Les succès italiens
3 participants
Page 1 sur 1
Les succès italiens
Dans le sujet des années 80, deux succès de Laura Branigan sont des reprises de succès italiens, "Gloria" d'Umberto Tozzi, et "Self Control" de Raff.
Voici la version d'Umberto Tozzi, parue en 79. A priori, je pensais que ça irait moins bien chanté par un mec, mais il s'en sort bien:
Même remarque pour le "Self Control" de Raff:
Ne crachons pas sur la variété italienne. Les ritals ont la mélodie dans la peau.
Ceci étant dit, le premier qui poste le "Ti amo" d'Umberto Tozzi a mon poing dans la gueule.
Voici la version d'Umberto Tozzi, parue en 79. A priori, je pensais que ça irait moins bien chanté par un mec, mais il s'en sort bien:
Même remarque pour le "Self Control" de Raff:
Ne crachons pas sur la variété italienne. Les ritals ont la mélodie dans la peau.
Ceci étant dit, le premier qui poste le "Ti amo" d'Umberto Tozzi a mon poing dans la gueule.
Hugues- Langue pendue
- Nombre de messages : 10809
Age : 55
Localisation : Manosque
Date d'inscription : 05/04/2005
Re: Les succès italiens
Hugues a écrit:
Ceci étant dit, le premier qui poste le "Ti amo" d'Umberto Tozzi a mon poing dans la gueule.
Même si je l'associe à ces images ?
https://www.youtube.com/watch?v=bjlhhj82Ws4
BOOM BOOM- Langue pendue
- Nombre de messages : 1130
Age : 65
Date d'inscription : 06/04/2006
Re: Les succès italiens
La moitié des italiennes ressemblent à Ornella Muti (c'est dire). Récemment un couple de touristes italiens à l'hôtel, la femme était un pur sosie d'Ornella.
- Combien pour la bouteille d'Evian?
- Je vous l'offre...
- Combien pour la bouteille d'Evian?
- Je vous l'offre...
Hugues- Langue pendue
- Nombre de messages : 10809
Age : 55
Localisation : Manosque
Date d'inscription : 05/04/2005
Re: Les succès italiens
Connais-tu ce qui suit? ça me semble d'un autre niveau que Laura Branigan...
On peut aussi rester dans la daube eighties...(ne me dis pas que tu aimes ça!)
On peut aussi rester dans la daube eighties...(ne me dis pas que tu aimes ça!)
johnny99- Langue pendue
- Nombre de messages : 2158
Date d'inscription : 25/05/2005
Re: Les succès italiens
Je ne connaissais pas les deux premiers, j'ai bien aimé. Je connaissais le troisième, j'ai plutôt aimé aussi.
Pourquoi j'aime le troisième morceau? Parce que c'est une musique légère, lumineuse, avec un brin de vitalité, qui rend heureux, même si on s'en lasse peut-être vite. Mais on s'en lasse combien de temps? On peut toujours y revenir, même si c'est très léger. On peut précisément s'attacher à cette légèreté, comme à son instantanéité, car le plaisir qu'il donne est plus immédiat, même si plus jetable. Et de quoi ne se lasse t-on pas? Qu'est-ce qui n'est pas jetable, si ce n'est qu'une question de consistance plus ou moins momentanée? Notre vie elle-même n'est-elle pas jetable?
L'art de ne pas se lasser n'est-il pas une des clefs du bonheur? En quoi consiste t-il, cet art de ne pas se lasser, sinon en sachant changer d'angle d'approche, comme pour tout voir constamment sous un jour nouveau? Savoir changer de décor, savoir rafraîchir son monde perceptif...
J'ignore où poser la limite daubesque, la mienne est instinctive, mais je peux la remettre en question. "Felicita", ça passe. Pourtant musicalement, c'est pas plus recherché que "Capri, c'est fini" d'Hervé Vilard. C'est une mélodie simple, pour ne pas dire simpliste.
Mais bon, Ennio Morricone ou Francis Lai aussi, ont fait des mélodies simplistes. Dur dur, de juger sur des critères rationnels.
Ceci étant dit, quoi que tu dises de Laura Branigan, "Self Control" est un bijou pop (qui n'est pas d'elle d'ailleurs, mais mieux par elle que par son auteur, Raff). "Gloria" casse un peu plus les oreilles sur la longueur, mais il n'empêche que sa performance YouTubée ailleurs sur ce forum m'a scotché, par la façon qu'elle avait de "booster" ce morceau d'une voix forte à déchirer des dômes, sans avoir peur de la casser, cette voix, sans contrôle ("to lose my self, to lose my self control": symbolique!), en privilégiant la déchirure justement, dans un état d'esprit Don Quichottesque... ce qui n'est pas le cas de Céline Dion, qui continue de nous les briser sans panache. Moi je reste convaincu que Laura Branigan en est morte, de son panache. Qu'à force de chanter fort, elle a fait une rupture d'anévrisme. Mais j'interprète.
Pourquoi j'aime le troisième morceau? Parce que c'est une musique légère, lumineuse, avec un brin de vitalité, qui rend heureux, même si on s'en lasse peut-être vite. Mais on s'en lasse combien de temps? On peut toujours y revenir, même si c'est très léger. On peut précisément s'attacher à cette légèreté, comme à son instantanéité, car le plaisir qu'il donne est plus immédiat, même si plus jetable. Et de quoi ne se lasse t-on pas? Qu'est-ce qui n'est pas jetable, si ce n'est qu'une question de consistance plus ou moins momentanée? Notre vie elle-même n'est-elle pas jetable?
L'art de ne pas se lasser n'est-il pas une des clefs du bonheur? En quoi consiste t-il, cet art de ne pas se lasser, sinon en sachant changer d'angle d'approche, comme pour tout voir constamment sous un jour nouveau? Savoir changer de décor, savoir rafraîchir son monde perceptif...
J'ignore où poser la limite daubesque, la mienne est instinctive, mais je peux la remettre en question. "Felicita", ça passe. Pourtant musicalement, c'est pas plus recherché que "Capri, c'est fini" d'Hervé Vilard. C'est une mélodie simple, pour ne pas dire simpliste.
Mais bon, Ennio Morricone ou Francis Lai aussi, ont fait des mélodies simplistes. Dur dur, de juger sur des critères rationnels.
Ceci étant dit, quoi que tu dises de Laura Branigan, "Self Control" est un bijou pop (qui n'est pas d'elle d'ailleurs, mais mieux par elle que par son auteur, Raff). "Gloria" casse un peu plus les oreilles sur la longueur, mais il n'empêche que sa performance YouTubée ailleurs sur ce forum m'a scotché, par la façon qu'elle avait de "booster" ce morceau d'une voix forte à déchirer des dômes, sans avoir peur de la casser, cette voix, sans contrôle ("to lose my self, to lose my self control": symbolique!), en privilégiant la déchirure justement, dans un état d'esprit Don Quichottesque... ce qui n'est pas le cas de Céline Dion, qui continue de nous les briser sans panache. Moi je reste convaincu que Laura Branigan en est morte, de son panache. Qu'à force de chanter fort, elle a fait une rupture d'anévrisme. Mais j'interprète.
Hugues- Langue pendue
- Nombre de messages : 10809
Age : 55
Localisation : Manosque
Date d'inscription : 05/04/2005
Re: Les succès italiens
On avait oublié cette scie qui fait toujours un malheur sur les pistes de danse, la mélodie et le rythme sont, il est vrai, imparables....
johnny99- Langue pendue
- Nombre de messages : 2158
Date d'inscription : 25/05/2005
Re: Les succès italiens
frais, rythmé, délicieusement pop dans le sens sixties du terme, un agréable souvenir d'un titre rital des années 80 que je n'avais pas détesté!
johnny99- Langue pendue
- Nombre de messages : 2158
Date d'inscription : 25/05/2005
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|