Musique et étoiles
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Musique et étoiles
Le décès cette semaine d'un des plus grands musiciens français du dernier demi siècle, Hector Zazou, dans la plus scandaleuse INDIFFERENCE des Médias.
"Les anglais ont Peter Gabriel, les américains David Byrne, les français Hector Zazou"
(Jean-François Bizot)
"Les anglais ont Peter Gabriel, les américains David Byrne, les français Hector Zazou"
(Jean-François Bizot)
Lee Harvey Oswald- Langue pendue
- Nombre de messages : 1941
Localisation : Dallas
Date d'inscription : 23/04/2006
Re: Musique et étoiles
Hé oui c'est toujours les meilleurs qui partent les premiers, n'est ce pas Frenchouille ?
Lee Harvey Oswald- Langue pendue
- Nombre de messages : 1941
Localisation : Dallas
Date d'inscription : 23/04/2006
Re: Musique et étoiles
Lee Harvey Oswald a écrit:Hé oui c'est toujours les meilleurs qui partent les premiers, n'est ce pas Frenchouille ?
Bon, alors j'ai l'impression que le forum Xroads n'est pas près de mourir, dans ces conditions;..
Quiet Man- Langue pendue
- Nombre de messages : 1297
Localisation : Plateau de Millevaches
Date d'inscription : 19/03/2007
Re: Musique et étoiles
Quiet Man a écrit:Bon, alors j'ai l'impression que le forum Xroads n'est pas près de mourir, dans ces conditions;..
T'es dur là...au moins de ce coté ci de la musique plouc, les sournoiseries de Frenchouille sur William Sheller l'élevent au rang d'acupuncteur en chef.
Lee Harvey Oswald- Langue pendue
- Nombre de messages : 1941
Localisation : Dallas
Date d'inscription : 23/04/2006
Re: Musique et étoiles
Et si vous nous disiez qui était Hector Zazou, bandes de branleurs?
Hugues- Langue pendue
- Nombre de messages : 10809
Age : 55
Localisation : Manosque
Date d'inscription : 05/04/2005
Re: Musique et étoiles
Hugues a écrit:Et si vous nous disiez qui était Hector Zazou, bandes de branleurs?
Tiens voila une évocation de ce grand compositeur...certes ce n'est pas un artiste très Xroads. Sur que c'est différent de tous les sous Little Bob Story de MCJ banlieusards que vante Frenchouille à longueur de pages mais une musique étrangère à tout principe préexistant, des recherches dans tous les genres musicaux sur les sonorités et les rythmes souvent d'une grande ingéniosité.
"À quoi sert la musique si ce n'est à changer le monde ? "
Telle est la question que se pose et que pose Hector Zazou, compositeur aussi iconoclaste qu’inclassable comme le prouve une carrière riche en expériences aussi diverses que le rock (Barricades), la musique impressionniste (le duo ZNR) ou les traditions africaines (avec Bony Bikaye). Écriture pour cordes, vents, voix classiques ou synthétiseurs, Hector Zazou surprend à chaque nouvelle création illustrant sa passion des mélanges les plus inattendus. Ainsi l’album “Les Nouvelles Polyphonies Corses” (1991 – Victoires de La Musique en 1992) où il a su marier l’art séculaire du chant a capella aux interventions d’artistes contemporains (Jon Hassell, Ryuichi Sakamoto, John Cale, Richard Horowitz, Manu Dibango...). Ainsi “Sahara Blue” (1992) - hommage au poète Arthur Rimbaud - où, aux côtés de certains des musiciens précités, on entend Gérard Depardieu et Richard Bohringer, David Sylvian, Khaled ou Dead Can Dance. Ainsi “Chansons Des Mers froides” (1995) - inspiré par les musiques traditionnelles de l’hémisphère Nord - où se croisent les meilleurs interprètes locaux (Värttina, Tokiko Kato, Vimme Saari, des Inuits et des Shamans) et Suzanne Vega, Björk, Jane Sibbery, Siouxsie Sioux… Ainsi “Lights In The Dark” (1998), voyage aux sources des chants sacrés celtes du XIIe siècle enregistré avec trois des plus belles voix d’Irlande (Katie McMahon, Breda Mayock, Lasairfhiona Ni Chonaola), un chœur gospel et la participation de Mark Isham, Carlos Nuñez, Peter Gabriel…la sortie de l’album sera suivie d’une tournée en France (Cathédrale de Bourges), Italie et Suisse (Montreux Jazz Festival). Écrit avec la chanteuse américaine Sandy Dillon, “12, Las Vegas Is Cursed” paraît en 2001 et marque un retour à l’électricité et l’expérimentation (“une suite de douze morceaux voués à l’implosion et à la prise de risques” – le Monde).
Cette carrière riche et surprenante met en évidence l’aspect pionnier de sa démarche au fil d’albums uniques en leur genre dont le retentissement international confirme sa position de premier plan sur la scène musicale française
En 2003, Hector Zazou écrit une partition originale pour le film “La Passion de Jeanne d’Arc” de Carl- Théodor Dreyer alors qu’est publié “Strong Currents”, un album acoustique de chansons, aboutissement de plusieurs années de travail (avec Jane Birkin, Lisa Germano, Laurie Anderson…), suivi, au printemps 2004 par “L’Absence” (Warner), jumeau électronique du précédent. À nouveau sollicité pour un ciné-mix, il compose une musique originale pour le documentaire de Robert Flaherty “Nanouk L’Eskimau“ (création au Forum des Images à Paris).
Hector Zazou s’affirme aussi concepteur de projets inédits, arrangeur et réalisateur original sollicité pour sa constante capacité d’innovation. Il écrit aussi bien des quatuors à cordes (pour le Balanescu Quartet par exemple) que des partitions destinées à la danse et compose en 98 la musique de la grande fête du football qui ouvrait la coupe du monde.
En tant que réalisateur, il a produit entre autre la chanteuse tibétaine Yung Chen Lhamo (Real World) le joueur de cornemuse galicien Carlos Nunez, deux albums de musique Ouzbek dont “Yol Bolsin” avec la chanteuse Sevara Nazarkhan (toujours pour le label de Peter Gabriel) et celui du groupe italien PGR (Universal) qualifié de chef d’œuvre par la presse transalpine. Quadri{+}Chromies, un CD +DVD, fruit d’une collaboration de deux ans avec le peintre Bernard Caillaud, est sorti en 2006 suivi début 2008 de "Corps Electriques". Son nouvel album "In The House Of Mirrors" - enregistré en Inde - sortira chez Crammed en Septembre 2008.
Lee Harvey Oswald- Langue pendue
- Nombre de messages : 1941
Localisation : Dallas
Date d'inscription : 23/04/2006
Re: Musique et étoiles
Fichtre.
Hugues- Langue pendue
- Nombre de messages : 10809
Age : 55
Localisation : Manosque
Date d'inscription : 05/04/2005
Re: Musique et étoiles
Quelques critiques glanées sur ses 2 dernières créations...
> Quadri+Chromies
Au mouvement abstrait des formes, aux évènements erratiques des couleurs s’associe une musique bruissante, mouvante, hérissée d’incidents, zébrée de décharges sonores, comme hésitant entre la contemplation et l’urgence. La beauté de l’image comme la beauté de la musique semblent de la même manière ne pas se soucier du vocabulaire artistique du moment. L’expérience est hors norme, hors époque.
(Le Figaro)
Il y a presque un siècle Kandinsky racontait que lorsqu’il écoutait de la musique, il voyait des images bouger. Aux sensations nées du son, il associait naturellement des enchevêtrements de couleurs, des danses de lignes, de ronds et de carrés. Caillaud et Zazou sont les petit-fils de Kandinsky…
(Chronicart)
Aux agencements géométriques et couleurs vives qui défilent par bandes verticales ou horizontales répond un environnement sonore délicat plein d’abstractions laptopiennes et acoustiques. Une ouevre à part qui s’écoute et se regarde comme une pièce exposée dans un musée d’art contemporain.
(Coda)
> Strong Currents
Cet album, on a envie de le raconter comme une histoire : mais chacun trouvera la sienne, à l’écoute d’un monde autrement vu, autrement ressenti, autrement reconstruit – entre électro, acoustique, urbain et sacré… sur la planète Zazou riment intime et grands espaces, l’un et l’autre battus de courants revivifiant. Respirez.
(Télérama)
Étrange et beau … arrangements riches, subtiles et parfois décalés… Strong Currents n’hésite pas à allier les instruments les plus classiques et les sonorités les plus déjantées... Résolument intimiste, cet album n’en semble pas moins ouvert sur des horizons immenses, fantasmagoriques et dérivants…
(Keyboards Magazine)
Une larme d’électro doucereuse, une vague d’instruments traditionnels qui se muent en un déluge d’émotions fortes, un peu comme une pastille à la menthe qui continuerait de diffuser son parfum, longtemps après
(Les Inrockuptibles)
L’iconoclaste Zazou revient avec un album qui hache la brume à grands coups de mélopées vocales somptueuses… Incontournable.
(Optimum)
C’est là une oeuvre rare ayant toutes les qualités d’un travail de synthèse longuement mûri… et qui marque l’accession du musicien a un degré de maturité impressionnant
(Octopus)
Le meilleur Zazou ?
(Nouvelle Vague)
À écouter au casque, la tête enfouie sous l’oreiller, les larmes au bord des yeux…
(Presto !)
Assurément le disque le plus féminin de la rentrée par l’un des poètes musicaux les plus inspirés de notre époque…
(Jalouse)]
Et comme toujours, l’ensemble est subtil, pénétrant, inclassable. Zazou reste un maître.
(Start Up)
On écoute son disque Strong Currents comme un lent mouvement sensuel et amoureux, comme une invitation dans les hautes sphères des émotions pures…
(Station Service Strasbourg)
Les larges compositions acoustiques, inclassables – d’Hector Zazou – à la tête d’une sublime collection de voix féminines – peuvent créer, dans demi-obscurité, de voluptueux courants d’air iodé. Le disque s’appelle Strong Currents et c’est très beau.
(Zurban)
Une production imparable, d’une minutie étonnante où rien n’est laissé au hasard crée un univers complexe, à la fois intime et immense. Hector Zazou est fin et sa musique est riche, secrète aussi et cet album pourrait bien devenir un classique du genre.
(New Comer)
Le ton est à la grâce avec son infini cortège d’harmonies amies, sa fluidité et son grand raffinement. Magistralement mis en sons, parfaitement maîtrisé, Strong Currents est un album indispensable… à tous ceux que la musique passionne, aux férus de sensualité vocale et de rigueur harmonique…
(Rolling Stone)
Tendu ici et là de cordes virginales, ce disque repose sur des voix inspiratrices qui, chacune leur tour, rivalisent de pureté et d’angélisme
(Magic)
Enivrant comme une gigantesque tempête d’oxygène
(Courrier Cadres)
> Quadri+Chromies
Au mouvement abstrait des formes, aux évènements erratiques des couleurs s’associe une musique bruissante, mouvante, hérissée d’incidents, zébrée de décharges sonores, comme hésitant entre la contemplation et l’urgence. La beauté de l’image comme la beauté de la musique semblent de la même manière ne pas se soucier du vocabulaire artistique du moment. L’expérience est hors norme, hors époque.
(Le Figaro)
Il y a presque un siècle Kandinsky racontait que lorsqu’il écoutait de la musique, il voyait des images bouger. Aux sensations nées du son, il associait naturellement des enchevêtrements de couleurs, des danses de lignes, de ronds et de carrés. Caillaud et Zazou sont les petit-fils de Kandinsky…
(Chronicart)
Aux agencements géométriques et couleurs vives qui défilent par bandes verticales ou horizontales répond un environnement sonore délicat plein d’abstractions laptopiennes et acoustiques. Une ouevre à part qui s’écoute et se regarde comme une pièce exposée dans un musée d’art contemporain.
(Coda)
> Strong Currents
Cet album, on a envie de le raconter comme une histoire : mais chacun trouvera la sienne, à l’écoute d’un monde autrement vu, autrement ressenti, autrement reconstruit – entre électro, acoustique, urbain et sacré… sur la planète Zazou riment intime et grands espaces, l’un et l’autre battus de courants revivifiant. Respirez.
(Télérama)
Étrange et beau … arrangements riches, subtiles et parfois décalés… Strong Currents n’hésite pas à allier les instruments les plus classiques et les sonorités les plus déjantées... Résolument intimiste, cet album n’en semble pas moins ouvert sur des horizons immenses, fantasmagoriques et dérivants…
(Keyboards Magazine)
Une larme d’électro doucereuse, une vague d’instruments traditionnels qui se muent en un déluge d’émotions fortes, un peu comme une pastille à la menthe qui continuerait de diffuser son parfum, longtemps après
(Les Inrockuptibles)
L’iconoclaste Zazou revient avec un album qui hache la brume à grands coups de mélopées vocales somptueuses… Incontournable.
(Optimum)
C’est là une oeuvre rare ayant toutes les qualités d’un travail de synthèse longuement mûri… et qui marque l’accession du musicien a un degré de maturité impressionnant
(Octopus)
Le meilleur Zazou ?
(Nouvelle Vague)
À écouter au casque, la tête enfouie sous l’oreiller, les larmes au bord des yeux…
(Presto !)
Assurément le disque le plus féminin de la rentrée par l’un des poètes musicaux les plus inspirés de notre époque…
(Jalouse)]
Et comme toujours, l’ensemble est subtil, pénétrant, inclassable. Zazou reste un maître.
(Start Up)
On écoute son disque Strong Currents comme un lent mouvement sensuel et amoureux, comme une invitation dans les hautes sphères des émotions pures…
(Station Service Strasbourg)
Les larges compositions acoustiques, inclassables – d’Hector Zazou – à la tête d’une sublime collection de voix féminines – peuvent créer, dans demi-obscurité, de voluptueux courants d’air iodé. Le disque s’appelle Strong Currents et c’est très beau.
(Zurban)
Une production imparable, d’une minutie étonnante où rien n’est laissé au hasard crée un univers complexe, à la fois intime et immense. Hector Zazou est fin et sa musique est riche, secrète aussi et cet album pourrait bien devenir un classique du genre.
(New Comer)
Le ton est à la grâce avec son infini cortège d’harmonies amies, sa fluidité et son grand raffinement. Magistralement mis en sons, parfaitement maîtrisé, Strong Currents est un album indispensable… à tous ceux que la musique passionne, aux férus de sensualité vocale et de rigueur harmonique…
(Rolling Stone)
Tendu ici et là de cordes virginales, ce disque repose sur des voix inspiratrices qui, chacune leur tour, rivalisent de pureté et d’angélisme
(Magic)
Enivrant comme une gigantesque tempête d’oxygène
(Courrier Cadres)
Lee Harvey Oswald- Langue pendue
- Nombre de messages : 1941
Localisation : Dallas
Date d'inscription : 23/04/2006
Re: Musique et étoiles
Zazou c'était Satie qui rencontre Les Mothers !!
J'ignorais son décès mais la vie est une saloperie elle laisse vivants des salopards qu'on souhaiterait morts et enterrés et plus sûrement oubliés ! Zazou était oublié de son vivant ! Je vais réécouter les albums de ZNR !
J'ignorais son décès mais la vie est une saloperie elle laisse vivants des salopards qu'on souhaiterait morts et enterrés et plus sûrement oubliés ! Zazou était oublié de son vivant ! Je vais réécouter les albums de ZNR !
thiad- Langue pendue
- Nombre de messages : 1235
Date d'inscription : 23/04/2005
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