Nick Cave & The Bad Seeds

Où sont passés les amateurs de Nick Cave dans l'équipe de crossroads ?

Je suis quelque peu surpris de voir la place lui étant accordée dans les colonnes du magazine diminuer à chaque nouvel album :

No more shall we part en 2001 lui avait valu la couv' de compact.
Nocturama en 2003 a motivé une interview pour Crossroads.
Le double album Abattoir blues - The lyre of Orpheus dû partager sa chronique avec Tom Waits et Marianne Faithfull en 2004.
Début 2005 le coffret 3 CD pleins à craquer de b-sides & rareties n'a même pas eu droit à une petite chronique.
Même si ce coffret n'est pas à proprement parler un nouvelle album, le matériel qui s'y trouve justifie tout de même que l'on y attire l'attention des lecteurs.

En plus, à l'heure de la fusion totale entre les partie ciné et zic, Nick Cave (tout comme Tom Waits) fait parti des artistes pouvant prétendre représenter les deux entités du magazine.

Surtout qu'Abattoir Blues / The Lyre of Orpheus est excellent.
Pas écouté les rarities.
(je fais remonter ce petit sujet discretos)

Jean Rhume a écrit:(je fais remonter ce petit sujet discretos)

Heureusement qu'il existe dans âmes charitables qui prennent pitié pour des petits topics isolés.

Jusqu'à la semaine dernière, seuls les topics de countrysong suscitaient des réactions enflamées. Mais depuis la parution du Cross# 34 avec le coup de pouce d'alexandre Cecilia pour le forum, ça s'anime sacrément (alors que countrysong doit être en vacance, à moins qu’un forumeur énervé lui ai fait la peau ).

Coté « à propos du magazine », un topic que j’avais lancé sur le téléchargement n’à eu aucune réponse pendant 3 mois et depuis une réaction de Pascal Samain en début de semaine, il s’est quelque peu emballé (en ce moment, le débat à dévié vers la peine de mort! :pale: )

perso j'ai ét très déçu que M. Blixa quitte le groupe. Le dernier truc que j'ai d'eux sinon c'est sur le Wave Aid dvd où ils jouent "the ship song" avec un nouveau guitariste (son nom m'échappe) et Mick Harvey à la batterie!!!! (sans conway savage et thomas wylder)

Oui, d'ailleurs il y a parfois de bons sujets mais on n'a pas forcément quelque chose à dire dessus. Je trouve que le débat sur l'interdiction des concerts de reggae en raison du caractère homophobe de certaines paroles est très intéressant, et pourtant je sais pas quoi ajouter, si ce n'est que je ne suis ni pour la censure, ni pour laisser des connards dire des horreurs, alors...

Pour revenir au sujet de départ : le coffret B-sides & rareties se présente sous la forme d’un joli produit : boite carton où sont rangés 3 CD pochette dans le même style que abattoir blues / Lyre of Orpheus - je dis ça, mais j’en sais pas grand chose, personnellement je l’ai téléchargé (…légalement, sur e-music, pas la peine de m’envoyer les flics) –
Problème et non des moindres, il ne contient pas de livret ! (ou alors je me suis fait arnaquer par amazon).

Pour le contenu de l’intérieur du dedans, il présente l’avantage de regrouper dans un ordre chronologique le matériel de plusieurs dizaines de singles, EP, Bootlegs, compilations, B.O. de film, éditions japonaises …

Les titres tiennent plutôt bien la route pour des fonds de tiroir, même si le niveau d’intérêt est quelque peu variable. Les versions alternatives de titres déjà publiés en particulier qui représentent environs ¼ des 56 titres proposés.
Les balades comme « the Train Song », « Sail Away » et toutes les outtakes de « Boatman’s Call » n’ont strictement rien à envier à celles présentes sur les albums.
Il y a bien sûr certains titres, comme O’ Malley’s Bar décliné en 4 parties pourtant fascinantes, qui se prêtent moins à des écoutes répétées que d’autre. Mais c’était déjà le cas pour la moitié des « Murder Ballads » pourtant considéré comme un chef d’œuvre.
A mentionner tout de même au rayon des oublies, « to Be By Your Side » (BO du peuple migrateur) et les reprises des Beatles pour la BO de « I am Sam »

Dans l’ensemble, c’est tout de même un bon coffret qui n’est pas réservé qu’aux fans.

y'a une belle activité autour de cave qui se prépare pour fin JANVIER 2007. double dvd avec su j'ai bien compris double cd ( en édition limité ) je renvoi le lien... et vous quel est le meilleur disque de nick CAVE et les seeds ?
moi j'aim bien particulièrement no more shall we part de 2001... parce qu'à l'époque je faisait beaucoup d'aller retour en train l'esprit disloqué par les mots...
le dernier double est sublime aussi... par contre entre les deux NOCTURAMA j'arrive pas à m'y faire je trouve deux trois chansons bonnardes là dedans pas plus
je vous file le lien

http://www.nickcaveandthebadseeds.com/

Tiens, j'avais point fait gaffe à ce post, moi !!!
À chaque fois qu'un disque de Nick Cave, je fais une demande d'interview. Le label, ensuite, fait ce qu'il veut !!! Parfois, ça nous sourit, parfois moins. À noter qu'au moment de la Crossroads Night, j'étais en contact direct avec lui (contact que je dois toujours avoir quelque part), via un pote en commun, mister Chris Bailey, mais à l'époque il était en Russie, c'était le bordel.
Enfin, je suis sûr à 99 % d'avoir annoncé moi-même le "B-Sides" en chronique express. Quand ? C'est une autre histoire…
A+
CG

un pote en commun, mister Chris Bailey

Ben voyons.

Sinon c'est vrai de bonnes interviews dans ce mag' par le dénommé Claude Freilich, qui arrive à chaque fois à obtenir des aveux décisifs.

Nick Cave, il faut lire son roman And The Ass Saw The Angel (jeu de mot Et L'ane/Le cul vit l'Ange, bien dans les manières blasphématoires du livre), Lautréamont chez les péquenods sudistes, ou il me semble avoir soldé le compte de ses obsessions les plus noires, parce qu'après la rédaction de ce récit, ses disques suivants n'ont plus été que du délayage.

flyaway a écrit:et vous quel est le meilleur disque de nick CAVE et les seeds ?

J'adore "the boatman Call", mais je trouve que "Let Love in" représente mieux tout l'univers de Nick Cave.

GOOF a écrit:Enfin, je suis sûr à 99 % d'avoir annoncé moi-même le "B-Sides" en chronique express. Quand ? C'est une autre histoire…
A+
CG

En effet, peu de temps après que j'ai envoyé ce post (le numero suivant certainement), mais vraiment une toute petite chronique. Vous vous ête bien rattrapé avec le très bon papier sur "The Proposition" bien qu'il ne sorte toujours pas en france.

GOOF a écrit:À noter qu'au moment de la Crossroads Night, j'étais en contact direct avec lui (contact que je dois toujours avoir quelque part), via un pote en commun, mister Chris Bailey, mais à l'époque il était en Russie, c'était le bordel.

Aaah! Chris Bailey & Nick Cave - "Bring it On", un grand moment de Nocturama, surtout la parodie des clips de rappeur sur la vidéo.
Rien que pour un tel duo, ça vaudrait le coup de remettre sur la table un act 2 de la Crossroad Night.

Lee Harvey Oswald a écrit:

un pote en commun, mister Chris Bailey

Ben voyons.

Oui, Chris Bailey était venu chanter à la Crossroads Night, sais-tu?

Je sais meme pas ce que c'est que "Crossroads Night", j'ai pas ma carte moi.

Chris Bailey, je l'ai vu se produire une fois en solo devant 15 pékins, encore moins de personnes que les gigs solitaires de son ancien guitariste Ed Kuepper.

Nan c'est le "mon grand poto Chris Bailey" comme ça en passant qui m'a fait sourire.

Bon puisqu'on a élargi ce topic au rock australien, moi je suis aussi un grand fan des Triffids.

Et aussi des Easybeats, dont certaines chansons dans les années 60 dépassaient en qualité celles des Pretty Things et autre Who.

Lee Harvey Oswald a écrit:Je sais meme pas ce que c'est que "Crossroads Night", j'ai pas ma carte moi.

La Crossroads Night est une initiative qu'avait prise Christophe Goffette, d'inviter une quarantaine/cinquantaine de musiciens pour jouer une nuit à l'Olympia le 18 juin 2004. La liste des musiciens avait de quoi mettre l'eau à la bouche, c'était un casting de rêve. Si je la trouve quelque part je l'ajouterai ici. Tous les musiciens jouèrent gratuitement, Goof leur ayant juste payé les frais de voyage, hôtel et resto. Ce fut mémorable (ça a duré de 8h du soir jusqu'à 4 ou 5h du matin). Hélas la salle ne fut pas aussi comble qu'on l'espérait, et Goof n'est pas rentré dans ses frais. Si bien qu'il n'y a pas eu de Crossroads Night #2. Il faut dire qu'organiser ça tout seul, c'est casse-gueule. Hein, Goof?

PS: voici quel était le casting (à enlever: Bob Geldorf et Alice Texas qui ne sont finalement pas venus, et à en ajouter d'autres probablement, mais là de suite, ça me revient plus).

Hi there,
Pour l'histoire du "un pote en commun", je ne vois pas quoi dire d'autre. Je n'ai pas dit "un ami". Je considère que quelqu'un que j'ai vu une trentaine de fois en vingt ans, avec qui j'ai bu des coups, passé des nuits, etc. est un pote. je n'ai pas spécialement l'habitude d'étaler mes relations comme des trophées. Certains d'entre vous me prendraient d'ailleurs pour un beau menteur si je me permettais de lister "mes potes", justement.
Fin de la parenthèse :
Pour ce qui est de la crossroads night. Je peux apporter des précisions. J'ai prévu très précisément 72.000 euros. Ce qui explique donc que je n'ai pas spécialement envie de remettre le couvert tous les quinze jours.
Le concert a duré précisément 8 h 35 minutes, et il y a eu en tout et pour tout 70 musiciens sur scène. Ce devait être 69, mais Ken Stringfellow (Posies, Big Star et aussi claviers de REM, sans oublier sa carrière solo) m'a appelé le matin même et s'est donc ajouté.
Sauf oubli, il y avait aussi, dans le désordre complet : Gary Louris (Jayhawks), Elliott Murphy, Little Bob, une reformation de Shakin' Street (avec Nono de Trust en second lead guitar, en plus de Ross The Boss donc), Van Wilks, Jason Ringenberg, Johan Asherton, Tristan et Christian Décamps, Bean Weaver, Neal casal, Richard Julian, Eric Ambel (ex-Del Lords, actuel Yayhoos, également guitariste de Steve Earle), Mary-Lee's Corvette, Jenifer Jackson, Phil May (Pretty Things), Beverly Jo Scott, Blackfire, Dan et Chris Brodie, Chris Bailey, Thomas Brun, Jesus Volt, Carmine Appice et Tim Bogert (+ Vanilla Fudge au grand complet), Kevin Salem, Arthur Brown, Mother Superior, Terry Lee Hale, Chris Wilson et Dirty Ray…
Pas mal, même si, bien sûr, on peut toujours rêver mieux (d'ailleurs, si seconde Crossroads Night il y a, elle sera "encore mieux")…
A+
CG

n'empêche ce cave moi ilme fout les j'tons
ma femme peut pas le blairer... j'avais entrepris la lecture de l'âne... putain faut s'accrocher... j'ai les deux livres avec les paroles traduites en français " king ink 1 & 2 " - je trouve son écriture magnifique - the mercy seat une des plus poignante chanson que j'ai entendu - et avec la voix de cash ça le fait !

Arthur "Crazy World" Brown ou un homonyme ?

Il devient quoi Johan Asherton, il a aligné une série d'excellents disques dans les années 80-90 mais aucun ne s'est vendu, le pauvre.

Lee Harvey Oswald a écrit:Il devient quoi Johan Asherton, il a aligné une série d'excellents disques dans les années 80-90 mais aucun ne s'est vendu, le pauvre.

Il a sorti un très bel album en 2005, Amber Songs, joue de temps en temps au Klub, rue Saint Denis et sera à la Pomme d'Eve le 18 janvier pour l'hommage à Townes van Zandt avec Terry Lee Hale, en première partie de Richard Dobson.

Son site : http://asherton.hinah.com/news/

Lee Harvey Oswald a écrit:Arthur "Crazy World" Brown ou un homonyme ?

Celui de Crazy World. Que je n'ai jamais écouté, d'ailleurs - sans vouloir me vanter.

Sur le myspace de Johan Asherton, des odes vibrionnantes à d'autres écroulés magnifiques Townes Van Zandt, Nikki Sudden et Dominique Laboubée.

http://www.myspace.com/johanasherton

le nouvel opus est sorti
live
double cd
double dvd
chez les bonnes cremeries