ROGER NICHOLS AND THE SMALL CIRCLE OF FRIENDS

ROGER NICHOLS AND THE SMALL CIRCLE OF FRIENDS





Plus connu pour les hits qu’il a co-écrit avec Paul Williams (l’imprésario véreux dans « Phantom of the paradise » de Brian de Palma) pour les Carpenters (« We’ve only just begun », « Rainy days and Mondays »…), Roger Nichols a également publié quelques 45 tours ainsi que cet album durant la période 1966-69. Ces enregistrements effectués sous plusieurs noms (the Roger Nichols trio, Roger Nichols and the Small Circle Friends…) sont enfin regroupés (grâce à Rev Ola) sur la réédition de l’unique album publié par le trio comprenant : Roger Nichols , Murray Macleod et sa sœur Melinda. Dans la plus grande tradition de la fin des années soixante, l’instrumentation des chansons était assurée par la crème des musiciens de studio de Los Angeles. L’album est composé pour moitié de compositions signées par Roger Nichols et Tony Asher (collaborateur de Brian Wilson) alliant arrangements sophistiqués, voix angéliques et paroles sucrées, ces trois éléments illustrant typiquement le style « Sunshine pop » dont les grandes stars à la fin des années 60 étaient des groupes comme The Association ou The Harpers Bizzare. Parmi ces originaux, on relèvera en particulier les excellents « Love so Fine » (1min57 de pure grâce mélodique, le tout chanté magnifiquement par Melinda) et « Don’t take your time » avec ses arrangements au cordeau. Le reste de l’album est composé de deux reprises des Beatles (« I’ll be back », « With a little help from my friends »), deux des Lovin’ Spoonful (« Cocoanut Grove », « Didn’t want to have to do it ») ainsi que de titres de compositeurs reconnus (« Don’t go breaking my heart » de Bacharach -David et « Snow Queen » de Goffin-King). En plus de l’album original, on retrouve tous les morceaux parus en 45 tours dont certains («Let’s ride », « The drifter », « Trust ») marquaient les débuts de la fructueuse collaboration entre Paul Williams et Roger Nichols. En dehors d’un succès d’estime en Californie, les ventes n’ont jamais décollées malgré un style en phase avec les canons musicaux présents sur la bande A.M à l’époque. Dans les notes de pochettes, Tommy Lipuma (producteur du disque) explique cette situation par le manque d’une chanson vraiment forte. Roger Nichols lui met en avant une pochette un peu énigmatique (un gros plan sur le visage d’un jeune hippie sur le recto, une photo du groupe portant des chapeaux de cow boy sur le verso !!!) ainsi que le manque d’implication du groupe pour défendre l’album (Nichols préférant l’environnement du Studio, tandis que Macleod se lançait dans une carrière d’acteur). Le groupe se sépara définitivement durant l’année 1969 ce qui permit à Nichols de connaître un immense succès en tant que compositeur.

Voilà un bien joli sujet, mais comme je ne connais pas du tout, je ne saurais quoi ajouter... :face:

Jean Rhume a écrit:Voilà un bien joli sujet, mais comme je ne connais pas du tout, je ne saurais quoi ajouter... :face:

Si tu aimes des groupes comme les Turtles ou encore les Monkees, achètes ce disque les yeux fermés, tu ne seras pas déçu.

Les Monkees, je ne sais pas si c'est franchement une référence puisque c'est une sorte de "faux" groupe (dont j'avais acheté un album pas franchement convaincant), quant aux Turtles, je ne connais pas bien...

Je n'ai jamais vraiment écouté les Turtles ni les Monkees quant à moi, mais je sais qu'ils sont quelque peu cultes aux Etats-Unis. Même Jenifer Jackson avait cité les Monkees parmi ses groupes préférés. Il y a une histoire de show tv là-dedans - il me semble.