Blier

exactement!
"rabelaisien" me fait penser à La Grande Bouffe de Ferreri! quel O.F.N.I celui là aussi!

et bien calmos est du même tonneau que la grande bouffe dans son esprit jusqu'au boutiste...et l'amertume qui gagne le spectateur derrière les rires par ailleurs francs
pour moi, blier serait le réalisateur français idéal pour une adaptation de Céline: j'adorerais le voir illustrer le Voyage ( mort à crédit me paraît beaucoup plus périlleux), projet que caressa longtemps le vieux sergio Leone

baudelaine a écrit:

exactement!
"rabelaisien" me fait penser à La Grande Bouffe de Ferreri! quel O.F.N.I celui là aussi!

et bien calmos est du même tonneau que la grande bouffe dans son esprit jusqu'au boutiste...et l'amertume qui gagne le spectateur derrière les rires par ailleurs francs
pour moi, blier serait le réalisateur français idéal pour une adaptation de Céline: j'adorerais le voir illustrer le Voyage ( mort à crédit me paraît beaucoup plus périlleux), projet que caressa longtemps le vieux sergio Leone

ta signature est classe !

ta signature est classe !

une punchline culte tirée d'un film qui l'est tout autant pour moi...
toute ma considération ( c'est tout ce que je peux offrir...) à celui ou celle qui trouve son titre: mais je préviens à l'avance que ça n'a rien de très compliqué...

un film de tarantino? au grand zazar pulp fiction or
un film de scorsese: raging bull or taxi driver????
mais raging bull pourquoi pas c'est l'expression "punchline" de ta part qui me fait dire ça ?
un grand moment de ciné ai-je envie de rajouter au passage! un De Niro géantissime!

c'est the big lebowski normalement.

génialissime ce film: décalé et délirant, une perle signée les frères coen!

Pour revenir à Blier, je viens de retrouver une enveloppe sur laquelle j'avais noté quelques répliques de Préparez vos mouchoirs, en vrac:

"ça y est le malheur est arrivé je t'aime" Dewaere à Carole Laure toute à son tricot, qui semble ailleurs.

"J'en ai marre de trimbaler une boudeuse qui sent le renfermé" Depardieu, début du film.

Dewaere:Y'a quand même une question que je me pose...est ce que par hasard 'elle serait pas un peu con?
mine interrogative et dubitative de depardieu
D:Quoi ménage, tricot, c'est que son programme?
Depardieu:C'est pas impossible
D:Un type comme moi je me connais, je peux pas aimer une connasse"
Dewaere et depardieu en train de chuchoter pendant que laure dort.

Il y a un moment très fort aussi que j'aime bien c'est la séquence Mozart et particlurièment la déclaration de Dewaere à Depardieu sur l'Amitié:
"Avant de te rencontrer voilà un type Mozart que j'aurais bien aimer connaitre, c'était mon seul pote, quand je pense à toutes les fois où il m'a sauvé de la déprime"

là Axel si tu me lances sur les dialogues de ce film on n'a pas fini, je les connais par coeur (quasiment)!

- je sais une chose sur les femmes: y'a les grandes emmerdeuses, et les emmerdeuses tout court
- oui, et alors?
- et bien Solange, c'est PAS une emmerdeuse tout court

euh, c'est une boutade, bien sûr

je répondrais à ce Misogynie mise à part. 1969.

album et chanson de Brassens: Misogynie mise à part qui colle bien à mon sens à ces répliques entre Depardieu et Dewaere:

Misogynie à part, le sage avait raison :
il y a les emmerdant's , on en trouve à foison,
En foule elles se pressent.
Il y a les emmerdeus's, un peu plus raffiné's,
Et puis, très nettement au-dessus du panier,
Y'a les emmerderesses.

La mienne, à elle seul', sur tout's surenchérit,
Ell' relève à la fois des trois catégori's,
Véritable prodige,
Emmerdante, emmerdeuse, emmerderesse itou,
Elle passe, ell' dépasse, elle surpasse tout,
Ell' m'emmerde, vous dis-je.

Mon Dieu, pardonnez-moi ces propos bien amers,
Ell' m'emmerde, ell' m'emmerde, ell' m'emmerde, ell' m'emmer-
de, elle abuse, elle attige.
Ell' m'emmerde et j' regrett' mes bell's amours avec
La p'tite enfant d' Mari que m'a soufflé' l'évêque,
Ell' m'emmerde, vous dis-je.

Ell' m'emmerde, ell' m'emmerde, et m'oblige à me cu-
rer les ongles avant de confirmer son cul,
Or, c'est pas callipyge.
Et la charité seul' pouss' sa main résigné'
Vers ce cul rabat-joi', conique, renfrogné,
Ell' m'emmerde, vous dis-je.

Ell' m'emmerde, ell' m'emmerde, je le répète et quand
Ell' me tape sur le ventre, elle garde ses gants,
Et ça me désoblige.
Outre que ça dénote un grand manque de tact,
Ca n' favorise pas tellement le contact,
Ell' m'emmerde, vous dis-je.

Ell' m'emmerde, ell' m'emmerd' , quand je tombe à genoux
Pour cetain's dévotions qui sont bien de chez nous
Et qui donn'nt le vertige,
Croyant l'heure venu' de chanter le credo,
Elle m'ouvre tout grand son missel sur le dos,
Ell' m'emmerde, vous dis-je.

Ell' m'emmerde, ell' m'emmerde, à la fornication
Ell' s'emmerde, ell' s'emmerde avec ostentation,
Ell' s'emmerde, vous dis-je.
Au lieu de s'écrier : "Encor ! Hardi ! Hardi !"
Ell' déclam' du Claudel, du Claudel, j'ai bien dit,
Alors ça, ça me fige.

Ell' m'emmerde, ell' m'emmerd', j'admets que ce Claudel
Soit un homm' de génie, un poète immortel,
J' reconnais son prestige,
Mais qu'on aille chercher dedans son oeuvre pie,
Un aphrodisiaque, non, ça, c'est d' l'utopie !
Ell' m'emmerde, vous dis-je.

Y'a pas à dire, Brassens touchait au génie.

sa chanson n'étant, bien sûr, que de l'humour - mais tourné comme pas deux!

un film de tarantino? au grand zazar pulp fiction or
un film de scorsese: raging bull or taxi driver????
mais raging bull pourquoi pas c'est l'expression "punchline" de ta part qui me fait dire ça ?
un grand moment de ciné ai-je envie de rajouter au passage! un De Niro géantissime!

ah bah non vous vous planter tous! je suis surpris que cette phrase ne dise rien à personne... ou alors je suis le seul à trouver que John McTiernan est un grand réalisateur ( et là je vous donne un indice ainsi que le baton pour me faire battre si certains que je connais fréquente ce topic...)

Piège de Cristal?

C'est dans Prédator, c'est ce que dit Scwharzy au prédator quand il enlève son casque

Ghor a écrit:C'est dans Prédator, c'est ce que dit Scwharzy au prédator quand il enlève son casque

Ah oui exact, et à ce moment l'on voit les quenottes de la bête...

ah ben voilà pourquoi j'ai pas trouvé!(oh l'autre comme elle se la pète!) plus sérieusement jamais vu Prédator, c'est bien?

axel a écrit:ah ben voilà pourquoi j'ai pas trouvé!(oh l'autre comme elle se la pète!) plus sérieusement jamais vu Prédator, c'est bien?

C'est un film d'action plutôt bien troussé, un commando aux prises avec une bête invisible dans la forêt équatoriale. J'aime bien ce genre de films quand la tension est palpable. ça peut te rappeler ALIEN en quelque sorte.

C'est pas très philosophique, c'est pas du Bertrand Blier, mais relativement bien fait pour passer un bon moment de flip, surtout si tu ne l'as pas vu!

C'est un film d'action plutôt bien troussé, un commando aux prises avec une bête invisible dans la forêt équatoriale. J'aime bien ce genre de films quand la tension est palpable. ça peut te rappeler ALIEN en quelque sorte.

C'est pas très philosophique, c'est pas du Bertrand Blier, mais relativement bien fait pour passer un bon moment de flip, surtout si tu ne l'as pas vu!

tout d'abord bravo à Ghor pour son incroyable clairvoyance ( bon d'accord j'en fait trop...)
Ensuite je suis assez d'accord avec ton analyse Vintage, mais je rajouterais quand même à propos de Prédator et de son réalisateur surtout que si tout ceci n'a effectivement rien de philosophique, la puissance et l'efficacité de sa mise en scène ( sens du cadrage qui renvoie une bonne partie - pas tout, hein, ne me faites pas dire ce que je ne pense pas...- de la production internationale au rang d'analphabêtes de la caméra, montage "sans gras" parfois d'une subtilité expérimentale qui n'est pas sans rappeler les grands théoriciens russes ( si! si!) ou la Nouvelle Vague ( ce qui n'est pas nécessairement un gage de qualité ), gestion de l'espace intelligente et audacieuse (cf. Die Hard 3 pour les scéptiques) rendent ses films admirables et fort fréquentables pour qui accordent de l'importance à l'achèvement technique d'un film... Pour en finir avec ça, vu que le topic porte quand même à la base sur le père Blier, je signalerais juste que McTiernan est l'un des réalisateurs les plus "mutilés" par ses producteurs, ce qui n'est pas une preuve de son génie mais un signe évident qu'il reste un auteur passionnant...

Bon, je remets ça avec les punchlines mythiques: dans quel film lit-on ( j'insiste, LIT-on et non ENTEND-on...): "il est la preuve que dans tout arbre généalogique, il y a un gland"? Phrase qui j'en suis sûr, ne déplairait pas au gars Blier ( bah vous voyez que j'en parle, de Blier...)

perso, la perfection technique j'en ai rien à faire puisque Schwarzy est l'un des pires acteurs qui aient jamais vu le jour (logique, vu que c'est un imbécile)

et puis, je préfère un bon scénar mal cadré qu'un film creux bien cadré

De toute façon Schwarzy est l'incarnation à l'écran du guerrier ultime, il peut jouer comme une merde, ça marche!!
Prédator, on lui demande d'être un chef commando, de faire saillir ces muscles et basta...Conan, pareil...

Perso , je préfère un film comme Prédator plutôt que de m'emmerder sur la moitié de la filmo de Blier!

Vintage a écrit:Perso , je préfère un film comme Prédator plutôt que de m'emmerder sur la moitié de la filmo de Blier!

Moi pas. Je préfère, à tout prendre, m'ennuyer en bonne compagnie.

De toute façon les films fantastiques avec des guerriers genre Conan, c'est d'un goût à chier.

Tu m'excuseras de parler crûment, mais ici c'est le thread à Blier.

Moi pas. Je préfère, à tout prendre, m'ennuyer en bonne compagnie.

ET bien tu me permettras de m'eclipser

et puis, je préfère un bon scénar mal cadré qu'un film creux bien cadré

Perso , je préfère un film comme Prédator plutôt que de m'emmerder sur la moitié de la filmo de Blier!

Bon disons que ça fait un partout, la balle au centre...
Perso, je suis plutôt de l'avis de Vintage dans la mesure où, me semble-t-il, si une bonne histoire doit être la base d'un film réussi, elle n'en est que la matière première, brute, que la vision du cinéaste et ses capacités techniques vont transformer en oeuvre supérieure; de plus, je pense sincèrement qu'une mise en scène réussie peut sauver un film scénaristiquement indigent, mais qu'un bon scénar filmé avec les pieds et monté avec des moufles est vain

Tu pense à quels théoriciens russes ou soviétiques...car là je ne vois pas....Predator je dois l'avoir vu à la télé (je paie pas 8,50 euros pour ce genre de film)...pas de souvenir particulier mais si y'a du Eisenstein dans le montage ou le cadrage faudra que je vois ça..

Tu pense à quels théoriciens russes ou soviétiques...car là je ne vois pas....Predator je dois l'avoir vu à la télé (je paie pas 8,50 euros pour ce genre de film)...pas de souvenir particulier mais si y'a du Eisenstein dans le montage ou le cadrage faudra que je vois ça..

ahlala pourquoi tant de mépris envers ce " genre de films"?
je ne pense pas tant à Eisenstein (encore que McTiernan le cite facilement en référence) mais plutôt à Dziga Vertov et surtout Koulechov, voire Tarkovski quand il s'agit des raccords...

Pas de mépris mais une grande indifférence...juste regardable à la télé...mais mon sentiment n'est pas à généraliser...par contre Tarkovski...ouff alors là je suis preneur, Dziga Vertov aussi mais Koulechov je pense ne pas connaître ou alors sans le savoir...mais Tarkovski
Il faudrait comparer sur dvd, scène après scène mais c'est un vrai boulot ça