Les années 80
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Re: Les années 80
Alors je dirais que chez Quiet Man , il doit y'avoir éventuellement du Bashung, du U2, du Texas.
J'ai l'impression d'avoir tout faux, mais bon, c'est mon choix.
J'ai l'impression d'avoir tout faux, mais bon, c'est mon choix.
Hugues- Langue pendue
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Re: Les années 80
Moi je parierais pour un Barbra Streisand (la grosse cote), Diana Ross et le troisième entre Police et Elton John.
Lee Harvey Oswald- Langue pendue
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Re: Les années 80
Lee Harvey Oswald a écrit:Moi je parierais pour un Barbra Streisand (la grosse cote), Diana Ross et le troisième entre Police et Elton John.
Bon, là il y en a deux... Barbra Streisand, à part "Woman in Love" en duo avec Barry Gibb, je ne connais pas vraiment.
Le dernier est le même disque que les 3 autres, étonnant, non?
Quiet Man- Langue pendue
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Re: Les années 80
Bashung, en revanche, je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas un seul de ses disques... J'ai toujours aimé, même avant "Oh Gaby"...
Quiet Man- Langue pendue
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Re: Les années 80
Quiet Man a écrit:Lee Harvey Oswald a écrit:Moi je parierais pour un Barbra Streisand (la grosse cote), Diana Ross et le troisième entre Police et Elton John.
Bon, là il y en a deux... Barbra Streisand, à part "Woman in Love" en duo avec Barry Gibb, je ne connais pas vraiment.
Le dernier est le même disque que les 3 autres, étonnant, non?
Je ne comprends rien.
Hugues- Langue pendue
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Re: Les années 80
Hugues a écrit:Quiet Man a écrit:Lee Harvey Oswald a écrit:Moi je parierais pour un Barbra Streisand (la grosse cote), Diana Ross et le troisième entre Police et Elton John.
Bon, là il y en a deux... Barbra Streisand, à part "Woman in Love" en duo avec Barry Gibb, je ne connais pas vraiment.
Le dernier est le même disque que les 3 autres, étonnant, non?
Je ne comprends rien.
Normal Hugues. J'ai oublié un "sur". Les 4 titres que je possède sont sur le même disque...
Quiet Man- Langue pendue
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Re: Les années 80
Là je me réécoute mes compiles au casque et je me rééééégale. "Amoureux solitaires" notamment, à cette seconde, c'est une merveille absolue.
Je me demande quels sont mes titres préférés parmi les 96 retenus. "Amoureux solitaires" est probablement dans le Top 10. Et cette façon de chanter de Buzy sur "Dyslexique", c'est inimitable. Dire que je ne connaissais pas du tout ce titre il y a quelques semaines...
Je me demande quels sont mes titres préférés parmi les 96 retenus. "Amoureux solitaires" est probablement dans le Top 10. Et cette façon de chanter de Buzy sur "Dyslexique", c'est inimitable. Dire que je ne connaissais pas du tout ce titre il y a quelques semaines...
Hugues- Langue pendue
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Re: Les années 80
La magie de Kim Wilde sur "Cambodia": cette voix... curieusement, une voix qui correspond à son visage aux joues pulpeuses, ses larges yeux bleus... son chant semble sangloter, c'est une mer de plaintes qui monte par vagues.
Une marée de larmes, et dans le fond, on entend un synthé qui carillonne comme des clochettes... ça m'évoque la curieuse sensation de l'enfant qui ne sait pas encore distinguer le malheur, et lui trouve quelque attrait, car l'enfant s'attache à tout, par instinct de survie.
Oui, voilà tout ce que peut faire sentir la musique, telle chanson répudiée sous de stricts critères intellectuels. Ecouter de la musique, ça n'a rien à voir avec la lucidité, mais tout à voir avec la mémoire.
Maintenant: "Tout pour la musique" de France Gall, dont chaque syllabe est lancée en l'air comme une bulle de savon. Cette voix de France Gall véhicule de réels frissons, c'est physique. C'est un chant tactile. Cette chanson, en substance, dit que la musique aide à vivre, à se sentir bien dans une existence qui n'est pas toujours facile.
Combien est-on à ne pouvoir se passer de musique? Des millions... (et c'est peu dire que j'en fais partie!)
Une marée de larmes, et dans le fond, on entend un synthé qui carillonne comme des clochettes... ça m'évoque la curieuse sensation de l'enfant qui ne sait pas encore distinguer le malheur, et lui trouve quelque attrait, car l'enfant s'attache à tout, par instinct de survie.
Oui, voilà tout ce que peut faire sentir la musique, telle chanson répudiée sous de stricts critères intellectuels. Ecouter de la musique, ça n'a rien à voir avec la lucidité, mais tout à voir avec la mémoire.
Maintenant: "Tout pour la musique" de France Gall, dont chaque syllabe est lancée en l'air comme une bulle de savon. Cette voix de France Gall véhicule de réels frissons, c'est physique. C'est un chant tactile. Cette chanson, en substance, dit que la musique aide à vivre, à se sentir bien dans une existence qui n'est pas toujours facile.
Combien est-on à ne pouvoir se passer de musique? Des millions... (et c'est peu dire que j'en fais partie!)
Dernière édition par Hugues le Mer 22 Sep - 0:38, édité 1 fois
Hugues- Langue pendue
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Re: Les années 80
"Il tape sur des bambous" de Philippe Lavil: c'est pas un horrible cliché à écouter de loin, c'est une chanson qui se vit de l'intérieur, lumineuse et pleine de vibrations, pendant trois minutes. Les harmonies procurent un réel bien-être, ce bien-être qu'on trouve dans les îles lointaines, une certaine joie de vivre, exprimée plus poétiquement par Brel dans "Les Marquises".
"Can't take my eyes off of you": une chanson qui est du deuxième degré (version disco), mais musicalement diffuse une joie immédiate, légère, éclatante, très proche des joyaux de Bacharach et Dionne Warwick. Le rythme binaire est accessoire.
"Can't take my eyes off of you": une chanson qui est du deuxième degré (version disco), mais musicalement diffuse une joie immédiate, légère, éclatante, très proche des joyaux de Bacharach et Dionne Warwick. Le rythme binaire est accessoire.
Dernière édition par Hugues le Jeu 14 Avr - 10:14, édité 1 fois
Hugues- Langue pendue
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Re: Les années 80
J'apprécie dix fois mieux la musique au casque qu'aux enceintes, je précise, bien qu'ayant testé les effets de ma compile aux enceintes, sachant que le destinataire n'écoute pas la musique au casque. Les effets diffèrent quelque peu, aux enceintes on prend plus de distance, tandis qu'au casque on se noie dans le cosmos.
La douce voix de F-R David sur "Words" exprime tant de choses. La peine, la frustration, le désir, le romantisme interne... tout ce qu'un adolescent n'ose jamais dire. Et c'est symbolique ce qu'il raconte, comme George Harrison: il exprime sa sensibilité par des sons, parce qu'il na pas "le verbe". Son inspiration est carrément la même que celle des "Mots bleus" de Christophe. D'ailleurs, j'imagine très bien Christophe chanter ça.
La douce voix de F-R David sur "Words" exprime tant de choses. La peine, la frustration, le désir, le romantisme interne... tout ce qu'un adolescent n'ose jamais dire. Et c'est symbolique ce qu'il raconte, comme George Harrison: il exprime sa sensibilité par des sons, parce qu'il na pas "le verbe". Son inspiration est carrément la même que celle des "Mots bleus" de Christophe. D'ailleurs, j'imagine très bien Christophe chanter ça.
Hugues- Langue pendue
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Re: Les années 80
La géniale façon qu'a Boy George de s'approprier les vertus du reggae pour le mêler à sa pop européenne, toute en pâleur cosmopolite. Culture Club créait là quelque chose (l'a t-on retrouvé ailleurs? aucun exemple ne me vient à l'esprit).
"L'aventurier": la guitare des Shadows mêlée aux synthés, une musique nerveuse et colorée, le son des années 80 dans toute sa splendeur. Ce qui est réussi ici, c'est la mélodie exploitée sous plusieurs motifs rythmiques et sonores, procédé qu'Indochine réitérera sur nombre de chansons suivantes (dommage que les textes aient été si gênants dans leurs thèmes pro-ado).
"Billie Jean": le genre de chanson qu'on peut écouter cent fois au bas mot. Au passage, le remaster de l'album Thriller est un must, je ne crois pas avoir un CD avec un meilleur son dans toute ma compacthèque.
"L'aventurier": la guitare des Shadows mêlée aux synthés, une musique nerveuse et colorée, le son des années 80 dans toute sa splendeur. Ce qui est réussi ici, c'est la mélodie exploitée sous plusieurs motifs rythmiques et sonores, procédé qu'Indochine réitérera sur nombre de chansons suivantes (dommage que les textes aient été si gênants dans leurs thèmes pro-ado).
"Billie Jean": le genre de chanson qu'on peut écouter cent fois au bas mot. Au passage, le remaster de l'album Thriller est un must, je ne crois pas avoir un CD avec un meilleur son dans toute ma compacthèque.
Hugues- Langue pendue
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Re: Les années 80
"99 luftballons" de Nena, un bijou de rock Blondiesque en diable, avec cette façon d'y aller au punch, ce synthé secondant les guitares. Et l'allemand a rarement été aussi sexy.
Hugues- Langue pendue
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Re: Les années 80
Marrant d'observer que ce qu'on appelle l'afro-beat, l'aventure d'artistes blancs du côté africain, s'observait déjà dans l'aventure d'immigrés africains aux USA, car "Où sont passées les gazelles" de Lizzy Mercier Descloux, c'est très proche du zouk ou du folklore louisianais, finalement.
"Self control": la voix incroyablement sexy de Laura Branigan, qui articule ses notes en ouvrant à peine les lèvres, cette voix forte qui n'a pas besoin d'en rajouter, fait preuve de l'aplomb des reines, de la majesté des Sphynx... d'ailleurs, le Sphynx est si unique qu'il ne s'accorde pas au pluriel. Cette voix grave, à peine cassée... "à peine", à prendre dans les deux sens. Allez, je me la repasse: cette intro à la guitare électrique qui tronçonne, et cette voix d'entrée enrobée d'orgue synthétique, scintillant comme une pléïade... cette voix qui sillonne, lance des rubans comme des gymnastes. Cette voix sonne et creuse l'espace à coups de truelle, implacablement, jusqu'à l'hypnose. Allez, je me la repasse! Cette chanson pourrait durer des heures... elle passe trop vite, à peine le temps d'écrire trois lignes...
N'avez-vous jamais été frappé par la différence du temps qui passe entre l'audition et l'expression écrite? Je suis convaincu qu'il se passe dix fois plus de choses dans ce qu'on perçoit que ce qu'on en retient et exprime postérieurement. Notre mémoire n'en retient que le cinquième, et nos pauvres mots ne traduisent pas le cinquième de ce que nous percevons et ressentons.
Allez, je me la repasse! "Self control": une perfection dont il nous faudrait plusieurs journées pour parler... et qui nous enseigne qu'il faut être humble devant l'accident artistique. Humble infiniment... comme l'artiste lui-même devant son art, créateur et spectateur.
"Self control": la voix incroyablement sexy de Laura Branigan, qui articule ses notes en ouvrant à peine les lèvres, cette voix forte qui n'a pas besoin d'en rajouter, fait preuve de l'aplomb des reines, de la majesté des Sphynx... d'ailleurs, le Sphynx est si unique qu'il ne s'accorde pas au pluriel. Cette voix grave, à peine cassée... "à peine", à prendre dans les deux sens. Allez, je me la repasse: cette intro à la guitare électrique qui tronçonne, et cette voix d'entrée enrobée d'orgue synthétique, scintillant comme une pléïade... cette voix qui sillonne, lance des rubans comme des gymnastes. Cette voix sonne et creuse l'espace à coups de truelle, implacablement, jusqu'à l'hypnose. Allez, je me la repasse! Cette chanson pourrait durer des heures... elle passe trop vite, à peine le temps d'écrire trois lignes...
N'avez-vous jamais été frappé par la différence du temps qui passe entre l'audition et l'expression écrite? Je suis convaincu qu'il se passe dix fois plus de choses dans ce qu'on perçoit que ce qu'on en retient et exprime postérieurement. Notre mémoire n'en retient que le cinquième, et nos pauvres mots ne traduisent pas le cinquième de ce que nous percevons et ressentons.
Allez, je me la repasse! "Self control": une perfection dont il nous faudrait plusieurs journées pour parler... et qui nous enseigne qu'il faut être humble devant l'accident artistique. Humble infiniment... comme l'artiste lui-même devant son art, créateur et spectateur.
Hugues- Langue pendue
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Re: Les années 80
"Débranche!" - cette chanson est belle comme une lessiveuse. Sans déconner: elle tourne et vous êtes pris dedans.
On dira ce qu'on voudra: Michel Berger avait besoin d'une chanteuse. Rien de ce qu'il a créé n'aurait pu avoir tant d'allure et de justesse sans France Gall. Une rencontre, encore. Croyez-vous vraiment que "Cézanne peint" aurait été si bleu sans ce chant d'une infinie délicatesse? Croyez-vous vraiment que ces abysses sonores auraient paru si tendres sans cette voix glissée subrepticement parmi le fredonnement nocturne des lucioles?
On dira ce qu'on voudra: Michel Berger avait besoin d'une chanteuse. Rien de ce qu'il a créé n'aurait pu avoir tant d'allure et de justesse sans France Gall. Une rencontre, encore. Croyez-vous vraiment que "Cézanne peint" aurait été si bleu sans ce chant d'une infinie délicatesse? Croyez-vous vraiment que ces abysses sonores auraient paru si tendres sans cette voix glissée subrepticement parmi le fredonnement nocturne des lucioles?
Hugues- Langue pendue
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Re: Les années 80
Hugues a écrit:Croyez-vous vraiment que ces abysses sonores auraient paru si tendres sans cette voix glissée subrepticement parmi le fredonnement nocturne des lucioles?
s'agissant de Cezanne, j'aurais plutôt évoqué les cigales...
johnny99- Langue pendue
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Re: Les années 80
johnny99 a écrit:Hugues a écrit:Croyez-vous vraiment que ces abysses sonores auraient paru si tendres sans cette voix glissée subrepticement parmi le fredonnement nocturne des lucioles?
s'agissant de Cezanne, j'aurais plutôt évoqué les cigales...
A vrai dire ce ne sont ni les lucioles ni les cigales qu'on entend doucement fredonner certaines nuits d'été - qu'est-ce donc?
ça me fait penser qu'il y a des bêtes qui font "tut! tut!" toutes les nuits d'été ici, et je n'ai jamais su déterminer si c'étaient des oiseaux ou des insectes. Le saurais-tu, toi qui est de la région?
(oui, vous êtes bien dans le sujet "années 80" )
Hugues- Langue pendue
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Re: Les années 80
Moi quand je pense aux années 80, je pense à la rivalité new wave vs funk, 25 ans plus tard, je suis définitivement Funk!
As-tu exploré le phénomène, Hugues? je n'en vois pas beaucoup dans ta compil, et ça ne se limite pas à Kool and the gang!
cette rythmique basse-batterie, une pure merveille! et ce riff de gratte qui vient à 2'28 et se répète, comme si keith richards était entré dans la pièce!
le riff de basse le plus pompé de l'histoire date de 1981!
Un titre d'une efficacité redoutable, ça!
là, ce sont les choeurs qui font la différence
Il a dû prendre en droits d'auteurs le créateur de cette ligne de basse!
Ma préférée, y'a tout la dedans, j'aime même le synthé, c'est dire!
En cherchant j'ai trouvé ce titre, pas vraiment funk, mais la voix de Smokey y est sublime (pléonasme!), et la mélodie imparable!
As-tu exploré le phénomène, Hugues? je n'en vois pas beaucoup dans ta compil, et ça ne se limite pas à Kool and the gang!
cette rythmique basse-batterie, une pure merveille! et ce riff de gratte qui vient à 2'28 et se répète, comme si keith richards était entré dans la pièce!
le riff de basse le plus pompé de l'histoire date de 1981!
Un titre d'une efficacité redoutable, ça!
là, ce sont les choeurs qui font la différence
Il a dû prendre en droits d'auteurs le créateur de cette ligne de basse!
Ma préférée, y'a tout la dedans, j'aime même le synthé, c'est dire!
En cherchant j'ai trouvé ce titre, pas vraiment funk, mais la voix de Smokey y est sublime (pléonasme!), et la mélodie imparable!
johnny99- Langue pendue
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Re: Les années 80
Lipps Inc (Funkytown), Indeep (Last night a DJ saved my life), Diana Ross (Upside down, avec les musiciens de Chic), Michael Jackson (Billie Jean), voilà déjà des morceaux de disco/funk que j'aime bien. Par contre, pas mal d'autres trucs que je n'aime pas dans le genre. Lionel Ritchie, par exemple, me laisse de marbre.
Difficile d'avoir des préférences... mais j'aime particulièrement la pop à synthé genre "Amoureux solitaires" (le style Elli et Jacno) comme je l'ai dit plus haut. Et tous ces trucs très années 80 avec des effets de synthé un peu space, qui se scotchent aux souvenirs genre "Souvenir" d'OMD justement, ou "Flash in the Night" de Secret Service.
Ah, et puis ce disco qui FLIRTe avec la dance électronique, style futur que curieusement je n'aime que dans ses prémices... Bobby O faisait-il du funk blanc?
Après, il y a leschanteurs chanteuses... au-delà des genres, il ne t'aura pas échappé que j'ai totalement flashé sur Amii Stewart, Irene Cara ou Laura Branigan...
Difficile d'avoir des préférences... mais j'aime particulièrement la pop à synthé genre "Amoureux solitaires" (le style Elli et Jacno) comme je l'ai dit plus haut. Et tous ces trucs très années 80 avec des effets de synthé un peu space, qui se scotchent aux souvenirs genre "Souvenir" d'OMD justement, ou "Flash in the Night" de Secret Service.
Ah, et puis ce disco qui FLIRTe avec la dance électronique, style futur que curieusement je n'aime que dans ses prémices... Bobby O faisait-il du funk blanc?
Après, il y a les
Hugues- Langue pendue
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Re: Les années 80
Un petit préambule à ma compile...
Sur la requête d'un nostalgique des années 80...
Première interrogation: qu'est-ce que "les années 80"? Est-ce que ça veut dire quelque chose, musicalement parlant? Il y a eu tant de musiques diverses dans cette décennie, comme pour les autres d'ailleurs.
Mais j'ai bien entendu: les succès qu'on entendait à la radio, et qu'on voyait à la télé aussi surtout, car les années 80 ont vu le règne des vidéo clips – et quels! Que l'on pense à "Thriller", "Marcia baila", "Libertine" et bien d'autres (curieusement, aucun d'eux n'est sur cette compilation en 5 CDs!). On ne manquait pas d'imagination.
Ayant le même âge que le destinataire, il ne me fut pas difficile de me remémorer la moitié des succès, non que je les aie personnellement suivis de près à l'époque, mais j'ai une petite soeur, âgée d'un an et demi de moins que moi, qui passait plein de cassettes enregistrées je ne sais comment, probalement des copines de lycée... Fatalement, ces musiques, réécoutées plus tard sur YouTube, me rappelèrent l'univers de mon adolescence, âge des découvertes, où l'on se cherche encore un peu.
Beaucoup de musiques gaies, rythmées, avec le son des synthés, faites pour danser. Un esprit qui sera vivement critiqué la décennie suivante, où l'on blâmera la superficialité de ces années "de fête" (mais qu'est-ce qu'on fêtait, au fait? L'arrivée du sida? A moins qu'on l'exorcisait...) pour redevenir plus sérieux (le grunge, le chanteur de Nirvana qui se suicide, etc).
Au vu des 96 titres choisis pour cette rétrospective, sur des critères forcément arbitraires, hormis que ce furent tous des succès entendus dans les hits parades de tout pays, n° 1 ("Joe le taxi" de Vanessa Paradis resta 7 semaines au sommet en France! Et ma foi, réécouté aujourd'hui, c'est un petit bijou...) ou n° 40, il n'y a pourtant pas de quoi rougir, loin s'en faut. Personne n'a échappé au fameux Top 50 de Marc Toesca en France. Tous les ados ont regardé ça (même ceux qui, comme moi, écoutaient plutôt Jacques Brel et Léo Ferré). Il y avait des choses franchement pas géniales (euh, "allez viens boire un p'tit coup à la maison" de Licence IV? Honte à moi, je me souviens même de leur nom!!), mais il y avait tant de choses, et c'est bien de laisser les gamins faire leur tri. Il ne faut jamais mépriser le succès d'une chanson. Il faut être humble devant certaines choses qui nous dépassent. Ton prochain est ton frère, lecteur, et on est toujours le con de quelqu'un!
Au vu des 96 titres de cette rétrospective disais-je (avais-je fini ma phrase?), mon sentiment est que ce qu'on appelle "les années 80" se situe surtout entre 83 et 85 (ou 82 et 86 en élargissant), en plein coeur de la décennie. 80-82, c'est encore un peu la fin des années 70, avec des bidouillages futuristes, des restes de disco, de musique soul. 86-89 (le dernier CD) annonce un peu déjà les annes 90, avec un parfum de fête qui se dissipe, mais aussi des musiques qui, à défaut d'être moins gaies, deviennent plus belles. 83-85, c'est un peu comme un été qui aurait duré trois ans. Trois années sabbatiques, où l'on éprouve le besoin de danser, d'exploser, de séduire. Même si Niagara et France Gall dominent le panorama ici proposé (en toute légitimité, égard à leur régularité dans la qualité), c'est plutôt Jeanne Mas, en France, qui incarne les années 80, mais aussi Mylene farmer et les Rita Mitsouko, grands absents de cette compile, pour cause de CDs non remastérisés (ce fut un des critères de sélection: une bonne qualité sonore des CDs à partir desquels fut gravé le présent florilège – car oui, en ces temps de MP3, je fais partie des oiseaux rares qui collectionnent encore les Cds. Je vais bientôt pouvoir ouvrir une boutique d'antiquités).
Des commentaires à la pelle et pêle-mêle sur les morceaux choisis?
D'abord, des stats: il y a ici 52 voix féminines, 43 voix masculines, et 1 mixte (Indeep, néanmoins dominé par le féminin). Les années 80 auraient-elles vu émerger les artistes féminines? Certainement, mais il faut dire aussi que je suis moi-même davantage porté sur les chanteuses que les chanteurs, ceci expliquant peut-être cela.
Autres stats: 40 titres français, 55 titres anglo-saxons, 1 titre allemand (l'irrésistible "99 luftballons" par Nena, qui au passage avait aussi sorti une version en anglais, mais la version allemande est bien meilleure, ne serait-ce que parce qu'avec Nena l'allemand fut rarement aussi sexy!). Mais sachez que F-R David et son sublime "Words" (carton mondial) est français! Sachez aussi que beaucoup d'artistes européens ont chanté en anglais (les suédois A-ha, les allemands Scorpions, les belges Vaya con Dios, etc), sans parler des univers musicaux qui, pour le coup, ont été cosmopolites tous azimuts dans cette décennie un peu folle... Ainsi la française Lizzy Mercier Descloux, qui avait fait carrière aux Etats-Unis, avant d'explorer l'Afrique et de sortir un album sur des rythmes africains (Zulu Rock), obtenant à sa plus grande surprise le succès avec "Mais où sont passées les gazelles?". Artiste qui nous a quitté en 2004 après s'être retiré en Corse pour se consacrer à l'écriture et à la peinture.
Chaque chanson a une histoire, une origine. Au hasard: "Bette Davis eyes", chanson tellement 80's, est à l'origine une chanson un peu country de Jackie De Shannon (égérie des années 60). "Can't get my eyes off of you", tube disco, avait été un succès des Four Seasons à la fin des années 60 (rythme disco en moins, bien sûr).
Quand je me suis mis à envisager de faire cette compilation, j'avais en tête les cassettes de ma soeur. Je savais déjà ce qui allait être incontournable: Culture Club, Indochine, Michael jackson, Eurythmics, Bonnie Tyler, Irene Cara, The Police, Bananarama, Madonna, Cyndi Lauper, Laura Branigan, Bronski Beat, Depeche Mode, U2, Modern Talking, The Cure, Cock Robin...
Après, j'ai dû chercher sur le net pour me rafraîchir la mémoire, et j'ai trouvé une mine sur le site intitulé Flash 80, où sont répertoriés tous les succès de la décennie par année. Cela m'a permis non seulement de me rafraîchir la mémoire à un point insoupçonné (des trucs que j'avais complètement oubliés, et qui m'ont RENDU la mémoire, dirais-je, de vraies madeleines Proustiennes!), mais aussi carrément de faire des découvertes, de choses dont je ne me souvenais pas du tout, et parmi ces découvertes, même de vrais coups de coeur. Ainsi le projet de cette compile prit vie sous forme de réelle passion. Il y a quelques semaines, je ne connaissais pas "Dyslexique" de Buzy, ni des groupes comme Go-Go's ou The Flirts, dont j'adore le son.
Dans 80% des cas, les redécouvertes, réécoutées après tant d'années, furent un réel bonheur. Auparavant, Jeanne Mas ne signifiait pas grand-chose pour moi, aujourd'hui, je trouve "Toute première fois" irrésistible, le rythme, le son, le chant, et le style de cette chanteuse magnétisante qui savait très bien bouger sur scène (ou sur un plateau télé). Il en va de même pour Luna Parker, Desireless, Partenaire Particulier, Jean-Pierre Mader, Vanessa Paradis, Philippe Lafontaine (qui peut résister à "Coeur de loup"?), Jesse garon, Axel Bauer (aussi incroyable que ça puisse paraître, le mythique "Cargo" est introuvable en CD aujourd'hui, hormis sur une compile 4 CDs consacrée aux... années 80, qui m'a d'ailleurs été très utile pour faire la mienne, notamment au rayon des succès français). Car oui, j'ai acheté des Cds pour faire cette compile, et je les ai achetés pour moi, d'abord, parce que ce fut un vrai plaisir que d'enrichir ma CD-thèque de musiques d'une décennie que j'avais un peu négligée jusqu'ici.
Au départ, ma sélection de chansons incontournables des années 80 demandaient... 10 CDs! Cela me parut beaucoup, et je me suis fixé une limite à 5. Quelque part ça valait mieux, car il faut savoir que la qualité sonore des CDs disponibles sur le marché est très variable, et même carrément honteuse en ce qui concerne les premières éditions CDs parues à la fin des années 80 et au début des années 90. Evitez comme la peste tout CD non remastérisé daté d'entre 1987-1994, en gros. Leur son est ridiculement faible et maigre, sans ampleur, sans volume, sans éclat. C'est pénible d'écouter un chef d'oeuvre comme "Marcia baila" dans de telles conditions.
Quelque part aussi, la compilation idéale des années 80, ce serait plutôt en DVD, car les années 80 virent éclore les vidéo-clips, et certaines chansons prennent toute leur dimension en images. Ceux qui vécurent les années 80 ont probablement des images des clips en tête en écoutant certaines chansons: cela fait partie de leur charme et de leur cachet.
Un dernier mot (sinon je vais écrire un bouquin – et pourquoi pas??): les 96 titres de ce patchwork ont été ordonnés avec la plus scrupuleuse chronologie, à quelques rares exceptions près, où je n'ai su retrouver avec précision ni certitude le mois de sortie (comme "Succès fou" de Christophe, par exemple). Ce qui est absolument certain est l'année de sortie, par contre. Et dans 95% des cas, la chronologie est au mois près, quand ce n'est pas au jour près! Ceci me paraissait primordial pour le repère, et le repaire, des souvenirs, même si nos souvenirs sont liés à des contextes d'écoute beaucoup plus hasardeux, souvent indépendants des dates de sorties officielles.
De toute façon, 96 titres c'est si peu! Nous n'avons même pas ici le cinquième de la musique des années 80. Il manque tant de choses (où est Prince?). Laissons donc le hasard faire son office, et la musique nous enivrer. Et que commence le jeu des préférences. Moi je suis friand d'"Amoureux solitaires". Et vous?
Hugues- Langue pendue
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Re: Les années 80
Tu as écrit ce texte juste pour le forum ou le destines-tu à d'autre(s) espace(s) d'expression?
johnny99- Langue pendue
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Date d'inscription : 25/05/2005
Re: Les années 80
Non, je l'ai écrit juste pour accompagner les compiles, pour exprimer comment j'en suis venu à les concevoir et réaliser. J'envisage de le donner au destinataire avec les compiles. Puis je l'ai aussi reproduit sur le forum en pensant que c'était éclairant. Pourquoi?
Sûr que l'idéal serait une compile de clips, en fait, et sans le problème de qualité des supports.
Mais quand on a un livret illustré comme celui de l'album d'Irene Cara, on ne regrette pas d'être un CD-maniaque non plus.
Et je vous raconte pas les photos de Lio sur la réédition CD de son premier album... (chez ZE Records, label d'époustouflante qualité).
Sûr que l'idéal serait une compile de clips, en fait, et sans le problème de qualité des supports.
Mais quand on a un livret illustré comme celui de l'album d'Irene Cara, on ne regrette pas d'être un CD-maniaque non plus.
Et je vous raconte pas les photos de Lio sur la réédition CD de son premier album... (chez ZE Records, label d'époustouflante qualité).
Hugues- Langue pendue
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Date d'inscription : 05/04/2005
Re: Les années 80
Hugues a écrit:Non, je l'ai écrit juste pour accompagner les compiles, pour exprimer comment j'en suis venu à les concevoir et réaliser. J'envisage de le donner au destinataire avec les compiles. Puis je l'ai aussi reproduit sur le forum en pensant que c'était éclairant. Pourquoi?
A cause de l'encadré qui doit signifier que tu l'as copié et pas saisi d'une traitre dans la fenêtre.
En même temps j'ai eu des difficultés à rendre un devoir de préparation d'agreg en ligne, je n'ai pas la même facilité que toi à pondre un texte aussi long sur commande!
johnny99- Langue pendue
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Date d'inscription : 25/05/2005
Re: Les années 80
johnny99 a écrit:Hugues a écrit:Non, je l'ai écrit juste pour accompagner les compiles, pour exprimer comment j'en suis venu à les concevoir et réaliser. J'envisage de le donner au destinataire avec les compiles. Puis je l'ai aussi reproduit sur le forum en pensant que c'était éclairant. Pourquoi?
A cause de l'encadré qui doit signifier que tu l'as copié et pas saisi d'une traitre dans la fenêtre.
En même temps j'ai eu des difficultés à rendre un devoir de préparation d'agreg en ligne, je n'ai pas la même facilité que toi à pondre un texte aussi long sur commande!
En fait, je l'ai copié-collé depuis Word et mis en citation délibérément pour lui donner l'allure d'une page. C'est juste un souci de clarté et de mise en page de ma part, donc.
Pour ce qui est des textes de commande, je ne suis pas forcément doué pour ça, au contraire, je marche à l'inspiration, et je dois absolument aimer ou avoir envie de faire ce que je dois faire pour le faire bien. Je marche à la passion. Le texte ci-dessus du reste, personne ne me l'avait demandé, j'ai juste eu envie de le faire. J'ai d'ailleurs encore envie d'élaborer, de justifier mes choix, de donner quelques infos sur chaque artiste... car évidemment, les choix des titres sont pointilleux! Par exemple, "I'm Still Standing" d'Elton John, "Holiday" de Madonna, ou "Girls Just Want to Have Fun" de Cyndi Lauper (qui viennent de défiler entre mes oreilles), je pense que c'est ce que chacun d'eux a fait de mieux... Pour Elton et Cyndi, c'est de l'ordre de l'immédiateté, comme les Beatles ont fait leur "She Loves You" (peut-être ce qu'ils ont fait de mieux aussi, avec "Help!"). Pour "Holiday", c'est un titre terriblement dansant, remarquablement conçu pour en rendre le groove irrésistible, là c'est plutôt digne d'un James Brown.
La personne qui m'avait demandé une compile des années 80 ne s'attendait pas à 5 CDs, et me propose de me payer. J'ai refusé bien sûr, d'autant que cette personne s'est proposée de m'aider à déménager (oui, je suis en plein déménagement en ce moment... Je vais habiter dans la vieille ville, à deux pas de la radio où je travaillais! Peut-être l'occasion de refaire quelques émissions régulières? )
Hugues- Langue pendue
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Date d'inscription : 05/04/2005
Re: Les années 80
Le thème de "Partenaire particulier" (la chanson) prenait un contre-pied totalement révolutionnaire pour l'époque dans la chanson: c'est une chanson anti-romantique, le protagoniste en a marre des amours platoniques ou impossibles, et c'est pas le Sida qui va scléroser le désir...
Bien sûr, on avait déjà eu des exemples anti-romantiques dans la chanson, avec Dutronc et ses Play-Boys par exemple, et on en trouvera du plus beaufesque (Elmer Food Beat...), mais avec cette chanson de Partenaire Particulier (le groupe), c'est quelque chose de plus profondément juste qui se passe: le rejet d'une frustration très ancrée aux années 80. Ils apparaissaient en costumes-cravates étriqués, image déjà proposée par certains artistes du post-punk, et avouaient chercher une "partenaire particulière, débloquée, pas trop timide, et une bonne dose de savoir-faire". L'effet, avec le travail aux synthés, arriva au bon moment. Il y a un truc social, dans la pop, qu'on ne devrait pas négliger.
Pendant ce temps-là, Indochine (avec lesquels on les confond souvent - jusqu'à la parodie des Inconnus mélangeant les deux caricatures) développerait le thème inverse (une sorte d'abstinence romantique?) avec moins de subtilité.
Bien sûr, on avait déjà eu des exemples anti-romantiques dans la chanson, avec Dutronc et ses Play-Boys par exemple, et on en trouvera du plus beaufesque (Elmer Food Beat...), mais avec cette chanson de Partenaire Particulier (le groupe), c'est quelque chose de plus profondément juste qui se passe: le rejet d'une frustration très ancrée aux années 80. Ils apparaissaient en costumes-cravates étriqués, image déjà proposée par certains artistes du post-punk, et avouaient chercher une "partenaire particulière, débloquée, pas trop timide, et une bonne dose de savoir-faire". L'effet, avec le travail aux synthés, arriva au bon moment. Il y a un truc social, dans la pop, qu'on ne devrait pas négliger.
Pendant ce temps-là, Indochine (avec lesquels on les confond souvent - jusqu'à la parodie des Inconnus mélangeant les deux caricatures) développerait le thème inverse (une sorte d'abstinence romantique?) avec moins de subtilité.
Hugues- Langue pendue
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Localisation : Manosque
Date d'inscription : 05/04/2005
Re: Les années 80
je viens de jeter un oeil sur le site flash 80
Pour 1980 je retiens :
bqshung-gaby
lio-amoureux solitaire
lipps inc-funky town
OMD-enola gay
donna summer-upside down
jona lewie-stop the cavalry
sparks-when i'm with you
springsteen-hungry heart
robert palmer-looking for clues
voulzy-surfing jack
toute la page 3 sauf barbelavie (allez voir!)
moon martin-bad news
bowie-ashes to ashes
diana ross-i'm coming out
brothers johnson-the stomp
palmer-johnny and mary
queen-another one bites the dust
stevie wonder-master blaster
...
déjà plus d'une vingtaine de titres rien que pour une année, elle risque d'être longue ma compil!!
Pour 1980 je retiens :
bqshung-gaby
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johnny99- Langue pendue
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