Merci à Yann Giraud!

Merci à toi de remettre au centre du jeu des artistes étiquettés indie-pop, qui par une sorte d'étrange phénomène (une ligne anti-mode jusqu'au-boutiste?), semblaient indésirables (en tout cas absents) pendant un moment dans Crossroads.
Dans le dernier numéro, par exemple, tu parles de Bonnie Prince Billie, Cat Power, Et Rodolphe Burger. Ces deux derniers font partie de mes derniers coups de coeur, et seront l'objet de mes deux prochaines chroniques sur poin-poin. Cat Power qui dérange la bien-pensance Indie (voir la chro des Inrocks par exemple) en sortant un album sublime de reprises de grands classiques, avec une orchestration tout aussi classique...Rodolphe Burger, un de nos seuls créateurs rock complètement original, mérite bien aussi toutes tes éloges, comme presque toute sa carrière les mérite aussi d'ailleurs!

Et en passant: bravo aussi à toute l'équipe, même si je ne partage pas les choix de tous- mais ça ça fait partie du jeu et de l'interêt même d'un mag musical , vive la variété de points de vue!

Pour info, 6 pages d'interview de Rodolphe Burger dans le prochain numéro, Rodolphe qui a toujours été un de nos favoris (relire le #10 de Compact avec… Kat Onoma en couverture !!) ou plus anciennement, un numéro de Music Up avec une grosse interview (à l'époque de Météor Show, à moins que ça n'était dans Best quand j'étions rédac' chef de la chose)…
Voili voilou, c'était l'info du Goof de 9h40…
A+
C

Sphere a écrit:Merci à toi de remettre au centre du jeu des artistes étiquettés indie-pop, qui par une sorte d'étrange phénomène (une ligne anti-mode jusqu'au-boutiste?), semblaient indésirables (en tout cas absents) pendant un moment dans Crossroads.
Dans le dernier numéro, par exemple, tu parles de Bonnie Prince Billie, Cat Power, Et Rodolphe Burger. Ces deux derniers font partie de mes derniers coups de coeur, et seront l'objet de mes deux prochaines chroniques sur poin-poin. Cat Power qui dérange la bien-pensance Indie (voir la chro des Inrocks par exemple) en sortant un album sublime de reprises de grands classiques, avec une orchestration tout aussi classique...Rodolphe Burger, un de nos seuls créateurs rock complètement original, mérite bien aussi toutes tes éloges, comme presque toute sa carrière les mérite aussi d'ailleurs!

Arrête tout de suite, qui que tu sois, les mauvaises langues vont croire que je t'ai payé pour écrire ça ...
Bon, sérieusement, j'ai pas vu la chro des Inrocks, mais ça prouve juste que ma prédiction était vraie et que je ne me battais pas contre un "strawman" ... en fait, ma remarque sur les fans bornés d'indie pop c'était par rapport à des gens qui écrivent sur xsilence.net et qui se sont mis à systématiquement écorner Chan Marshall depuis The Greatest, ce que je n'arrive pas à comprendre. Les mêmes ont craché sur le dernier Wilco, sous prétexte qu'on y trouve des passages "dad rock" et ça m'énerve aussi. Il y a encore quelques temps, je n'écoutais presque plus d'indie pop, ça me saoulait un peu à vrai dire. Je préférais les zycos à Stetson dont on parlait dans No Depression. Maintenant, je viens de réaliser que les deux mondes sont en train de se rejoindre et que le classicisme de la country et du folk américain affecte de plus en plus les gens comme Thurston Moore ou justement Chan Marshall. C'est carrément génial, car ces musiciens peuvent investir la musique traditionnelle américaine en y injectant une bonne dose de sincérité et d'intégrité.
Et puis, je n'arrête pas de recevoir de bons disques de pop, notamment ceux édités par le label américain Sub Pop, mais aussi pas mal de bonnes choses chez Glitterhouse, et bien sûr chez Domino. En fait, je ne vois pas des gens comme Bonnie Prince Billie ou James Mercer des Shins comme des artistes "indie". Pour moi, l'indie, ça correspond à un truc en musique qui a commencé au milieu des années 80 et qui est mort à la fin des années 90, quand des labels comme Creation ont coulé. Or, je ne suis pas un hériter de cette époque là.
Dans les années 80, j'avais pas 10 ans et j'écoutais ce qu'écoutaient mes parents, à savoir Dire Straits, Toto ou Barbara et Ferré.
Dans les années 90, après la claque Nirvana, en fait, c'est le groupe de doom anglais Paradise Lost qui a forgé ma perception de la musique. Comme eux en 1997 - ils avaient enregistré un disque intitulé One Second qui avait largement chamboulé leur style -, je suis passé du metal lourd à la pop. Sauf que contrairement à eux, moi, je suis jamais retombé réellement dans le metal.
Sauf qu'outre les petits indie poppeux et les vieilles gloires (Neil Young, jeudi dernier, quelle claque !!), j'adore aussi Queens of the Stone Age, The Mars Volta et Converge, sans parler du free jazz ... d'ailleurs, petit message aux attachés de presse (si jamais ça leur prenait de passer sur le forum de Crossroads), on m'envoie trop peu souvent des disques comme ça ... j'ai plutôt tendance à recevoir des disques de suédois souffreteux qu'ont trop forcé sur le Sparklehorse et qu'à force de les entendre chialer dans leur bière, ça me fait un peu somnoler ...
Bref, vu mon parcours musical, je peux pas vraiment me permettre d'avoir trop d'ornières ...
Bon, j'arrête de raconter ma vie, merci pour ton message, et vive poinpoin (je suis inscrit mais je retrouve jamais mes codes ...).

Hey, t'étais où à Neil Young, jeudi, je ne t'ai pas vu ??
C'est tout, c'était le petit message inutile du Goof…
c

Hey, quatrième rang du balcon bas. Pas la meilleure place mais pas la pire non plus ... un pote était au premier rang du balcon en plein milieu, en voilà une place qu'elle était enviable !
Merde, quand même, il a fait "Ambulance Blues", "Mellow My Mind " et "Don't Let It Bring You Down", et après avoir vu ça, c'est bon, je peux mourir ...
Sinon, tu viens demain soir, voir Joe Henry ?
(c'était mon message inutile à moi)

demain, ce soir ??? suis censé allé à l'after des Césars, tout ce que jaime !!!… Mais ça ne commence pas avant minuit, alors peut-être que je passerais par la case Joe Henry, ça dépendra du boulot… encore un message qui intéressera les autres, ah ah…

A plus de 100 Euros la place, il pouvait aller se faire bling-blinger le punk-rocker hippie pour que j'y aille...

Well, I hear that Laurel Canyon
is full of famous stars,
But I hate them worse than lepers
and I'll kill them
in their cars.

Frenchy a écrit:A plus de 100 Euros la place, il pouvait aller se faire bling-blinger le punk-rocker hippie pour que j'y aille...

Well, I hear that Laurel Canyon
is full of famous stars,
But I hate them worse than lepers
and I'll kill them
in their cars.

Blues from Laurel Canyon...

GOOF a écrit:demain, ce soir ??? suis censé allé à l'after des Césars, tout ce que jaime !!!… Mais ça ne commence pas avant minuit, alors peut-être que je passerais par la case Joe Henry, ça dépendra du boulot… encore un message qui intéressera les autres, ah ah…

Quelque chose qui intéressera peut-être les autres, cela dit, c'est que Joe Henry, souffrant, n'a pas pris l'avion pour Paris, et qu'il n'assurera pas son concert, ce soir. :((

walpurgis a écrit:

Frenchy a écrit:A plus de 100 Euros la place, il pouvait aller se faire bling-blinger le punk-rocker hippie pour que j'y aille...

Well, I hear that Laurel Canyon
is full of famous stars,
But I hate them worse than lepers
and I'll kill them
in their cars.

Blues from Laurel Canyon...

Non ... "Revolution Blues", bien sûr !!
Sinon, crois-moi ou pas, mais les 100 et quelques euros, ben, ça les valait !! Ne serait-ce que pour la set-liste hallucinante qui a été jouée ce soir là, la durée du concert (sommes sortis à 0h30, et il a fallu passer par la case Noctilien pour rentrer chez nous), et puis la prestation, notamment dans la partie électrique, un "No Hidden Path" d'anthologie, un rappel monstrueux avec "Cinnamon Girl" et "Like a Hurricane" et puis "Mr Soul" en ouverture. Quant à la partie acoustique, le choix des morceaux était hallucinant, "Cowgirl in the Sand", "Journey Through the Past" au Honky Tonk, "A Man Needs a Maid" à s'en tirer des larmes, avec le synthé pourrave qui vrombit dans les graves, énorme ... rien à redire.

J'ai juste voulu faire une vanne destinée à Frenchy parce que je crois qu'il aime bien John Mayall, mais je n'ai pas confondu Neil Young et Mayall !

Si c'est pour être déçu autant qu'avec Mayall, je préfère ne pas rencontrer Neil Young, cher Walpurgis...

Mayall, je l'ai vu sur scène quand j'étais jeune, au moins trois fois, car j'avais un copain qui en était raide dingue. Il m'incitait à la suivre dans des festivals perdus en plein Pays de Galles ou dans la campagne anglaise, ou encore au Marquee, à Soho. Je l'ai vu à l'époque du Turning Point, c'est-à-dire juste après le départ de Taylor, pas riche. Mayall avait un groupe plutôt acoustique, et son travail était correct. Mais le blues me semblait une musique de vieux. J'étais trop jeune pour apprécier. Je n'aimais vraiment que The Death Of J.B. Lenoir, sur Crusade, car c'était poignant. Le premier disque de blues que j'aie vraiment apprécié, c'est le second Fleetwood Mac car c'était assez rock. Peter Green se déchaînait sur Lazy Poker Blues. J'ai bien aimé également le troisième Ten Years After, Stonedhenge, à cause de son orgue fantomatique et d'une certaine influence inattendue et mystérieuse du Pink Floyd de Syd Barrett car déjà ce qui me motivait c'était l'esthétique de la surprise... Alors les douze bars du blues, ça me semblait trop codifié, tourner en rond... Mes copains n'écoutaient que Keef Hartley, Colosseum, Chicken Shack, Savoy Brown (je les ai tous vus sur scène), mais tout ça, c'est tombé, oublié.