X

un sondage en passant...

j'ai voté rarement, voté jamais aurait été mentir car j'en ai vu mais pas non plus une cargaison et sûrement pas les meilleurs(si meilleur il y a...je passe la parole à des plus spécialistes que moi pour en juger.
Le systématisme de certaines positions me lasse et l'excitation finit par retomber très rapidement surtout de mon point de vue féminin.
Je n'ai cependant pas regarder des films hards, plutôt dans la catégorie porno soft, l'extrème ne m'intéresse guère: ex: fessées et autres fouets me laissent de marbre(pour ne citer que le plus soft du hard il est sûre).
On peut pas dire que la nana a la part belle et les acteurs membrés XXL ne m'a jamais fait fantasmé plus que ça.
Sans être attirée par les nanas, c'est souvent quand elles sont ensemble en train de se livrer à leurs ébats que le rapport est moins violent et les caresses moins extrèmes.
Il existe un côté bestial qui me déplait dans la relation homme femme(et pluriel...) dans les pornos mais il existe une variété de genres et pour tous les publics.
et comme je le répète une scène c'est excitant mais sur la longueur plusieurs, ça devient chiant car au fond(sans mauvais jeu de mots) c'est très répétitif et souvent propose les mêmes combinaisons.
En même temps ça poursuit un but non pas d'élaborer une histoire pointue sinon je pense que bcp zapperait.
Paradoxalement je suis plus sensible à un film non classé X où figure une scène intime voire même quand c'est plus suggestif, j'aime faire travailler mon imagination bien plus stimulant ou alors "mater" des photos X voire des BD ou mangas japonais.
Sinon point de vue technique: forme, la qualité est souvent médiocre et les scénarii inexistants ce qui est du en partie donc au public visé mais je suppose que certains sont plus élaborés que d'autres. Il y a également le coût financier, la diffusion qui est confidentielle et reste dans des endroits spéciaux. Cependant le nombre de films réalisés et distribués en marge reste considérable et constitue un marché important même les grandes sociétés de prod mettent une part de leur argent dans cette entreprise car cela leur rapporte des bénéfices mais jamais ils ne l'avoueront publiquement. peut-être que les scénarii, la qualité de l'image est telle car le retour sur investissement ne suiverait pas du fait de la confidentialité et du nombre de copie qui serait réduit.
je ne suis pas spécialiste de cette prod donc je ne sais pas plus exactement.
En résumé je préfère me faire mon scénar porno dans l'intimité même si il peut m'arriver dans regarder mais en définitive c'est comme les potes ceux que j'ai vu je les compte sur les doigts d'une main(sans mauvais jeu de mots).

Pour répondre à un de tes points, Axel, il m'est aussi arrivé d'être bien plus stimulé par du soft que du hard.
Tout ce qui a rapport au sexe est resté tabou dans notre société.
Il y a par exemple des films très violents autorisés aux moins de 16 ans qui me paraissent beaucoup plus mauvais pour la psychologie des téléspectateurs que les pornos interdits aux moins de 18 ans. Il y a beaucoup d'hypocrisie dans cette morale.

le montrer mais comment le montrer.
est ce indispensable? quelque part oui mais quelles sont les limites?
Je suis assez admirative des acteurs du ciné porno, une certaine fascination aussi due en partie sans doute à une part de mystère.
éducatif? je suis assez mitigée sur ce point.
pas un réel reflet d'une réalité, c'est du cinoche mais qui ne fait pas semblant, c'est assez paradoxal.

Ton sujet me rappelle le film que j'ai vu dimanche dernier qui m'a marqué, retournée: écoeurant: l'image et leur pouvoir surtout le montage des images, la manipulation.
8 Millimètres de Joel Shumacher sur le porno extrème.
Nicolas Cage jour le rôle d'un privé engagé par une riche héritière.
La vieille femme trouve la bobine d'un porno sadique et pervers perpétré sur une jeune femme: un smuff movie.
La riche héritière veut percer le mystère et savoir si ce n'est qu'un canulard ou la triste vérité à l'égard de son mari défunt.
Il y a une volonté de sauver l'honneur.
La vérité sur l'affaire dépasse l'entendement.
Le privé se retrouve dans un univers glauque et extrème du marché de la pornographie dont il ne soupçonnait pas son étendu et ses possibilités illimitées.

Joel Schumacher,à propos du film :
"Huit Millimètres est un thriller construit autour d'un meurtre abominable et mystérieux, mais c'est surtout l'étude approfondie d'un être humain et de sa descente aux enfers. Cette odyssée d'un homme au coeur des ténèbres, et son retour à la lumière étaient sans aucune commune mesure avec les scripts que j'avais eus entre les mains. Et aujourd'hui, à Hollywood, une histoire nouvelle est quelque chose de rare..."
lu sur allociné

Ca fait bien longtemps que je n'en ai pas vu un (je n'ai plus canal). Ce que je peux dire, c'est que cette industrie ne m'intéresse pas. Ces films ne m'excitent pas, question de goût, je pense, je n'aime pas l'esthétique qu'ils véhiculent (corps sculptés, naturellement ou non, épilés et bronzés). J'ai l'impression de voir Big Jim se taper Barbie, toujours de la même façon. Tout ça manque de réalisme, or, moi, c'est la vraie vie qui m'excite. Cela dit, contrairement aux films dit érotiques, les pornos ont au moins l'avantage d'être parfois -involontairement- drôles et ils ne puent pas la prétention pseudo artistique. A la limite, je rapproche le porno du gore, y 'a un côté "je me prends pas au sérieux" au final assez sympathique. Enfin, ce serait vraiment sympathique si c'était un univers ou les actrices sont heureuses de faire ce métier, ce qui ne semble pas toujours être le cas, loin s'en faut...

J'ai l'impression de voir Big Jim se taper Barbie

tu as du voir des beaucoup mieux que moi parce que dans les miens big Jim il avait plutôt une sale gueule et ça devait être la soeur éloignée de Barbie plutôt genre poupée perle.
Mais là en même temps c'est partout pareil...y'a barbie et les autres...

Justement à ce propos quels sont les films si ils en existent et qui ne relèvent pas du genre X qui vous ont émoustillé, cela peut-être un baiser, une tension corporelle entre deux désirs, une scène d'amour.

Je commence:
La Leçon de Piano de Jane Campion: la scène est très sensuelle entre Harvey Keitel et Holly Hunter.
Dans ce film les acteurs dégagent un charme fou.
Un bel exemple me concernant de l'expression amoureuse, du désir.

Les Liaisons dangereuses de Stefen Freiss
La scène entre John Malkovitch et Michel Pfeiffer est tendre, caline, à l'opposée du personnage que developpe son personnage.

Sexe Mensonge et Vidéo de Steven Soderbergh.
Le désir est progressif, Ses personnages sont chacun une pièce d'un même puzzle sentimental. De prime abord, ils représentent chacun un travers, un sentiment qui finalement au final se fondent en une même personne.
Le spectateur peut donc se retrouver au travers de chacun et se mettre tour à tour à leur place.
Le désir va crescendo jusqu'à son éclatement.
Tous les sentiments contrariés ou non de l'Homme se réassemblent pour accoucher d'un renouveau sexuel.

Ce qui m'intéresse dans une scène de sexe dans un film non porno(cela va de soit sinon le regard se focalise sur autre chose ) c'est les mains des protagonistes qui caressent elles mènent "la danse des 7 voiles"et parfois représentent à elles seules l'ondulation des corps et surtout l'intensité de l'ébat.
Le souffle, les battements du coeur et les gémissements qui rendent compte de la montée du désir sont tout aussi stimulants et mènent à l'extase spectatorielle.

Un film X c'est l'excitation immédiate, les scènes sexuelles dans un film non classé X seraient comme des préliminaires.

Je me prends même parfois lors d'une scène de baisers à m'avancer naturellement comme si j'étais l'embrassée.

Baiser ! Rose trémière au jardin des caresses ! Paul Verlaine

Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau! morgan Sportès

On baise parce que c'est ça de pris sur la mort. Dennis Robert

Le baiser qu'on cueille est moins savoureux que celui que l'on imagine, et le désir vaut mieux que la conquête. jean Simard

Moi, j'ai baisé une femme... Je lui ai filé un rancard, et je n'y suis pas allé ! Coluche

Pour ma part, si je suis spécialement sensible au charme d'une actrice, elle peut m'émoustiller du début à la fin, dans n'importe quelle scène. Les scènes érotiques en elles-mêmes ne m'émoustilleront pas davantage, ce qui peut paraître curieux. Je suis incapable de me souvenir d'une scène "chaude" qui m'aurait particulièrement émoustillé. Il y en a tellement... C'est donc surtout le charme personnel d'une actrice qui le fera, pour moi.

Pour citer un exemple, je me souviens d'un film en trois ou quatre parties distinctes réunies sous un même thème, dont je ne me rappelle plus le titre, ni les sous-titres de chaque partie (super, Acho, vachement intéressant... mais continue, on t'en prie...), l'une des parties se passait autour d'une rivière et d'une actrice incroyablement belle et sensuelle: Marushka Detmers. Bon, et bien là je peux dire que chacune des apparitions de Marushka dans ce court métrage m'a véritablement ensorcelé. Il lui suffisait de marcher indolemment au bord de la rivière, dans une robe légère. Bon, j'arrête là, rien qu'à le raconter je deviens profondément songeur.

J'ai fait mes recherches: il s'agit de Méfie-toi de l'eau qui dort, de Jacques Deschamps, 1996. Un film en trois parties.

Bon cela dit, ça n'a rien à faire dans le topic X.

Les Petites Minettes Sans Culotte...un chef d'oeuvre!!!

rarement...en fait j'en ai pas vu un seul depuis des années. Etant ado j'avais Canal donc j'ai vu les tout premiers...mais les chroniques DVD de Christophe Lemaire dans Rock and Folk me donnent envie de m'y remettre!

pretty hate machine a écrit:rarement...en fait j'en ai pas vu un seul depuis des années. Etant ado j'avais Canal donc j'ai vu les tout premiers...mais les chroniques DVD de Christophe Lemaire dans Rock and Folk me donnent envie de m'y remettre!

ah tiens, il existerait donc encore une raison de feuilleter Rock & Folk

----> Philippe Manoeuvre

ACHO a écrit:

pretty hate machine a écrit:rarement...en fait j'en ai pas vu un seul depuis des années. Etant ado j'avais Canal donc j'ai vu les tout premiers...mais les chroniques DVD de Christophe Lemaire dans Rock and Folk me donnent envie de m'y remettre!

ah tiens, il existerait donc encore une raison de feuilleter Rock & Folk

----> Philippe Manoeuvre

L'interview des Wampas le mois dernier valait vraiment le coup...mais ce moi ci le numéro est encore très moyen.

pretty hate machine a écrit:

ACHO a écrit:

pretty hate machine a écrit:rarement...en fait j'en ai pas vu un seul depuis des années. Etant ado j'avais Canal donc j'ai vu les tout premiers...mais les chroniques DVD de Christophe Lemaire dans Rock and Folk me donnent envie de m'y remettre!

ah tiens, il existerait donc encore une raison de feuilleter Rock & Folk

----> Philippe Manoeuvre

L'interview des Wampas le mois dernier valait vraiment le coup...mais ce moi ci le numéro est encore très moyen.

L'album des Wampas est sympa. "Chirac en prison" me fait marrer. :compress: