Quelques livres qui vous ont marqué
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Yves Gitton
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Re: Quelques livres qui vous ont marqué
[quote="invitée"]
Je préfère que tu achètes du YACOUB (et tu ne sera pas déçu).... James est à l'abri du besoin pour de nombreuses générations !!!!
bottleneck a écrit:invitée a écrit:Ai acheté lundi vite fait un coffret de 3 Pelecanos (c'était au poids !!!) : King Suckerman, Suave comme l'éternité, Funky guns...
tu m'dis mon Bottle si j'ai bien choisi ????
Impeccable! Un coffret directos! Toi, tu fais confiance au moins ! Pourvu que ça te plaise...gasp ! Y a t-il un triple album de James Taylor que je puisse t'imiter .[/quote
Wait and see !!!!
Je préfère que tu achètes du YACOUB (et tu ne sera pas déçu).... James est à l'abri du besoin pour de nombreuses générations !!!!
Americana- Langue pendue
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Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Donc reprenons :
Manuel Scorza : Roulements de tambour pour Roncas
Cette ouvrage réalise la prouesse de réunir à la fois une littérature épique, très poétique, lorgnant parfois sur le fantastique, et ce qu’on appelerait aujourd’hui à la télévision du docu-fiction. Scorza, décédedans un accident d’avion en 1983 (c’est pour la petite histoire mais ça ne signifie rien du tout) raconte l’écrasement d’un village du plateau andin par l’armée et “l’horreur économique“… mais il s’agit des années 50. Et le lieu, les personnages sont plus qu’insiprés de la réalité. Des noms ont été changés pour éviter quelques menus problèmes avec la justice…
Au départ, donc, des paysans survivant tant bien que mal, sur un terre ingrate, écrasés par le vent, le soleil, un juge et médecin tout-puissant (si puissant et si craint que personne n’ose ramasser une piècette tombée de sa poche, anecdote qui vaut un chapitre introductif d’un symbolisme et d’une puissance exceptionnelle), et bien sûr le grand proprio du coin ; bref, la vie a un sérieux avant-goût de mort.
Surgit alors une cloture,de nulle part, qui traverse les terres, les enserre, les séparent, coupe les villages, repart à l’horizon. Interdiction, impossibilité de la franchir. Elle est propriété d’une société américaine qui miradorise les terres que chacun jusqu’alors et depuis des millénaires, traversait librement.
Les bêtes crèvent. Les habitants quasi. La révolte, perdue d’avance, de l’ultime désespoir, les achèvera.
La force très originale de ce roman est que Scorza a le don d’accompagner chacun de ses personnages comme s’il se tenait à ses côtés. Il ne s’agit pas d’une simple chronique sociale : l’auteur se plonge dans leurs pensées et, pour les comprendre, donne autant d’importance au réel que, par exemple, aux croyances locales, parce qu’elles aussi expliquent le comportement de chacun.
Le style se situe donc à mi-chemin entre la littérature sud-américaine baroque et néo-réaliste d’une part et, d’autre part, le récit engagé. Un drôle de mix de Borgès, Garcia Marquez, Reed et Traven, en quelque sorte.
Bien entendu, une part d’humour est toujours présente, une ironie, qui exprime tout ce qu’il reste à l’homme abattu pour se rire de la vanité des puissants. Tout comme le premier chapitre, la chute de ce livre est totalement inattendue dans la forme et d’une virtuosité narrative rare.
Puis, quatre lignes, dont je préfère ne rien dire, ajoutées par le traducteur, me semble-t-il, rappellent violemment que la littérature n’est pas qu’un acte gratuit.
Je suis d’autant plus enthousiaste que j’ai lu ce bouquin alors que je ne me souvenais plus l’avoir acheté… et qu’il a été un choc véritable, comme on en a un, peut-être deux par an quand on a de la chance. Ce n’est pas un livre facile mais c’est, assurément, un de ces bonheurs qui font aimer et haïr l’humanité à la fois.
Manuel Scorza : Roulements de tambour pour Roncas
Cette ouvrage réalise la prouesse de réunir à la fois une littérature épique, très poétique, lorgnant parfois sur le fantastique, et ce qu’on appelerait aujourd’hui à la télévision du docu-fiction. Scorza, décédedans un accident d’avion en 1983 (c’est pour la petite histoire mais ça ne signifie rien du tout) raconte l’écrasement d’un village du plateau andin par l’armée et “l’horreur économique“… mais il s’agit des années 50. Et le lieu, les personnages sont plus qu’insiprés de la réalité. Des noms ont été changés pour éviter quelques menus problèmes avec la justice…
Au départ, donc, des paysans survivant tant bien que mal, sur un terre ingrate, écrasés par le vent, le soleil, un juge et médecin tout-puissant (si puissant et si craint que personne n’ose ramasser une piècette tombée de sa poche, anecdote qui vaut un chapitre introductif d’un symbolisme et d’une puissance exceptionnelle), et bien sûr le grand proprio du coin ; bref, la vie a un sérieux avant-goût de mort.
Surgit alors une cloture,de nulle part, qui traverse les terres, les enserre, les séparent, coupe les villages, repart à l’horizon. Interdiction, impossibilité de la franchir. Elle est propriété d’une société américaine qui miradorise les terres que chacun jusqu’alors et depuis des millénaires, traversait librement.
Les bêtes crèvent. Les habitants quasi. La révolte, perdue d’avance, de l’ultime désespoir, les achèvera.
La force très originale de ce roman est que Scorza a le don d’accompagner chacun de ses personnages comme s’il se tenait à ses côtés. Il ne s’agit pas d’une simple chronique sociale : l’auteur se plonge dans leurs pensées et, pour les comprendre, donne autant d’importance au réel que, par exemple, aux croyances locales, parce qu’elles aussi expliquent le comportement de chacun.
Le style se situe donc à mi-chemin entre la littérature sud-américaine baroque et néo-réaliste d’une part et, d’autre part, le récit engagé. Un drôle de mix de Borgès, Garcia Marquez, Reed et Traven, en quelque sorte.
Bien entendu, une part d’humour est toujours présente, une ironie, qui exprime tout ce qu’il reste à l’homme abattu pour se rire de la vanité des puissants. Tout comme le premier chapitre, la chute de ce livre est totalement inattendue dans la forme et d’une virtuosité narrative rare.
Puis, quatre lignes, dont je préfère ne rien dire, ajoutées par le traducteur, me semble-t-il, rappellent violemment que la littérature n’est pas qu’un acte gratuit.
Je suis d’autant plus enthousiaste que j’ai lu ce bouquin alors que je ne me souvenais plus l’avoir acheté… et qu’il a été un choc véritable, comme on en a un, peut-être deux par an quand on a de la chance. Ce n’est pas un livre facile mais c’est, assurément, un de ces bonheurs qui font aimer et haïr l’humanité à la fois.
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Catfish a écrit:Donc reprenons :
Manuel Scorza : Roulements de tambour pour Roncas
Je suis d’autant plus enthousiaste que j’ai lu ce bouquin alors que je ne me souvenais plus l’avoir acheté… et qu’il a été un choc véritable, comme on en a un, peut-être deux par an quand on a de la chance. Ce n’est pas un livre facile mais c’est, assurément, un de ces bonheurs qui font aimer et haïr l’humanité à la fois.
Voilà qui donne envie, encore un titre pour mon petit carnet !!!!!
Merci Cat.
Americana- Langue pendue
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Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Believe me… Je te le rembourse en bons d’achatsde bière d’abbaye si tu n’aimes pas…
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
bottleneck a écrit:Catfish a écrit:Bottleneck, je voudrais bien te répondre, mais là faut vraiment que je bosse. Hé ! Tu sais quoi (même si ça n’a rien de rien à voir avec Autin-Grenier) : moi, j’aime bien les Brèves de comptoir… Une de mes préférés :
Si les cons volaient, tu… Non… T’es tellement con que tu ne décollerais même pas.
Cette "puissante" et très ancienne maxime, qui appartient à Audiard, a été recopiée dans les brèves de comptoir apparemment .
Il me semble que la maxime d'Audiard c'est "Si les cons volaient, tu serais chef d'escadrille", c'est dans un polar avec Gabin si je me rappele bien
Donc "Si les cons volaient, tu… Non… T’es tellement con que tu ne décollerais même pas", ca serait bien une brève de comptoir
Ghor- Langue pendue
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Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Je pense même que cette réplique maintes fois utilisée vient d'une chanson des années 30 . Elle a fait partie du répertoire d'un chansonnier dont le nom est tombé dans l'oubli . Il faudrait aller poser la question aux petits-enfants d'Ouvrard ou interroger l'oncle de Pierre Tchernia .
Yves Gitton- Langue pendue
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Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Bottle je n'ai pas encore eu l'occasion de te le dire, mais ton avatar
me fait énormément penser à un livre, qui fait partie de mes préférés, SMOKE BROOKLYN BOOGIE de Paul Auster (il a été également porté à l'écran avec l'excellent Hervey Keitel).
Il me rappelle vraiment l'ambiance du livre, la solitude du vieux brooklyn...
C'est quoi ton avatar au juste, tu m'expliques ?
me fait énormément penser à un livre, qui fait partie de mes préférés, SMOKE BROOKLYN BOOGIE de Paul Auster (il a été également porté à l'écran avec l'excellent Hervey Keitel).
Il me rappelle vraiment l'ambiance du livre, la solitude du vieux brooklyn...
C'est quoi ton avatar au juste, tu m'expliques ?
Dernière édition par le Mer 5 Avr - 12:07, édité 1 fois
Americana- Langue pendue
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Date d'inscription : 14/12/2005
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Son avatar me fait penser à la BD et au film GHOST WORLD!
Vintage- Langue pendue
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Date d'inscription : 07/04/2005
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
il me semble que son avatar est tiré du film de Wim Wenders Don't come knocking(on peut le voir écrit en tout petit).
Le film est d'ailleurs fortement coloré dans les tons de bleu de rouge comme sur l'image de Bottleneck.
Le film est d'ailleurs fortement coloré dans les tons de bleu de rouge comme sur l'image de Bottleneck.
fucking axel- Langue pendue
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Localisation : alsace
Date d'inscription : 08/04/2005
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Ben j'vais attendre la confirmation de notre Slide, euh pardon Bottle !
Americana- Langue pendue
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Localisation : on the road again
Date d'inscription : 14/12/2005
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Oui bien sur, Axel . C'est une photo du film "don't come knocking" de Wenders que tu avais eu la bonne idée de nous envoyer sur le forum, il ya quelques mois . Je les ai appréciées et gardées . Elles nous rappelaient des tableaux d'Edward Hopper. Je me souviens de ce film de Paul Auster, en deux parties . L' autre partie étant réalisée par un autre réalisateur, dont j'ai oublié le nom (asiatique ?) Je vais chercher . Dans cette boutique de cigares à Brooklyn , des habitués passaient et évoquaient leurs vies, faisaient leur numéro, je me souviens de Lou Reed . J'avais beaucoup aimé .
Yves Gitton- Langue pendue
- Nombre de messages : 961
Localisation : OISE
Date d'inscription : 02/06/2005
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Wayne wang (réa et scénariste Hong-Kongais) a réalisé les deux films: SMOKE d'après le roman de Paul Auster et il co-réalise avec l'écrivain une suite intitulée BROOKLYN BOOGIE(c.f Americana) inférieure d'après moi au premier, j'ai gardé Smoke et j'ai effacé B.B.
On peut voir jouer Jim Jarmush, William Hurt...etc
Sur le lien ci-dessous on peut lire les secrets de tournage et notamment l'origine du projet du roman de Auster au film de Wang..
http://www.allocine.fr/film/anecdote_gen_cfilm=13086.html
Paul Auster quand a lui a réalisé seul Lulu on the Bridge avec Harvey Keitel et Mira Sorvino dans les rôles principaux, H.K qui est déjà le perso principal des films S et B.B de Wayne Wang.
je ne cite bien entendu pas de tête, je viens de chercher les infos.
Je connaissais les films mais je ne me rappelais pas les détails.
On peut voir jouer Jim Jarmush, William Hurt...etc
Sur le lien ci-dessous on peut lire les secrets de tournage et notamment l'origine du projet du roman de Auster au film de Wang..
http://www.allocine.fr/film/anecdote_gen_cfilm=13086.html
Paul Auster quand a lui a réalisé seul Lulu on the Bridge avec Harvey Keitel et Mira Sorvino dans les rôles principaux, H.K qui est déjà le perso principal des films S et B.B de Wayne Wang.
je ne cite bien entendu pas de tête, je viens de chercher les infos.
Je connaissais les films mais je ne me rappelais pas les détails.
fucking axel- Langue pendue
- Nombre de messages : 1325
Localisation : alsace
Date d'inscription : 08/04/2005
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Pour une fois les films rendaient bien l'ambiance du bouquin, du Brooklyn chéri si cher à Paul Auster !
D'ailleurs en parlant de lui, son dernier Brooklyn foolies est superbe ! moins noir qu'à l'accoutumée et même porteur d'un sacré optimisme, c'est assez rare chez cet auteur (sauf dans Monsieur Vertigo qui est un hymne au courage, au rêve, à la croyance, à l'espoir....).
D'ailleurs en parlant de lui, son dernier Brooklyn foolies est superbe ! moins noir qu'à l'accoutumée et même porteur d'un sacré optimisme, c'est assez rare chez cet auteur (sauf dans Monsieur Vertigo qui est un hymne au courage, au rêve, à la croyance, à l'espoir....).
Americana- Langue pendue
- Nombre de messages : 1084
Age : 61
Localisation : on the road again
Date d'inscription : 14/12/2005
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Les Fêtes Galantes de Verlaine, l'été de mes seize ans. J'ignore si quelqu'un peut avoir une idée de l'effet que m'ont fait ces poèmes, au niveau de leur forme, de leur univers, de leur musique, sinon bien sûr d'autres personnes qui ont également été infiniment charmées par ces poèmes. En tout cas, pour moi le mot poésie prend tout son sens avec ces poèmes.
Mais aussi avec ceux de Rimbaud et Baudelaire.
Excusez-moi d'être original.
Mais aussi avec ceux de Rimbaud et Baudelaire.
Excusez-moi d'être original.
Hugues- Langue pendue
- Nombre de messages : 10809
Age : 55
Localisation : Manosque
Date d'inscription : 05/04/2005
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Ah oui: je m'éloigne du topic mais je voulais dire aussi que le mot poésie, pour moi, prend aussi tout son sens avec "Le Plat Pays" de Jacques Brel, que j'élis d'ailleurs chanson française du vingtième siècle (tant qu'on y est, je vais me gêner...), en rappelant qu'une chanson ça s'écoute, et que donc c'est un enregistrement, et que le caractère de l'interprétation est peut-être plus important que tout le reste.
Hugues- Langue pendue
- Nombre de messages : 10809
Age : 55
Localisation : Manosque
Date d'inscription : 05/04/2005
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Tu ne m'en a pas reparlé acho mais tu devrais être très réceptif aux textes de Gabriel ? enfin je le sens comme cela, mais je me trompe peut-être.
Americana- Langue pendue
- Nombre de messages : 1084
Age : 61
Localisation : on the road again
Date d'inscription : 14/12/2005
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Merdouille, je ne trouve plus le topic BD!
Enfin bref , je lis une BD MAGNIFIQUE!!! les dessins de Rozinsky sont au delà du superbe...je suis absolument sur mon cucul...
Cette BD c'est: LA VENGEANCE DU COMTE SKARBEK
magnifique!!
Enfin bref , je lis une BD MAGNIFIQUE!!! les dessins de Rozinsky sont au delà du superbe...je suis absolument sur mon cucul...
Cette BD c'est: LA VENGEANCE DU COMTE SKARBEK
magnifique!!
Vintage- Langue pendue
- Nombre de messages : 2008
Localisation : Bourgogne
Date d'inscription : 07/04/2005
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Americana a écrit:Tu ne m'en a pas reparlé acho mais tu devrais être très réceptif aux textes de Gabriel ? enfin je le sens comme cela, mais je me trompe peut-être.
Je n'ai pas encore eu l'occasion de lui porter une réelle attention, bien qu'ayant passé deux ou trois chansons de l'album qu'on a à la radio. Apparemment c'est un parolier respecté, et assez connu (mon entourage à la radio semble le connaître assez bien).
Hugues- Langue pendue
- Nombre de messages : 10809
Age : 55
Localisation : Manosque
Date d'inscription : 05/04/2005
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Alors tu me donneras ton sentiment si un jour tu approfondis ton écoute ?
Americana- Langue pendue
- Nombre de messages : 1084
Age : 61
Localisation : on the road again
Date d'inscription : 14/12/2005
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Americana a écrit:Alors tu me donneras ton sentiment si un jour tu approfondis ton écoute ?
Bien sûr - je le ferais même rien que pour toi :flower:
Hugues- Langue pendue
- Nombre de messages : 10809
Age : 55
Localisation : Manosque
Date d'inscription : 05/04/2005
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
Merci, mais tu sais on doit pas être des milliers à l'apprécier, ça se saurait.
Americana- Langue pendue
- Nombre de messages : 1084
Age : 61
Localisation : on the road again
Date d'inscription : 14/12/2005
Re: Quelques livres qui vous ont marqué
L'annuaire du commissariat.
non, j'déconne
non, j'déconne
Hugues- Langue pendue
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Age : 55
Localisation : Manosque
Date d'inscription : 05/04/2005
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