RON SEXSMITH

Release Date Announced for Ron's New Album

As you may have heard, the title of Ron's long-awaited new album will be Long Player, Late Bloomer. The album will be out throughout Europe on Monday, February 28, 2011.

Produced by Bob Rock (Metallica, Bon Jovi and Michael Bublé), Long Player, Late Bloomer was recorded in Los Angeles, Toronto and Vancouver during the first few months of 2010. The album features a star-studded cast of musicians backing up Ron in the studio, including guitarist Rusty Anderson (Paul McCartney), bassist Paul Bushnell (Elton John, No Doubt), keyboardist Jamie Edwards (Aimee Mann) and drummer Josh Freese (Devo, Nine Inch Nails).

- You know what? I'm happy.

Ma chanson préférée du nouvel album. Il est assez effarant de voir Ron ramer d'un point de vue rythmique, il ne parvient pas, dans cette version acoustique, à mettre les mots dans le tempo. La version sur l'album de ce point de vue est parfaite, et a dû être beaucoup travaillée pour atteindre tant de fluidité (au point qu'on croirait la mélodie appliquée aux mots, alors qu'en fait Ron avait la mélodie en tête et s'est efforcé de la mettre en mots...).

Néanmoins, dans cette version acoustique qui ressemble à un premier jet et qui surprend ses deux partenaires (au point de leur faire briller les yeux), il y a l'immédiate beauté d'une mélodie collée à l'émotion d'un propos, et la présence d'un Ron à la mélancolie pesante qui lui ressemble: il ne s'est jamais senti à l'aise où qu'il soit. On retrouve bien là l'humeur plaintive qui le caractérise de façon intime, et dominait Other Songs comme un ciel maladif. Mais en évoluant vers un ton plus autobiographique et direct depuis Blue Boy, Ron a peut-être perdu de son charme. Il lui manque un décor. La singularité du malaise avait besoin de garder ses distances et de laisser planer le mystère, à moins d'être explorée jusqu'au concept album.

Le nouvel album de Ron Sexsmith sortira le 4 février. Quelques signes annoncent le chef d'oeuvre: Une pochette en pâté, un précédent album raté, et une production de Mitchell Froom. Tenez-le vous pour tapé sur un clavier Packard Bell.

Bonne année 2013, Hugues...

A la tienne, Homme Calme.

T'as vu de la lumière, t'as laissé un mot.

Dialogue d'un film cité de mémoire:

- Tu pourrais enlever ton manteau
- Pourquoi faire?
- On dirait qu't'es en visite...
- Mais on est tous en visite: on arrive, on repart... tu crois vraiment qu'ça vaut la peine d'enlever son manteau?

À l'heure où je suis passé, j'étais déjà en pyjama et j'écoutais Flatt & Scruggs, un duo qui promet...

Ouah l'autre, il met un pyjama...

Ah oui, pourquoi un pyjama, à rayures, à fleurs ou à pois? Toi tu n'en mets jamais, jamais tu ne mets de pyjama...

Non Monsieur, moi dès que l'occasion m'est donnée je me balade tout nu, afin d'exposer à la vue de tous la beauté de mes organes génitaux.

Sexsmith, c'est le forgeron du sexe... Ce dialogue est donc d'une grande logique...

Et on est sur le forum d'Xroads.

Comme je l'ai déjà sans doute raconté plusieurs fois ici, j'ai découvert Ron Sexsmith avec l'album Whereabouts en 1999, dont je suis vite devenu fan. Et on dira ce qu'on voudra, il existe une magie particulière avec chaque album, chaque période, chaque phase créative. Et lorsque je découvre ce document enregistré sur le plateau de Nulle Part Ailleurs à l'époque de la sortie de Whereabouts, les qualités mélodiques "pleines" de Sexsmith, non linéaires, qui semblent garder une substance homogène dans l'espace, par la grâce d'un chant nébuleux, me rappellent exactement pourquoi je fus conquis en découvrant cet artiste "supérieur". Il suffit d'écouter, après tout. Le drame, aujourd'hui, c'est que plus personne ne sait écouter. Remarquez bien que ce drame ne date pas forcément d'hier non plus.