james mcmurtry
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james mcmurtry
tiens, au lieu de vous agacer, (pour ceux qui connaissent) parlez moi donc de james mcmurtry. son meilleur skeud selon vous, est il déja venu en france, l'avez vous vu en action, skeu vouszen pensez etc, etc... (là, j'écoute sa version de "old part of town" sur le tribute a peter case et... bah c'est bien cool quoi.)
... ouh la la, je sens que ce topic va couler au fin fond du forum en moins de deux...
... ouh la la, je sens que ce topic va couler au fin fond du forum en moins de deux...
Re: james mcmurtry
ben c'est bien gentil et tout et tout
mais j'échange pas mon baril de Mellencamp contre votre camion de Mc Murtry
mais j'échange pas mon baril de Mellencamp contre votre camion de Mc Murtry
Invité- Invité
Re: james mcmurtry
[quote="Jungleland"]ben c'est bien gentil et tout et tout
mais j'échange pas mon baril de Mellencamp contre votre camion de Mc Murtry quote]
Strato, ne te laisse pas impressionner par notre bluesman ;-)
Ce n'est pas parce que Mellencamp a produit le premier album de MCmurtry que c'est du copié-collé. Mc est du Texas, l'autre de l'Indiana, et il n'a pas ce côté "bouseux" (no offense, Mr Cougar).
A l'époque, on disait de lui qu'e c'était un Lou Reed country, par sa voix.
McMurtry est farouchement enagé contre Bush, comme en témoigne son dernier album Childish Things et sa chanson, We Can't Make it Here, dont la version acoustique, disponible un temps sur www.jamesmcmurtry.com est auto-bippée... La reprise de Peqter Case figure sur ce disque. Je te remets ci-dessous l'article de Philippe Garnier paru dans Libé il y a quelque temps.
Tu peux écouter ce morceau en version électrique ici
http://www.compadrerecords.net/audio/We_Cant_Band.mp3
L'impavide James McMurtry s'en prend si fermement à l'administration Bush que son nouveau CD a été censuré.
L'album qui Murtry l'Amérique
par Philippe GARNIER
correspondance à Los Angeles
James McMurtry
CD : «Childish Things», Compadre Records (Import).
C'est son père qui est romancier, mais finalement James McMurtry se révélera peut-être avoir été le chroniqueur de l'Amérique déclinante ; pas ce dont elle a envie, bien sûr, mais ce dont elle a besoin sûrement. Le chantre des Wal-Mart et des usines désaffectées est toujours à la masse - encore plus qu'avant, sans doute ; après CBS, puis Sugar Hill, il émarge aujourd'hui à Compadre Records, un petit label de Houston. Enregistre, produit et fait probablement les emballages lui-même.
Son dernier CD est comme les autres, sauf qu'il s'est rasé la barbe, ce qui ne peut être qu'un progrès. Et s'il traîne toujours sa carcasse de honky tonks en clubs confidentiels à longueur d'année, les choses ont légèrement changé pour lui. Non seulement Stephen King a chanté ses louanges sur la station de radio qu'il possède, chez lui, dans la ville de Bangor (WKIT-FM, dans le Maine) - déclarant que le dernier McMurtry était le meilleur disque de rock live sorti depuis dix ans, et passant ses chansons en rotation -, mais notre homme s'est aussi trouvé victime de la censure.
Amende. La raison de cette controverse est une chanson intitulée We Can't Make it Here, enregistrée en novembre l'an dernier et rendue disponible sur le site (gratos) de James McMurtry juste deux jours après la réélection de Bush. Le single est sorti pour les radios, avec les gros mots couverts de bleeps, mais a néanmoins fait fureur (littéralement) dans le Midwest. Une station de l'Ohio s'est fait coller une grosse amende, un DJ s'est fait suspendre (sans salaire) une semaine pour avoir passé la chanson sans cache-sexe. Il faut dire que James McMurtry a sorti là un morceau d'une violence inouïe, d'une colère si bien sentie qu'elle a été estimée à sa juste valeur. Un peu atypique pour lui, elle fait plus songer à ce que Woody Guthrie écrivait dans les années 30.
Le titre «on ne peut plus le fabriquer ici» veut évidemment dire «on n'en peut plus». Après avoir énuméré les endroits fermés, les bars aux trois quarts vides, le dilemme des filles mères et les ravages de la mondialisation, il s'emporte soudain contre la caste politique et la vérole républicaine du moment : «Devrais-je haïr un peuple pour la couleur de sa peau / La forme de ses yeux, ou l'état dans lequel je suis ? / Devrais-je les haïr pour m'avoir pris mon job ? / Non ; ceux que je hais sont ceux qui ont envoyé nos boulots ailleurs / Je peux les voir là, maintenant, hanter mes rêves / Tous blancs comme neige et propres sur eux / Ils ne savent pas ce que c'est que le besoin / Leur merde sent pas et leurs mômes saignent pas / En tout cas, ils saigneront pas dans leur putain de guéguerre /Et nous, on n'en peut plus.»
Dérouillée. Interrogé sur la censure, McMurtry, toujours contrariant, s'en amuserait plutôt : «Moi, ça me plaît assez. Quand j'étais gosse, quand on voyait un cache-sexe, on avait envie de voir ce qu'il y avait derrière, et on y arrivait toujours.» Mais le ton de la chanson reflète bien le tournant qu'a pris l'opinion publique américaine. Auparavant, James McMurtry s'en tenait aux sarcasmes, ou se faisait perversement l'avocat du diable. En 1992, il pouvait encore se faire boutiquier irascible revendiquant «de servir qui je veux» ; ou enfant de fermier pressé de vendre les terres aux promoteurs pour pouvoir «tout acheter japonais».
Ailleurs, sur Childish Things, il chante encore cette Amérique qui fout le camp, il reprend encore la voix de sa grand-mère (une terreur, selon lui), qui «se coupe un jonc» pour dérouiller les mômes. Mais on sent que le coeur n'y est plus. Que le temps est peut-être venu de laisser «les enfantillages derrière», et de gueuler fort et clair.
mais j'échange pas mon baril de Mellencamp contre votre camion de Mc Murtry quote]
Strato, ne te laisse pas impressionner par notre bluesman ;-)
Ce n'est pas parce que Mellencamp a produit le premier album de MCmurtry que c'est du copié-collé. Mc est du Texas, l'autre de l'Indiana, et il n'a pas ce côté "bouseux" (no offense, Mr Cougar).
A l'époque, on disait de lui qu'e c'était un Lou Reed country, par sa voix.
McMurtry est farouchement enagé contre Bush, comme en témoigne son dernier album Childish Things et sa chanson, We Can't Make it Here, dont la version acoustique, disponible un temps sur www.jamesmcmurtry.com est auto-bippée... La reprise de Peqter Case figure sur ce disque. Je te remets ci-dessous l'article de Philippe Garnier paru dans Libé il y a quelque temps.
Tu peux écouter ce morceau en version électrique ici
http://www.compadrerecords.net/audio/We_Cant_Band.mp3
L'impavide James McMurtry s'en prend si fermement à l'administration Bush que son nouveau CD a été censuré.
L'album qui Murtry l'Amérique
par Philippe GARNIER
correspondance à Los Angeles
James McMurtry
CD : «Childish Things», Compadre Records (Import).
C'est son père qui est romancier, mais finalement James McMurtry se révélera peut-être avoir été le chroniqueur de l'Amérique déclinante ; pas ce dont elle a envie, bien sûr, mais ce dont elle a besoin sûrement. Le chantre des Wal-Mart et des usines désaffectées est toujours à la masse - encore plus qu'avant, sans doute ; après CBS, puis Sugar Hill, il émarge aujourd'hui à Compadre Records, un petit label de Houston. Enregistre, produit et fait probablement les emballages lui-même.
Son dernier CD est comme les autres, sauf qu'il s'est rasé la barbe, ce qui ne peut être qu'un progrès. Et s'il traîne toujours sa carcasse de honky tonks en clubs confidentiels à longueur d'année, les choses ont légèrement changé pour lui. Non seulement Stephen King a chanté ses louanges sur la station de radio qu'il possède, chez lui, dans la ville de Bangor (WKIT-FM, dans le Maine) - déclarant que le dernier McMurtry était le meilleur disque de rock live sorti depuis dix ans, et passant ses chansons en rotation -, mais notre homme s'est aussi trouvé victime de la censure.
Amende. La raison de cette controverse est une chanson intitulée We Can't Make it Here, enregistrée en novembre l'an dernier et rendue disponible sur le site (gratos) de James McMurtry juste deux jours après la réélection de Bush. Le single est sorti pour les radios, avec les gros mots couverts de bleeps, mais a néanmoins fait fureur (littéralement) dans le Midwest. Une station de l'Ohio s'est fait coller une grosse amende, un DJ s'est fait suspendre (sans salaire) une semaine pour avoir passé la chanson sans cache-sexe. Il faut dire que James McMurtry a sorti là un morceau d'une violence inouïe, d'une colère si bien sentie qu'elle a été estimée à sa juste valeur. Un peu atypique pour lui, elle fait plus songer à ce que Woody Guthrie écrivait dans les années 30.
Le titre «on ne peut plus le fabriquer ici» veut évidemment dire «on n'en peut plus». Après avoir énuméré les endroits fermés, les bars aux trois quarts vides, le dilemme des filles mères et les ravages de la mondialisation, il s'emporte soudain contre la caste politique et la vérole républicaine du moment : «Devrais-je haïr un peuple pour la couleur de sa peau / La forme de ses yeux, ou l'état dans lequel je suis ? / Devrais-je les haïr pour m'avoir pris mon job ? / Non ; ceux que je hais sont ceux qui ont envoyé nos boulots ailleurs / Je peux les voir là, maintenant, hanter mes rêves / Tous blancs comme neige et propres sur eux / Ils ne savent pas ce que c'est que le besoin / Leur merde sent pas et leurs mômes saignent pas / En tout cas, ils saigneront pas dans leur putain de guéguerre /Et nous, on n'en peut plus.»
Dérouillée. Interrogé sur la censure, McMurtry, toujours contrariant, s'en amuserait plutôt : «Moi, ça me plaît assez. Quand j'étais gosse, quand on voyait un cache-sexe, on avait envie de voir ce qu'il y avait derrière, et on y arrivait toujours.» Mais le ton de la chanson reflète bien le tournant qu'a pris l'opinion publique américaine. Auparavant, James McMurtry s'en tenait aux sarcasmes, ou se faisait perversement l'avocat du diable. En 1992, il pouvait encore se faire boutiquier irascible revendiquant «de servir qui je veux» ; ou enfant de fermier pressé de vendre les terres aux promoteurs pour pouvoir «tout acheter japonais».
Ailleurs, sur Childish Things, il chante encore cette Amérique qui fout le camp, il reprend encore la voix de sa grand-mère (une terreur, selon lui), qui «se coupe un jonc» pour dérouiller les mômes. Mais on sent que le coeur n'y est plus. Que le temps est peut-être venu de laisser «les enfantillages derrière», et de gueuler fort et clair.
parispal- Langue pendue
- Nombre de messages : 1162
Date d'inscription : 01/04/2005
Re: james mcmurtry
strato88 a écrit:tiens, au lieu de vous agacer, (pour ceux qui connaissent) parlez moi donc de james mcmurtry. son meilleur skeud selon vous, est il déja venu en france, l'avez vous vu en action, skeu vouszen pensez etc, etc... (là, j'écoute sa version de "old part of town" sur le tribute a peter case et... bah c'est bien cool quoi.)
... ouh la la, je sens que ce topic va couler au fin fond du forum en moins de deux...
Je les ai pas tous, mais pour moi Too Long In The Wasteland est un must. McMurtry touche à la perfection: sa voix, son jeu de guitare, ses textes, ses humeurs. C'est une sorte de Lou Reed mâtiné de Knopfler, cru 78. Le top du roots rock Texan. J'ai aussi Where D'You Hide The Body? et l'avant-dernier.
Hugues- Langue pendue
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Age : 55
Localisation : Manosque
Date d'inscription : 05/04/2005
Re: james mcmurtry
c'est très hype de faire de l'anti Bush
bon après c'est gentillet, cool, pas mal fait bref sympatoche en musique de fond ...
un petit peu le contraire de l'autre de l'Indiana
bon après c'est gentillet, cool, pas mal fait bref sympatoche en musique de fond ...
un petit peu le contraire de l'autre de l'Indiana
Invité- Invité
Re: james mcmurtry
Jungleland a écrit:c'est très hype de faire de l'anti Bush
venant d'un Texan, je ne pense pas que ce soit de la frime, Didier.
bon après c'est gentillet, cool, pas mal fait bref sympatoche en musique de fond
Avec Childish Things, j'ai pas vraiment l'impression d'écouter un disque gentillet!
Je crois qu'il faut simplement cesser de les comparerun petit peu le contraire de l'autre de l'Indiana
parispal- Langue pendue
- Nombre de messages : 1162
Date d'inscription : 01/04/2005
Re: james mcmurtry
Jungleland a écrit:bon après c'est gentillet, cool, pas mal fait bref sympatoche en musique de fond ...
pas Too Long In The Wasteland, en tout cas... pas le genre gentillet du tout, McMurtry (il est même assez détesté dans le milieu, pour son caractère bourru et ses paroles constamment grinçantes)
Hugues- Langue pendue
- Nombre de messages : 10809
Age : 55
Localisation : Manosque
Date d'inscription : 05/04/2005
Re: james mcmurtry
en tout cas, thanx Acho, thanx Paripal. perso, sur le peu que j'ai (we can't... j'lavais pécho sur son site, "paintings by numbers" sur un vieux vieux (VIEUX!) sampler brock & shnock et le morceau de Case) j'apprecie son jeu de gratte non négligé par rapport aux lyrics et son coté lou reed des champs (de loin!) m'le fait bien... à l'occase, j'me rue sur le live dispo chez fargo.
Re: james mcmurtry
Sujet et échanges contradictoires instructifs sur James Mac Murtry et J.C Mellencamp . Merci !
J'écoute régulièrement : Whenever we wanted, mais je ne connais pas : Lonesome Jubilee, le meilleur de Mellencamp souvent cité .
Too long in the Wasteland, j'adore le son des guitares (surtout la slide...) et sa voix . Acho me l'avait recommandé celui-là .
Pour Mellencamp vous confirmez, celui que j'ai cité LJ, il vaut le coup ?
J'écoute régulièrement : Whenever we wanted, mais je ne connais pas : Lonesome Jubilee, le meilleur de Mellencamp souvent cité .
Too long in the Wasteland, j'adore le son des guitares (surtout la slide...) et sa voix . Acho me l'avait recommandé celui-là .
Pour Mellencamp vous confirmez, celui que j'ai cité LJ, il vaut le coup ?
Yves Gitton- Langue pendue
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Localisation : OISE
Date d'inscription : 02/06/2005
Re: james mcmurtry
m'sieur Mellencamp il faut surtout se procurer Scarecrow : son chef d'oeuvre
et puis après American fool et Uh Uh
et puis après American fool et Uh Uh
Invité- Invité
Re: james mcmurtry
J'ai bien noté M'sieur Didier Jungleland ( qui m'a fait aimer the Marshall Tucker Band et réécouter les Allman Bros...) MERCI
Yves Gitton- Langue pendue
- Nombre de messages : 961
Localisation : OISE
Date d'inscription : 02/06/2005
Re: james mcmurtry
Ça n'apportera pas grand-chose. Juste pour dire que j'ai eu la chance de voir deux fois McMurtry sur scène : en Hollande il y a bien quinze ans, à l'époque du second album si ma mémoire est bonne. Concert très électrique (j'avais aussi fait une interview après le show) puis en acoustique dans je ne sais plus quel état des E.U., vers la fin des nineties. Plus folk donc. Il y a du bon dans tous ses disques, mais ils ne sont pas toujours très bien produits. Ça demanderait à être un peu plus percussif. Ce qui est aussi une des forces de Mellencamp, pour en revenir aux comparaisons ci-avant. L'un comme l'autre sont prévus dans nos pages dès que l'occasion se présentera.
CG
CG
GOOF- Rang: Administrateur
- Nombre de messages : 454
Date d'inscription : 06/04/2005
Re: james mcmurtry
je l'ai contacté récemment pour un concert à la Pomme (on peut rêver, non??), voici sa réponse:
Herve,
> Thanks for your interest, but I prefer not to play solo or accoustic.
> James McMurtry
>
Herve,
> Thanks for your interest, but I prefer not to play solo or accoustic.
> James McMurtry
>
parispal- Langue pendue
- Nombre de messages : 1162
Date d'inscription : 01/04/2005
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