Janvier 2008
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Janvier 2008
Le numéro que vous avez acheté n’est pas attribué…
Le magazine que vous tenez entre vos mains n’existe pas, vous êtes victime d’une hallucination collective, il est temps de vous réveiller, d’arrêter un peu vos conneries, de vous prendre en main, bordel !…
Réfléchissez un peu et vous verrez qu’il ne peut en être autrement.
Regardez dans quel monde nous vivons, ouvrez les yeux (un œil suffira, pour commencer).
Alors ?
Alors, ce magazine que vous imaginez toucher, voir, lire, n’a strictement aucune utilité. Et dans nos sociétés de consommation, tout ce qui n’est pas utile, tout ce qui ne nourrit pas la grosse machine en marche, n’a pas sa place, est laissé de côté…
To be or not to be ? To rock or not to rock ? En vérité je vous le dis, ce ne sont là que foutaises et billevesées à tous les étages ; et dans la famille des bas-du-front, des étages il n’y en a pas bézef…
Le pire, c’est que les gens qui eux-mêmes vivent dans le mensonge de la confection imaginaire de cette feuille de chou, croient bêtement pouvoir changer le cours des événements –et j’en suis le Saint-Christophe auto-adoubé, sûr que trois siècles ne suffiraient pas à ma rédemption éditoriale !- ; mais on ne peut pas aller à l’encontre du temps qui passe, c’est aussi stupide que prétentieux.
Moi-même, pour tout vous avouer, j’y ai cru aussi. Quel crétin je fais !… Bouhou, ouh le Goof, la honte, les cornes, au coin le vil faquin, à la potence la suffisance, au pilori avec les petits gris…
Bon.
À un moment, je pensais même l’avoir sous les yeux, ce magazine, il me semblait en avoir décidé du contenu, je me voyais même dans la peau d’un chevalier des temps nouveaux, avec mon bel étendard militant confectionné à la main, de concert avec ma bande de guérilleros, un soir sans concert.
Ouarf, quelle présomption !… En réalité, tout ceci est aussi illusoire que peut l’être l’espoir de jours meilleurs, le début de quoi que ce soit ou la fin… de la faim (mais pas que).
A-t-on tout à perdre quand on a tout ou rien à perdre quand on n’a rien ?…
Hum.
Et si tout avoir, c’était croire ne rien avoir à perdre ?!?…
Ça se complique là.
Laissez-moi réfléchir à tout ceci et donnons-nous rendez-vous le mois prochain, dans ce magazine que nous sommes persuadés de faire, et vous de lire ; pour tirer au clair les conclusions de cet édito pas net (ou l’inverse, ce qui ne le désembrume pas pour autant)…
Christophe Goffette
Le magazine que vous tenez entre vos mains n’existe pas, vous êtes victime d’une hallucination collective, il est temps de vous réveiller, d’arrêter un peu vos conneries, de vous prendre en main, bordel !…
Réfléchissez un peu et vous verrez qu’il ne peut en être autrement.
Regardez dans quel monde nous vivons, ouvrez les yeux (un œil suffira, pour commencer).
Alors ?
Alors, ce magazine que vous imaginez toucher, voir, lire, n’a strictement aucune utilité. Et dans nos sociétés de consommation, tout ce qui n’est pas utile, tout ce qui ne nourrit pas la grosse machine en marche, n’a pas sa place, est laissé de côté…
To be or not to be ? To rock or not to rock ? En vérité je vous le dis, ce ne sont là que foutaises et billevesées à tous les étages ; et dans la famille des bas-du-front, des étages il n’y en a pas bézef…
Le pire, c’est que les gens qui eux-mêmes vivent dans le mensonge de la confection imaginaire de cette feuille de chou, croient bêtement pouvoir changer le cours des événements –et j’en suis le Saint-Christophe auto-adoubé, sûr que trois siècles ne suffiraient pas à ma rédemption éditoriale !- ; mais on ne peut pas aller à l’encontre du temps qui passe, c’est aussi stupide que prétentieux.
Moi-même, pour tout vous avouer, j’y ai cru aussi. Quel crétin je fais !… Bouhou, ouh le Goof, la honte, les cornes, au coin le vil faquin, à la potence la suffisance, au pilori avec les petits gris…
Bon.
À un moment, je pensais même l’avoir sous les yeux, ce magazine, il me semblait en avoir décidé du contenu, je me voyais même dans la peau d’un chevalier des temps nouveaux, avec mon bel étendard militant confectionné à la main, de concert avec ma bande de guérilleros, un soir sans concert.
Ouarf, quelle présomption !… En réalité, tout ceci est aussi illusoire que peut l’être l’espoir de jours meilleurs, le début de quoi que ce soit ou la fin… de la faim (mais pas que).
A-t-on tout à perdre quand on a tout ou rien à perdre quand on n’a rien ?…
Hum.
Et si tout avoir, c’était croire ne rien avoir à perdre ?!?…
Ça se complique là.
Laissez-moi réfléchir à tout ceci et donnons-nous rendez-vous le mois prochain, dans ce magazine que nous sommes persuadés de faire, et vous de lire ; pour tirer au clair les conclusions de cet édito pas net (ou l’inverse, ce qui ne le désembrume pas pour autant)…
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