Sylvie
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Hugues
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Re: Sylvie
johnny99 a écrit:Tu nous fait ta compil, avec obligation de prendre des titres de chaque décennie depuis ses débuts? (20 chansons)
Ce sera avec plaisir, dès que je me serai procuré les disques qui me manquent (fin des années 80, années 90 et 00).
Hugues- Langue pendue
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Re: Sylvie
Si vous ne voulez pas avoir ces airs dans la tête toute la journée, surtout ne les écoutez pas
Savoureuse phase folk-pop-rock made in 66
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Dernière édition par Hugues le Dim 25 Avr - 9:48, édité 1 fois
Hugues- Langue pendue
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Re: Sylvie
~ Môssieur Orsetti, cessez de nous bassiner avec Sylvie! Ne voyez-vous pas que ce n'est pas l'endroit, et que ça n'intéresse personne? ~
Ouais mais... cette collection acoustique, ou sobrement arrangée, de classiques du passé est quand même vaguement renversante. Vous pouvez en écouter des extraits ICI
N'entendez-vous donc pas, bande de mécréants ignares et sourdingues, qu'une mélodie comme "Moi je pense encore à toi" (qui était sur son premier LP de 62) est à tomber? Et le reste n'est pas en reste.
Sylvie avait fait son unplugged, en quelque sorte (c'était en 1995).
Et elle y reprend "La vie d'artiste" de Léo Ferré!
Dernière édition par Hugues le Sam 5 Déc - 23:29, édité 1 fois
Hugues- Langue pendue
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Re: Sylvie
Et sinon tu as aimé les chansons que lui a écrites Didier Barbelivien pour son dernier disque ?
Lee Harvey Oswald- Langue pendue
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Re: Sylvie
Lee Harvey Oswald a écrit:Et sinon tu as aimé les chansons que lui a écrites Didier Barbelivien pour son dernier disque ?
Je n'ai pas (encore) écouté ce disque. Je le trouve trop cher pour l'instant. J'attends un peu de voir si j'aime encore la voix de Sylvie sur des choses plus récentes.
Et toi?
Hugues- Langue pendue
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Re: Sylvie
Lee Harvey Oswald a écrit:Et sinon tu as aimé les chansons que lui a écrites Didier Barbelivien pour son dernier disque ?
Un de mes grands potes ! Forcément, cela fait 40 ans que l'on redouble le CP ensemble, ça crée des liens.
katou8- Langue pendue
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Re: Sylvie
Ah oui Didier Barbelivien, c'est quand même le meilleur compositeur de tubes de toute la vie et de l'univers (avec Lennon/Mc Cartney d'accord).
Alors quand Sylvie Vartan chante Barbelivien, c'est magique.
Alors quand Sylvie Vartan chante Barbelivien, c'est magique.
Lee Harvey Oswald- Langue pendue
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Re: Sylvie
Lee Harvey Oswald a écrit:Ah oui Didier Barbelivien, c'est quand même le meilleur compositeur de tubes de toute la vie et de l'univers (avec Lennon/Mc Cartney d'accord).
Alors quand Sylvie Vartan chante Barbelivien, c'est magique.
Quand on me prononce le nom de Barbelivien, j'évoque sa tronche, d'abord (dont je ne pense pas grand-chose), et ensuite au moins deux trucs que je trouve à chier: le putassier "Elle" et la drague du beauf en décapotable "A toutes les filles qu'on a aimées avant" en duo avec un autre mec qui m'avait l'air encore plus con que lui.
Bon, c'est un préjugé.
Hugues- Langue pendue
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Re: Sylvie
Hugues a écrit:avec un autre mec qui m'avait l'air encore plus con que lui.
C'est Felix Gray !
Du bonheur en musique les deux.
Lee Harvey Oswald- Langue pendue
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Re: Sylvie
Maintenant, quand Sylvie chante du Barbelivien, elle fait de toute façon du Sylvie, car elle peut chanter absolument n'importe quoi, elle l'a prouvé durant toute sa carrière.
"Elle" par Barbelivien, c'est de la guimauve pour midinette de concierge.
Si j'imagine "Elle" par Vartan, ça donne autre chose. La mélodie ondule alors majestueusement comme les dunes du désert. Elle échappe à la vulgarité par l'articulation qui est sa griffe et nous miroite sa perception idéale des choses. Affectée, kitsch, et sensiblement visuelle.
C'est du moins peu ou prou ce que j'ai envie de dire.
"Elle" par Barbelivien, c'est de la guimauve pour midinette de concierge.
Si j'imagine "Elle" par Vartan, ça donne autre chose. La mélodie ondule alors majestueusement comme les dunes du désert. Elle échappe à la vulgarité par l'articulation qui est sa griffe et nous miroite sa perception idéale des choses. Affectée, kitsch, et sensiblement visuelle.
C'est du moins peu ou prou ce que j'ai envie de dire.
Hugues- Langue pendue
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Re: Sylvie
Mais je t'accorde, car je devine bien les regrets que tu formules entre les lignes, qu'elle gagnerait à choisir d'autres collaborateurs.
Encore que. C'est même pas sûr: le paradoxe de Sylvie Vartan est qu'elle est une artiste populaire qui excelle peut-être davantage à transcender la chanson de bas étage qu'à reprendre des chansons d'élite.
Mais bon, c'est sûr qu'avec Barbelivien, on est quand même au niveau du viagras.
Encore que. C'est même pas sûr: le paradoxe de Sylvie Vartan est qu'elle est une artiste populaire qui excelle peut-être davantage à transcender la chanson de bas étage qu'à reprendre des chansons d'élite.
Mais bon, c'est sûr qu'avec Barbelivien, on est quand même au niveau du viagras.
Hugues- Langue pendue
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Re: Sylvie
faudrait quand même pas oublier son chef d'oeuvre pour David & Jonathan ...
"Est-ce que tu viens m' pourrir les vacances
Moite, je n'ai pas changé d'alèze
Je sentirai je pense un peu l'oeuf rance
Aux alentours de mes prothèses"
"Est-ce que tu viens m' pourrir les vacances
Moite, je n'ai pas changé d'alèze
Je sentirai je pense un peu l'oeuf rance
Aux alentours de mes prothèses"
katou8- Langue pendue
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Re: Sylvie
Plus kitsch, tu meurs. Mais musique magnifique. Cette chanson ouvre l'album 2mn35 de bonheur (1967), qui est superbe de bout en bout.
Hugues- Langue pendue
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Re: Sylvie
Une petite merveille de pop:
Hugues- Langue pendue
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Re: Sylvie
Hilarité: une pub pour le dernier disque de Sylvie s'est infiltrée sur l'entrée de ce forum!
Si ça tombe c'est de ma faute!
Si ça tombe c'est de ma faute!
Hugues- Langue pendue
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Re: Sylvie
News: le prochain album de Sylvie devrait avoir pour collaborateurs Etienne Daho (un fan de toujours), Benjamin Biolay et Keren Ann. Du beau linge, quoi qu'on en dise.
Une chanson pour la route (la moitié du chemin, plutôt):
Une chanson pour la route (la moitié du chemin, plutôt):
Hugues- Langue pendue
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Date d'inscription : 05/04/2005
Re: Sylvie
Le noir et blanc, Guy Lux, toute une époque...
En regardant, j'étais persuadé qu'il s'agissait d'un cover, j'ai retrouvé l'original
En regardant, j'étais persuadé qu'il s'agissait d'un cover, j'ai retrouvé l'original
johnny99- Langue pendue
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Re: Sylvie
Johnny99, merci et bravo! Je ne connaissais pas cet original, et je trouve cette musique toujours aussi belle! Tu connaissais cette Partridge Family?
Hugues- Langue pendue
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Re: Sylvie
Soyons instructifs. Tout commence - pour moi - avec ce petit chef d'oeuvre des yéyés:
Pour moi, ce truc est imparable dès les premières mesures, le tempo, la voix, la musique, et ces cordes qui surgissent un peu comme dans ce poème de Baudelaire:
Comme vous êtes loin, paradis parfumé,
Où sous un clair azur tout n'est qu'amour et joie,
Où tout ce que l'on aime est digne d'être aimé,
Où dans la volupté pure le coeur se noie!
Comme vous êtes loin, paradis parfumé!
Mais le vert paradis des amours enfantines,
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
Les violons vibrant derrière les collines,
Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
- Mais le vert paradis des amours enfantines,
L'innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
Est-il déjà plus loin que l'Inde et que la Chine?
Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,
Et l'animer encor d'une voix argentine,
L'innocent paradis plein de plaisirs furtifs?
Ce fragment de "Moesta et errabunda" pourrait faire office d'exergue à cette musique adolescente des sixties, mais on va sans doute dire que j'exagère...
Alors, certains savent qu'Aznavour a signé cette chanson (qui a des paroles un peu plus relevées que la moyenne dans le répertoire de la blonde idole), mais on oublie souvent de mentionner que la musique est signée Georges Garvarentz. Ce nom vous dit quelque chose?
Dans un CD intitulé Chansons de films, Musiques de Georges Garvarentz, on en apprend davantage (avec le précieux concours d'Aznavour lui-même):
On peut même parler de ressemblance physique (le type arménien, sans doute?):
Par ailleurs et en passant, j'ignorais que la soeur d'Aznavour avait aussi chanté (ce qui est sûrement, pour vous, la nouvelle de la journée...):
Un exemple de composition de Garvarentz, intitulée "Haschisch Party"
Quand on lit des commentaires d'américains sur les musiques de Garvarentz sur YouTube, on se dit qu'ils sont un peu plus éclairés que nous dans certains domaines... car le gars n'a rien à envier à Isaac Hayes.
Pour moi, ce truc est imparable dès les premières mesures, le tempo, la voix, la musique, et ces cordes qui surgissent un peu comme dans ce poème de Baudelaire:
Comme vous êtes loin, paradis parfumé,
Où sous un clair azur tout n'est qu'amour et joie,
Où tout ce que l'on aime est digne d'être aimé,
Où dans la volupté pure le coeur se noie!
Comme vous êtes loin, paradis parfumé!
Mais le vert paradis des amours enfantines,
Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets,
Les violons vibrant derrière les collines,
Avec les brocs de vin, le soir, dans les bosquets,
- Mais le vert paradis des amours enfantines,
L'innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
Est-il déjà plus loin que l'Inde et que la Chine?
Peut-on le rappeler avec des cris plaintifs,
Et l'animer encor d'une voix argentine,
L'innocent paradis plein de plaisirs furtifs?
Ce fragment de "Moesta et errabunda" pourrait faire office d'exergue à cette musique adolescente des sixties, mais on va sans doute dire que j'exagère...
Alors, certains savent qu'Aznavour a signé cette chanson (qui a des paroles un peu plus relevées que la moyenne dans le répertoire de la blonde idole), mais on oublie souvent de mentionner que la musique est signée Georges Garvarentz. Ce nom vous dit quelque chose?
Dans un CD intitulé Chansons de films, Musiques de Georges Garvarentz, on en apprend davantage (avec le précieux concours d'Aznavour lui-même):
La mère de Charles Aznavour a eu comme professeur de lettres Kevork Garvarentz. Ce poète, auteur de l'hymne national d'Arménie, a eu un fils en 1932, prénommé Georges. Lorsque la famille Garvarentz se fixe en France, Georges s'éprend d'Aïda Aznavourian, soeur de Charles, qu'il épouse le 17 septembre 1965. Il forma avec Charles un autre couple, artistique celui-là, puisque Georges compose les partitions de nombreux textes du chanteur : Prends garde à toi (1956), Et pourtant (1962), Il faut saisir sa chance (1962), Retiens la nuit (1962), Paris au mois d'août (1966)... Parallèlement, Garvarentz a mené une carrière de compositeur pour le cinéma à commencer par Un taxi pour Tobrouk en 1960.
"Mes premiers souvenirs de Georges Garvarentz remontent à 1956-1957. C'est par ma soeur, Aïda Aznavour, que j'ai fait sa connaissance. Elle me dit un jour: "J'ai rencontré un jeune compositeur très talentueux. Tu devrais travailler avec lui !". A priori, je n'écris pas spontanément de chanson avec un inconnu. Donc, j'ai confié à Garvarentz un texte auquel je ne tenais pas particulièrement. C'était une sorte d'essai, de test. Le résultat m'a aussitôt convaincu. Aïda ne s'était pas trompée. On connaît la suite : Georges Garvarentz a épousé mes textes et ma soeur.
Comment définir Garvarentz ? C'était un type très humain, altruiste, toujours prêt à aider les gens autour de lui, à solutionner leurs problèmes. Très vite, j'ai pris conscience de son rôle dans ma vie, celui d'un alter égo musical, d'un vrai frère de création. Quand il composait, il travaillait à la fois sur mes paroles et sur ma voix. IL avait toujours mon timbre, mon phrasé, ma tessiture bien en tête... Quand je découvrais sa musique avec mes mots, j'étais souvent surpris. Il me fallait une ou deux écoutes pour constater la justesse absolue de son travail. Si je devais imager, je dirais que Garvarentz ressemblait à une fontaine à mélodies. Les idées de thèmes lui venaient très facilement. En revanche, ce qui lui prenait du temps, c'était l'harmonisation. Ses musiques grouillent d'harmonies inattendues, de changements de tonalité qui vous donnent l'impression d'envolées extraordinaires. Dans plusieurs chansons, les modulations sont assez ahurissantes. En cela, Georges était un compositeur d'une grande richesse harmonique, qualité assez rare chez les mélodistes. Lui, c'était une pointure, mélodiquement et harmoniquement. Je crois qu'on peut parler d'une marque de fabrique, d'un sceau Garvarentz.
Un point précis nous séparait : Georges se passionnait pour la musique de film, moi pas du tout. On est tributaire d'un metteur en scène, d'une situation, d'un minutage, etc. Moi, j'aime disposer d'une liberté totale. Georges, lui, trouvait sa liberté dans les contraintes de l'image, au service des autres. Il adorait dialoguer avec les cinéastes, les convaincre de la nécessité de tel ou tel tempo, de mettre en avant tel instrument soliste. Souvent, il les bousculait pour essayer de les emmener plus loin. Du coup, au départ, les relations étaient tendues. Les metteurs en scène montraient leur agacement: "Il veut prendre mon fauteuil ou qui ?". Généralement, très vite, ils comprenaient que Georges s'activait dans leur intérêt. Qu'il ne travaillait pas seulement à leur place mais qu'il pensait à leur place : où glisser la musique, comment la faire intervenir, à quel niveau la mixer par rapport aux dialogues et aux bruits. D'où des rapports d'amitié, de fidélité qui se sont forgés au fil des années avec Denys de la Patellière, Gilles Grangier, Sergio Gobbi ou Jean Marboeuf.
De mon point de vue, le lyrisme de Garvarentz a une saveur italienne. La saveur des grands compositeurs d'opéras. S'il l'avait souhaité, Georges aurait pu s'imposer comme un compositeur classique, de concert. Mais la chanson, le cinéma l'ont accaparé. Et puis, le classique ne nourrit pas son homme et pose un problème de diffusion: si Garvarentz avait écrit des symphonies, qui les aurait créées ? Dans quelles conditions ? Quel aurait été son public ? Parfois, je trouve frustrant qu'il ne nous ait pas laissé une oeuvre classique. Mais je me console aussitôt en me disant que certaines partitions de films (Caroline Chérie, La Lumière des Justes, Téhéran 43) forment, à leur façon, des suites symphoniques.
Georges est parti en 1993. Quand je pense à lui, je suis forcément nostalgique. Pour une seule et bonne raison : on ne remplace pas son double."
On peut même parler de ressemblance physique (le type arménien, sans doute?):
Par ailleurs et en passant, j'ignorais que la soeur d'Aznavour avait aussi chanté (ce qui est sûrement, pour vous, la nouvelle de la journée...):
Un exemple de composition de Garvarentz, intitulée "Haschisch Party"
Quand on lit des commentaires d'américains sur les musiques de Garvarentz sur YouTube, on se dit qu'ils sont un peu plus éclairés que nous dans certains domaines... car le gars n'a rien à envier à Isaac Hayes.
Hugues- Langue pendue
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Re: Sylvie
Hugues a écrit:Quand on lit des commentaires d'américains sur les musiques de Garvarentz sur YouTube, on se dit qu'ils sont un peu plus éclairés que nous dans certains domaines... car le gars n'a rien à envier à Isaac Hayes.
Ah ça la France est un pays du Tiers Monde en matière de connaissances musicales...Garvarentz est connu et reconnu depuis belle lurette aux Etats Unis et au Japon pour ce qu'il a toujours été...un inlassable orfèvre de grooves sublimes et d'instrumentations racées qui a manié des éléments aussi disparates que la pop orchestrale la plus fouillée, le jazz félin, le jerk opiacé, le easy listening mutant, la samba raffinée et l'avant-garde audacieuse.
Lee Harvey Oswald- Langue pendue
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Re: Sylvie
Une chanson que je ne connaissais pas, et qui ne manque pas de grâce... Sylvie y chante très bien. C'est marrant cette prononciation des "é" fermée... Elle s'est d'ailleurs accentuée avec le temps. J'ignore de quand date cet enregistrement, du reste, mais au timbre de voix et au style musical, je situerais ça vers la fin des années 60.
Hugues- Langue pendue
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Re: Sylvie
1 et 2: deux inédits. Le premier avec la voix merveilleusement incontrôlée de Sylvie qui donne une autre dimension à la chanson. Le deuxième est un bijou!
3 et 4: "L'oiseau" est une des meilleures chansons du 2ème album de 67, avec son grain de folie et un excellent break mêlant guitares sixties et sax. "Love Is Blue" met en valeur la voix de Sylvie dans le style "éraillé". Dans une veine seventies que je prise légèrement moins, mais toujours très agréable à écouter.
3 et 4: "L'oiseau" est une des meilleures chansons du 2ème album de 67, avec son grain de folie et un excellent break mêlant guitares sixties et sax. "Love Is Blue" met en valeur la voix de Sylvie dans le style "éraillé". Dans une veine seventies que je prise légèrement moins, mais toujours très agréable à écouter.
Dernière édition par Hugues le Jeu 20 Mai - 16:03, édité 1 fois
Hugues- Langue pendue
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Re: Sylvie
La facette douce de Sylvie: "Au pays que j'ai inventé" (un chant qui n'appartient qu'à elle, chaque syllabe semblant être oxygénée de peine et de pâmoison), avec un accompagnement exquis et léger (vidéo médiocre, par contre). Et "Ballade pour un sourire", mélodie paradisiaque, dédiée, pour l'anecdote, à un certain nouveau-né prénommé David.
Hugues- Langue pendue
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Re: Sylvie
Une excellente news pour tout amoureux de musique ouvert d'esprit: la réédition annoncée des albums sixties de Sylvie. Les cinq premiers sortiront en coffret (comme pour ceux de Françoise l'année dernière).
Séparément, ce serait très bien aussi (ainsi les réfractaires pourraient commencer "en douceur" avec le cinquième album, qui est un petit bijou).
Séparément, ce serait très bien aussi (ainsi les réfractaires pourraient commencer "en douceur" avec le cinquième album, qui est un petit bijou).
Hugues- Langue pendue
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Re: Sylvie
Le mois de novembre sera celui de l'actualité pour Sylvie Vartan.
D'abord, un nouvel album: Pas si facile à oublier, pour lequel Sylvie s'est offert les services d'Étienne Daho, Dave, La Grande Sophie, Keren Ann, Doriand, Julien Doré, Arthur H, David Hallyday… et une pochette signée Jean-Baptiste Mondino (non encore révélée).
Un livre:
et le premier volume des années RCA (les cinq premiers albums parus de 1962 à 1966 et plein de bonus)
ça n'intéresse que moi, je sais, mais comme nous sommes environ trois, ça fait un tiers du forum.
D'abord, un nouvel album: Pas si facile à oublier, pour lequel Sylvie s'est offert les services d'Étienne Daho, Dave, La Grande Sophie, Keren Ann, Doriand, Julien Doré, Arthur H, David Hallyday… et une pochette signée Jean-Baptiste Mondino (non encore révélée).
Un livre:
et le premier volume des années RCA (les cinq premiers albums parus de 1962 à 1966 et plein de bonus)
ça n'intéresse que moi, je sais, mais comme nous sommes environ trois, ça fait un tiers du forum.
Dernière édition par Hugues le Mer 6 Oct - 12:58, édité 1 fois
Hugues- Langue pendue
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