens !

The Jacket : bof. Du K. Dick revisité sauce mollassonne. Et puis Keira Knightley joue toujours aussi pauvrement.

Sin City : L'un des plus mauvais réalisateurs du monde s'en sort... grâce à Miller (évidemment) et Tarantino (c'est dire). Beau travail visuel mais à quoi bon dirais-je ? Le film raconte mais ne dit strictement rien. Pour ceux qui aime l'aspect visuel d'un film... à la rigueur... mais on est loin de la BD tout de même...

Constantine : Déjà Keanu Reeves (une casserole) et l'histoire, la mise en scène. Un énorme gachis de péllicule... beurk. A la limite "La fin des temps" avec Schwarzy était nettement meilleurs. C'est dire !

Fight Club : à voir si l'on aime les films-arnaques (6eme sens et tout le toutim) soit disant bourrés de sens (tu parles). Chichiteux et pas spécialement provocateur ou innovant sinon que c'est américain avec des stars qui veulent faire underground. Belle mise en scène de Fincher plutôt doué et même si le style vieillit un peu (Seven... Alien 3...) il est plus proche d'un R. Scott que d'un T. Scott... ouf... Quand à Norton il est bien, oui oui...

H2G2, très sympa, dans l'esprit Monty Python (avec qui le scénariste-auteur a d'ailleurs débuté) : conseillé aux amateurs de non-sens !

c'était l'un des projets de Gilliam...

Pour ma part j'ai trouvé H2G2 raté. Il manque quelque chose : manifestement une question de rythme. Il y a quelques bonnes idées mais l'ensemble est finalement très décevant.

Par contre oui j'ai aussi trouvé (comme vous) que Sin City était le petit régal de cet été.

Ciao

Collision de Paul Haggis
Vraiment très bien.
L'illustration de cette planète qui vit ensemble sans se voir, les préjugés que les gens nourrissent sur ce qu'ils méconnaissent, qui finissent par les bouffer, les conduisent à se faire une guerre absurde.

Une société d'individus qui se rejettent mutuellement refusant de se laisser aller au sentiment , repliée sur elle même, elle finit par imploser.

Une société qui se soucie du paraitre, de son image, des cancans mais qui ne s'aime pas vraiment.

ça donne forcément envie de se rentrer dedans un peu plus souvent quand on sort de la séance.
La manière est brutale dans le film car ici il s'agit de provoquer un choc émotionnel, il est "presque" trop tard quand ça se produit!!!

Il faut réapprendre(nous avons perdu le sens du toucher) à se toucher non à se heurter.

L'homme dual peut devenir un héros un jour et le lendemain un criminel par ses actes, par sa manière d'appréhender non seulement le monde mais ceux qui la peuplent peu importe la couleur de votre peau ou votre passé, votre origine.

Ce film est bouleversant.
La mise en scène et le scénario rappellent Short Cuts de Robert Altman qui avait su bien retranscrire ce que les hommes sont capables de faire de pire comme de meilleur, leur comportement, leur attitude face à autrui, leur regret et leur actes manqués, ce que Paul Haggis fait lui aussi très bien ici.
Le rythme est lent ce qui installe un climat pesant, angoissant.
Il insiste sur les regards, le miroir de l'âme. Les destins se croisent, les hommes se déchirent...mentalement ça fait mal!

Celui qui croit se connaitre a encore des choses à apprendre, celui qui croit tout savoir, ne sait rien.

Le réalisateur pousse l'Homme dans ses retranchements sans complaisances, il dresse un portrait juste, actuel de son égoïsme.
Sans mélo, il ne juge point, il constate, à nous de tirer nos conclusions.

A ne pas rater

La Marche de L'Empereur de Luc Jacquet

Ce manchot empereur est vraiment un animal fascinant.
Leur attitude font penser à notre manière d'agir.
De toute façon l'Homme est un animal comme les autres, ce qui le différencie c'est l'usage de la parole, sa conscience et de manger avec des couverts.
Il y a dans ce documentaire des moments très intenses, exemple: la parade nuptiale, ils se calinent avant de se reproduire ou on aurait envie de dire de faire l'amour.
On vit chaque moment, les plus difficles aussi: le froid avec eux, c'est vraiment un plaisir visuel, le spectacle est cruel car c'est la loi de la nature mais il n'existe pas d'ennui.

On va espérer que le film sera à la hauteur du roman fabuleux de Ellroy... mais Josh Harnett, médiocre parmis les pas bons, ne me dit rien qui vaille...

moi ce n'est pas les acteurs qui me posent pbm.
j'ai mal digéré Femme Fatale ou De palma le roi du bricolo!

J’ai découvert Femme Fatale de Brian De Palma quand il est passé à la tv cet été.
j'ai trouvé ça assez mauvais, invraisemblable et grotesque surtout la première partie....la fin est quand même originale mais bon faut se taper deux heures de film avant d'y accéder, c'est long quand ça ne plait pas! ça m'a fait penser à un film de David Lynch sauf que l'organisation spatiale des plans est différente, chacun son style mais le dédoublement de personnalité et la projection mentale y ressemble, on a une blonde qui se fait passer pour une brune, usurpation d'identité. Dans Mulholand Drive, on peut voir deux femmes aux teintes capillaires blonde et brune qui couchent ensemble, Lynch met en image le fantasme (et « les » et « ses » fantasmes), l'étrangeté, la quête de l'identité tout comme dans Lost Highway. Je n'aime pas trop Lynch ni De Palma, il me font un peu le même effet même si ça fonctionne comme un kiss cool.
De Palma adore séparer les plans en deux pour varier les angles de vues, les distances et multiplier les échelles de plans: plongée et contre plongée légère ou surlignée, contre champ....en caméra subjective, on se croirait dans un jeu vidéo. Jolie brin de fille Rebecca Romijn Stamos, bien faite, elle m'a fait penser à Mélanie Griffith dans Body Double du même réa. Au tout début on peut voir l'héroïne coiffée à l'arrière gominée comme la seconde. De plus elles incarnent le fantasme du réa ou subjectivement.
Ce qui est intéressant c'est le rôle du photographe joué par Banderas...tiens tiens le mari de la vieillissante Griffith. L'écran se décompose comme la fresque photographique qu'il crée sur le quartier parisien de Belleville, les plans se fragmentent comme des clichés.
On retrouve le thème du réa, le voyeurisme et le fantasme vu dans Body Double.
Le voir en VO doit être mieux car la VF est à "chier", elle donne un côté lancinant mais à noter que ce n’est peut-être pas du à la langue.

Si on m'invite j'irais peut-être...

J'ai vu l'autre soir La Mémoire dans la peau de doug liman et j'ai eu l'impression de revivre les mêmes sensations et la déconvenue de Femme Fatale.
Tout va trop vite, c'est d'une invraisemblance crasse, très peu de rythme pour un film à suspense.
Matt Damon ne joue pas avec son physique, il est un peu figé pourtant il se bat comme un "bioman"(première séquence où Matt casse la gueule aux flics avec effet de caméra, ma mère s'est exclamée spontanément en pointant du doigt notre petite baraque de foire: "c'est bioman ce mec!" du coup grosse crise de rire pendant tout le reste du film), on dirait un robot...ah mais voilà c'était le but ben autant pour moi alors :silent:
Ce film est aussi intéressant que le glou glou que font mes tortues dans leur aquarium.

Femme Fatale

Evidemment ce film (mineur) de Brian de Palma doit d'abord être apprécié par rapport à sa filmographie... ce n'est pas très commercial comme procédé mais bon, il fait ce qu'il veut, hein... à nouveau le lien avec Hitchcock est très fort (le thème de la blonde froide et fatale - d'où le titre - ainsi que du complot, sans compter les séquences à suspens clairement revendiquées (le final grandiloquant).

La relation au Lynch de "Mulholland Drive" est également explicite (De Palma avouant son admiration pour ce film).

Mais comme je le disais il s'agit surtout d'un film d'auto références assez jubilatoire, surtout visuellement (personnellement je me suis amusé comme un fou à décortiquer la mise en scène - par exemple toutes les montres et horloges sont réglées sur la même heure à partir de la séquence du bain).

Un objet de jouissance pour le cinéphile, élégant, et virtuose mais il faut aimer le style baroque du bonhomme... ce film est également intéressant dans ce sens qu'il offre une sorte de témoignage mortuaire d'un style dont il a fait le tour (d'où l'auto référence).

De toutes façons, De Palma l'a dit lui-même, "Femme Fatale" est un film visuel, point barre... il ne faut pas chercher de scénario bêton.

A ce titre, on peut lui rapprocher "L'esprit de Caïn" (poilante histoire de schizophrénie) dans cette veine de petits films d'un grand maître de la caméra... ce qu'est De Palma. D'une strict point de vu de la mise en scène, il reste un grand (revoyons ce chef d'oeuvre qu'est "L'impasse" pour s'en convaincre).

En ce qui concerne "La Mémoire dans la Peau" c'est quand même faire la fine bouche par rapport à toutes les daubes qu'Hollywood nous envoie... il s'agit un divertissement pas nécessairement abrutissant, un polar de série où le côté BioMan (logique par rapport au rôle d'ailleurs puisqu'il agit par instinct) est nettement en dessous des James Bond et cie. Sans véritable complaisance avec le spectateur, efficace, qui ne révolutionne rien et qui peut décevoir par un traitement un peu trop linéaire d'une intrigue qui devra se déployer sur 3 films (autant de livres). La suite de Paul Greengrass (réalisateur de l'excellent "Bloody Sunday") lui étant très supérieur. Mais en l'état ce film est un très honnête cocktail d'action / suspens / espionnage

Femme Fatale c'est surtout et avnt tout le film de Thierry Arbogast

c'est peut-être ce qui "sauve" (qui peut) le film...

Tiens c'est bizarre, un message a disparu :?: et puis le mien ne s'est pas affiché...