Jacques Brel

La reprise d'Amsterdam par Bowie, je la trouve très bien interprétée mais bon rien ne vaudra l'originale.

Pour les autres que tu as cités, je n'ai pas encore eu la curiosité de les écouter, non.

Sadeyes, j'ai pensé à toi l'autre soir quand AJ Roach a fini son premier set sur "Amsterdam", une version basée sur celle de Bowie, mais avec mandoline et violon en plus de la guitare acoustique. Manquaient l'accordéon et les frites au bar...

Un autre lien :
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=JACQUES+BREL&num_notice=4&total_notices=58

Inestimables images d'archives !!!

Oups, le bon lien le voici :
http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=JACQUES+BREL&num_notice=4&total_notices=58

Mais pourquoi roulait-il les R de manière si ridicule? Pourquoi?

Frenchy a écrit:Mais pourquoi roulait-il les R de manière si ridicule? Pourquoi?

C'est l'accent belge. Brel avait une articulation particulière. D'ailleurs, tout le monde a une articulation particulière. Je m'en suis d'autant plus rendu compte en faisant de la radio.

Scott Walker chantant Jacques Brel. https://www.youtube.com/watch?v=yKT5eEQ9rqo https://www.youtube.com/watch?v=i_XSXHm4vT4

AU SUIVANT !!! ALEX HARVEY https://www.youtube.com/watch?v=zqx5j-FuqeI

2 AUTRES BELGES !!! https://www.youtube.com/watch?v=8enWNhW3D4E

Voilà qui fait plaisir à voir !!! toute cette coopération, comme c'est touchant

Ca manque tellement de fraternité et d'humanité dans le contexte où on évolue en ce moment que c'est rassurant de se dire qu'une poignée d'hommes et de femmes peut encore sauver le monde de l'absurdité et la médiocrité dans lequel il patauge

Ce sont les petites actions toute simples au jour le jour (qui paraitront insignifiantes pour certains)qui engendrent les plus grands bénéfices (sur le moral des gens et leur capacité à apprécier les belles choses de la vie).

Et Brel est un bien beau rassembleur

Une reprise pas trop respectueuse. https://www.youtube.com/watch?v=hkqBueeRbr0

AU SUIVANT!(suite) https://www.youtube.com/watch?v=brxJKBSMv0M

Juste une question hors sujet : on est combien à pas bosser le lundi?

Allez on fait remonter le post avec ce lien ci-dessous :
http://www.handiplus.com/sections.php?op=viewarticle&artid=207

Autre lien, Jacques Brel dans un bar lyonnais :
http://fr.video.yahoo.com/video/play?vid=1116358582&fr=yfp-t-501

J'ai acheté 2 Brel magnifiques en digipack,"ces gens là"( j'ignore s'il s'agit d'une compile car les titres,que des classiques,"ces gens là","jef","la chanson de jacky","le tango funèbre","fernand","mathilde"...vont de 1964 à 1966)et "j'arrive" de 1968 .
Petit detail amusant.J'avais toujours pensé que les Charlots avaient parodié le "chauffe Marcel" de "Vesoul".En fait,il s'agit du contraire,la chanson de ces derniers datant de 1967.

BOOM BOOM a écrit:J'ai acheté 2 Brel magnifiques en digipack,"ces gens là"( j'ignore s'il s'agit d'une compile car les titres,que des classiques,"ces gens là","jef","la chanson de jacky","le tango funèbre","fernand","mathilde"...vont de 1964 à 1966)et "j'arrive" de 1968.

Le truc, c'est que dès 1967, Barclay recompilait déjà en 33 t 30cm ce qui était d'abord sorti en 33 t 25 cm. Je n'ai pas trouvé de site assez précis et complet sur la discographie originale de Brel pour entrer dans les détails, mais de mémoire, le dernier 25cm de Brel est Ces Gens-là, et parut fin 65 je crois. Il ne contenait que six titres (Ces Gens-là, Jacky, Grand-mère, Fernand, L'Age idiot, Les Désespérés). Le premier 30cm fut l'album de 67, avec Mon enfance, Le Cheval, etc.

Chez Brassens, beaucoup de gens croient que les disques originaux sont les 30cm Philips à pochette "bois", alors que c'étaient déjà des compilations en ce qui concerne les 7 premiers.

Les originaux des dix premières années discographiques de Brassens sont des 25 cm, aux pochettes pleines de poésie, graphisme fifties oblige... En passant, je salue la qualité de ce site qui m'a permis de les apprécier.

Je crains qu'il soit inutile de rêver au même genre de site concernant Brel: sa fille a main mise sur les droits et les fans peuvent toujours s'aligner...

Document rarissime! Je ne l'avais encore jamais vu chanter cette chanson. A voir avant qu'il ne soit supprimé...

Jacques Brel: "Fernand"



(j'ai choisi la version sous-titrée anglais parce qu'elle se télécharge plus vite, y'a pas de coupure)

Les 2 films réalisés (et interprétés) par Jacques Brel,"Franz" (avec Barbara) et "Far west" sont enfin disponibles dans un coffret 2 DVD



Un extrait (intense !) de "Far west".

Jacques Brel naquit dans une fête. Non pas celui qui naquit, mais celui que l'on connaît. C'est cela: le fruit d'une fête. Jacques Brel était belge. Il est une âme belge profondément ancrée dans l'esprit de la fête. Il n'est qu'à voir les tableaux de Bruegel.

Le premier 45 tours de Brel s'intitule "La Foire". En substance, il y dit qu'enfant, la foire lui donnait le goût de la vraie vie, telle qu'il la rêvait. On devrait faire la fête tous les jours. Une folie de poète. Souvenons-nous des cris de Baudelaire: "Enivrez-vous! Enivrez-vous!" (ou Dylan: "Everybody must get stoned").

Lorsqu'on suit la trajectoire musicale de cet homme qui n'aspirait qu'à voler (ce qu'il fit pour de vrai, un de ses rêves ayant été de piloter un avion), on se rend compte que parallèlement à une bravoure nourrie de convictions et de serments encore bredouillants qui l'incita à monter à Paris pour tenter sa chance (ce que peu de monde fait, déjà - réécoutez-donc "Sur la place"), ce qui le désinhiba fut son goût de la ripaille. Il se désinhibe vers 1960, et cet enregistrement public à l'Olympia (octobre 61) en témoigne. Et il décida de se désinhiber définitivement, de ne plus redevenir sobre. La spirale était désormais tracée, symbolique. La cigarette, on le sait, lui fut fatale. Mais il ne pouvait pas revenir en arrière, il ne pouvait pas s'assagir: Jacques Brel, celui que l'on connaît, et qui signifie (ou pas) quelque chose pour nous, c'est l'ivresse incarnée, la vie fêtée.

Il aurait, je pense, trouvé un excellent compagnon de route en la personne de Gérard Depardieu (pour ne citer que lui). Ils en auraient fait un film, peut-être. Mon oncle Benjamin fut un peu de ce film, déjà.