les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
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les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
puisqu'on s'attarde aux paroles ces derniers temps, quelles sont celles qui vous ont marqué? (en n'importe quelle langue, mais pour les amateurs de kraftwerk, va falloir traduire!)
On n'est pas obligé de citer tout le texte, parfois un extrait peut suffire
J'ouvre le bal : je citerais tout d'abord un extrait de no surrender du boss :
"We busted out of class had to get away from those fools
We learned more from a three minute record than we ever learned in school"
cette dernière phrase me semble capitale
la perfection faite chanson française poétique :
Brassens (rien à jeter):
"Sans ses cheveux qui volent
J'aurais, dorénavant,
Des difficultés folles
A voir d'où vient le vent."
implacaple, dans les rimes, le rythme, les images.
On n'est pas obligé de citer tout le texte, parfois un extrait peut suffire
J'ouvre le bal : je citerais tout d'abord un extrait de no surrender du boss :
"We busted out of class had to get away from those fools
We learned more from a three minute record than we ever learned in school"
cette dernière phrase me semble capitale
la perfection faite chanson française poétique :
Brassens (rien à jeter):
"Sans ses cheveux qui volent
J'aurais, dorénavant,
Des difficultés folles
A voir d'où vient le vent."
implacaple, dans les rimes, le rythme, les images.
johnny99- Langue pendue
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Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
Et bien... "Le Plat Pays" de Brel (tout du début à la fin), et pour Brassens on a l'embarras du choix, mais j'aime particulièrement ce passage:
Il est morne, il est taciturne
Il préside aux choses du temps
Il porte un joli nom: Saturne
Mais c'est un dieu fort inquiétant
En allant son chemin, morose,
Pour se désennuyer un peu
Il joue à bousculer les roses
Le Temps tue le temps comme il peut
Cette saison c'est toi ma belle
Qui a fait les frais de son jeu
Toi qui as payé la gabelle
Un grain de sel dans tes cheveux...
"Saturne" (disque VIII)
Il est morne, il est taciturne
Il préside aux choses du temps
Il porte un joli nom: Saturne
Mais c'est un dieu fort inquiétant
En allant son chemin, morose,
Pour se désennuyer un peu
Il joue à bousculer les roses
Le Temps tue le temps comme il peut
Cette saison c'est toi ma belle
Qui a fait les frais de son jeu
Toi qui as payé la gabelle
Un grain de sel dans tes cheveux...
"Saturne" (disque VIII)
Hugues- Langue pendue
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Date d'inscription : 05/04/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
These days I mainly just talk to plants and dogs,
All human contact seems painful, risky, odd,
so I stay acting god in my own universe
where I trade cigarettes in return for songs.
The deal's made harder the longer I go on:
I find me gone from all but secret languages.
If only I could phrase satisfactory words
in conversation, to make my passion heard,
if only....
Peter Hammill
"Meurglys III, The Songwriter's Guild"
Van Der Graaf Generator
World Record
(1976)
All human contact seems painful, risky, odd,
so I stay acting god in my own universe
where I trade cigarettes in return for songs.
The deal's made harder the longer I go on:
I find me gone from all but secret languages.
If only I could phrase satisfactory words
in conversation, to make my passion heard,
if only....
Peter Hammill
"Meurglys III, The Songwriter's Guild"
Van Der Graaf Generator
World Record
(1976)
dkelvin- Langue pendue
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Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
J'encule les sectes sataniques
Les schizophrènes, les fanatiques
Les homosexuels et les gouines
Et j'encule ma cousine
Les schizophrènes, les fanatiques
Les homosexuels et les gouines
Et j'encule ma cousine
Ghor- Langue pendue
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Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
Ghor a écrit:J'encule les sectes sataniques
Les schizophrènes, les fanatiques
Les homosexuels et les gouines
Et j'encule ma cousine
c'est de qui?
Hugues- Langue pendue
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Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
Ever since you walked right in, the circle's been complete,
I've said goodbye to haunted rooms and faces in the street,
To the courtyard of the jester which is hidden from the sun,
I love you more than ever and I haven't yet begun. A l'instant où tu es entrée, le cercle s'est complété,
J'ai dit adieu aux chambres hantées et aux visages dans les rues,
Au jardin du bouffon que n'atteint pas le soleil,
Je t'aime plus que jamais et n'ai pas encore débuté.
I've said goodbye to haunted rooms and faces in the street,
To the courtyard of the jester which is hidden from the sun,
I love you more than ever and I haven't yet begun. A l'instant où tu es entrée, le cercle s'est complété,
J'ai dit adieu aux chambres hantées et aux visages dans les rues,
Au jardin du bouffon que n'atteint pas le soleil,
Je t'aime plus que jamais et n'ai pas encore débuté.
walpurgis- Langue pendue
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Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
Hugues a écrit:Ghor a écrit:J'encule les sectes sataniques
Les schizophrènes, les fanatiques
Les homosexuels et les gouines
Et j'encule ma cousine
c'est de qui?
GOGOL 1er
Vintage- Langue pendue
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Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
moi qui croyais que c'était du charles aznavour, je suis déçu
walpurgis- Langue pendue
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Date d'inscription : 08/04/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
ça serait drôle, chanté chez Michel Drucker, devant un parterre d'admirateurs.
Vintage- Langue pendue
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Date d'inscription : 07/04/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
Vintage a écrit:ça serait drôle, chanté chez Michel Drucker, devant un parterre d'admirateurs.
Voui, ça serait bien marrant...
J'encule les étoiles, et j'encule les cieux,
J'encule les archanges, les démons
Et aussi j'encule Dieu !
J'encule mes musiciens de merde,
J'encule ceux qui vont me perdre,
Je t'encule putain de public,
Car je n'en veux qu'à ton fric !
PS : pour ceusses qui ne connaisse pas la chanson s'appele "J'encule"
Ghor- Langue pendue
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Localisation : Down in Mississippi
Date d'inscription : 27/04/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
Je croyais que la chanson s'appelait : voici quelques fleurettes
walpurgis- Langue pendue
- Nombre de messages : 608
Date d'inscription : 08/04/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
walpurgis a écrit:Je croyais que la chanson s'appelait : voici quelques fleurettes
En effet, ça aurait pu...
J'encule les beaux, j'encule les laids,
Et j'encule les armées.
J'encule mon père, j'encule ma mère,
Et'j'encule ma grand-mère.
J'encule les serpillères,
J'encule les ménagères,
J'encule la décadence et j'encule la France
Ghor- Langue pendue
- Nombre de messages : 257
Localisation : Down in Mississippi
Date d'inscription : 27/04/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
"Desolation Row" est un grotesque Mardi Gras où les héros et les vilains de notre mythologie et histoire sont placés côte à côte. Ils sont risibles, mais notre sourire se fige. Tout est dérisoire, tout est à dormir debout. Dylan formule les visions en rock de l'Apocalypse contemporaine. Le décor est un paysage mental rêvé, la description de Dylan combine puissamment le grotesque, l'existentiel et le rêve, à la manière de Jérôme Bosch.
Si bizarre que soit sa distribution, ce sont des gens véritables.
En chemin, nous rencontrons la condamnation par Dylan des chaînes de montage, l'engagement politique simpliste... Quelle différence cela fait-il d'être dans un camp ou l'autre, si l'on voyage à bord du Titanic? L'ironie et le sarcasme sont les réverbères posés le long de "Desolation Row", pour contenir l'obscurité totale et désespérante. Humour de gibet pour une pendaison de masse.
La lenteur de la musique rehausse le roulement biblique de la chanson. Une guitare romantique jouée de main de maître au dessus et derrière la partie vocale adoucit quelque peu la répétition.
L'un des sorts de la vision poétique, c'est de ne voir que trop clairement entre les choses telles qu'elles sont et telles qu'elles devraient être.
Desolation Row
They're selling postcards of the hanging
They're painting the passports brown
The beauty parlor is filled with sailors
The circus is in town
Here comes the blind commissioner
They've got him in a trance
One hand is tied to the tight-rope walker
The other is in his pants
And the riot squad they're restless
They need somewhere to go
As Lady and I look out tonight
From Desolation Row
Cinderella, she seems so easy
"It takes one to know one," she smiles
And puts her hands in her back pocketsBette Davis style
And in comes Romeo, he's moaning
"You Belong to Me I Believe"
And someone says:
"You're in the wrong place, my friend
You better leave"
And the only sound that's left
After the ambulances goIs Cinderella sweeping up
On Desolation Row
Now the moon is almost hidden
The stars are beginning to hide
The fortunetelling lady
Has even taken all her things inside
All except for Cain and Abel
And the hunchback of Notre Dame
Everybody is making love
Or else expecting rain
And the Good Samaritan, he's dressing
He's getting ready for the show
He's going to the carnival tonight
On Desolation Row
Now Ophelia, she's 'neath the window
For her I feel so afraid
On her twenty-second birthday
She already is an old maid
To her, death is quite romantic
She wears an iron vest
Her profession's her religion
Her sin is her lifelessness
And though her eyes are fixed upon
Noah's great rainbow
She spends her time peeking
Into Desolation Row
Einstein, disguised as Robin Hood
With his memories in a trunk
Passed this way an hour ago
With his friend, a jealous monk
He looked so immaculately frightful
As he bummed a cigarette
Then he went off sniffing drainpipes
And reciting the alphabet
Now you would not think to look at him
But he was famous long ago
For playing the electric violin
On Desolation Row
Dr. Filth, he keeps his world
Inside of a leather cup
But all his sexless patients
They're trying to blow it up
Now his nurse, some local loser
She's in charge of the cyanide hole
And she also keeps the cards that read
"Have Mercy on His Soul"
They all play on penny whistles
You can hear them blow
If you lean your head out far enough
From Desolation Row
Across the street they've nailed the curtains
They're getting ready for the feast
The Phantom of the Opera
A perfect image of a priest
They're spoonfeeding Casanova
To get him to feel more assured
Then they'll kill him with self-confidence
After poisoning him with words
And the Phantom's shouting to skinny girls
"Get Outa Here If You Don't Know
Casanova is just being punished for going
To Desolation Row"
Now at midnight all the agents
And the superhuman crew
Come out and round up everyone
That knows more than they do
Then they bring them to the factory
Where the heart-attack machine
Is strapped across their shoulders
And then the kerosene
Is brought down from the castles
By insurance men who go
Check to see that nobody is escaping
To Desolation Row
Praise be to Nero's Neptune
The Titanic sails at dawn
And everybody's shouting"Which Side Are You On?
"And Ezra Pound and T.S. Eliot
Fighting in the captain's tower
While calypso singers laugh at them
And fishermen hold flowers
Between the windows of the sea
Where lovely mermaids flow
And nobody has to think too much
About Desolation Row
Yes, I received your letter yesterday
(About the time the door knob broke)
When you asked how I was doing
Was that some kind of joke?
All these people that you mention
Yes, I know them, they're quite lame
I had to rearrange their faces
And give them all another name
Right now I can't read too good
Don't send me no more letters no
Not unless you mail them
From Desolation Row
Si bizarre que soit sa distribution, ce sont des gens véritables.
En chemin, nous rencontrons la condamnation par Dylan des chaînes de montage, l'engagement politique simpliste... Quelle différence cela fait-il d'être dans un camp ou l'autre, si l'on voyage à bord du Titanic? L'ironie et le sarcasme sont les réverbères posés le long de "Desolation Row", pour contenir l'obscurité totale et désespérante. Humour de gibet pour une pendaison de masse.
La lenteur de la musique rehausse le roulement biblique de la chanson. Une guitare romantique jouée de main de maître au dessus et derrière la partie vocale adoucit quelque peu la répétition.
L'un des sorts de la vision poétique, c'est de ne voir que trop clairement entre les choses telles qu'elles sont et telles qu'elles devraient être.
Desolation Row
They're selling postcards of the hanging
They're painting the passports brown
The beauty parlor is filled with sailors
The circus is in town
Here comes the blind commissioner
They've got him in a trance
One hand is tied to the tight-rope walker
The other is in his pants
And the riot squad they're restless
They need somewhere to go
As Lady and I look out tonight
From Desolation Row
Cinderella, she seems so easy
"It takes one to know one," she smiles
And puts her hands in her back pocketsBette Davis style
And in comes Romeo, he's moaning
"You Belong to Me I Believe"
And someone says:
"You're in the wrong place, my friend
You better leave"
And the only sound that's left
After the ambulances goIs Cinderella sweeping up
On Desolation Row
Now the moon is almost hidden
The stars are beginning to hide
The fortunetelling lady
Has even taken all her things inside
All except for Cain and Abel
And the hunchback of Notre Dame
Everybody is making love
Or else expecting rain
And the Good Samaritan, he's dressing
He's getting ready for the show
He's going to the carnival tonight
On Desolation Row
Now Ophelia, she's 'neath the window
For her I feel so afraid
On her twenty-second birthday
She already is an old maid
To her, death is quite romantic
She wears an iron vest
Her profession's her religion
Her sin is her lifelessness
And though her eyes are fixed upon
Noah's great rainbow
She spends her time peeking
Into Desolation Row
Einstein, disguised as Robin Hood
With his memories in a trunk
Passed this way an hour ago
With his friend, a jealous monk
He looked so immaculately frightful
As he bummed a cigarette
Then he went off sniffing drainpipes
And reciting the alphabet
Now you would not think to look at him
But he was famous long ago
For playing the electric violin
On Desolation Row
Dr. Filth, he keeps his world
Inside of a leather cup
But all his sexless patients
They're trying to blow it up
Now his nurse, some local loser
She's in charge of the cyanide hole
And she also keeps the cards that read
"Have Mercy on His Soul"
They all play on penny whistles
You can hear them blow
If you lean your head out far enough
From Desolation Row
Across the street they've nailed the curtains
They're getting ready for the feast
The Phantom of the Opera
A perfect image of a priest
They're spoonfeeding Casanova
To get him to feel more assured
Then they'll kill him with self-confidence
After poisoning him with words
And the Phantom's shouting to skinny girls
"Get Outa Here If You Don't Know
Casanova is just being punished for going
To Desolation Row"
Now at midnight all the agents
And the superhuman crew
Come out and round up everyone
That knows more than they do
Then they bring them to the factory
Where the heart-attack machine
Is strapped across their shoulders
And then the kerosene
Is brought down from the castles
By insurance men who go
Check to see that nobody is escaping
To Desolation Row
Praise be to Nero's Neptune
The Titanic sails at dawn
And everybody's shouting"Which Side Are You On?
"And Ezra Pound and T.S. Eliot
Fighting in the captain's tower
While calypso singers laugh at them
And fishermen hold flowers
Between the windows of the sea
Where lovely mermaids flow
And nobody has to think too much
About Desolation Row
Yes, I received your letter yesterday
(About the time the door knob broke)
When you asked how I was doing
Was that some kind of joke?
All these people that you mention
Yes, I know them, they're quite lame
I had to rearrange their faces
And give them all another name
Right now I can't read too good
Don't send me no more letters no
Not unless you mail them
From Desolation Row
Yves Gitton- Langue pendue
- Nombre de messages : 961
Localisation : OISE
Date d'inscription : 02/06/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
Ghor a écrit:walpurgis a écrit:Je croyais que la chanson s'appelait : voici quelques fleurettes
En effet, ça aurait pu...
J'encule les beaux, j'encule les laids,
Et j'encule les armées.
J'encule mon père, j'encule ma mère,
Et'j'encule ma grand-mère.
J'encule les serpillères,
J'encule les ménagères,
J'encule la décadence et j'encule la France
Voilà bien un texte énonciatif, plein de santé et pénétrant !
Faut dire qu'on a pas d'hiver !
A la première gelée
Cette braguette sera vite remontée !
Francis Lalanne ? Benjamin Violay ? Sanpellegrino ? Bachelet Pierre ? Nana Touspouri ? Composition personnelle lors d'un dimanche un peu terne?
Yves Gitton- Langue pendue
- Nombre de messages : 961
Localisation : OISE
Date d'inscription : 02/06/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
Sinon, y a ça aussi que j'aime bien et qu'est marrant !
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
Richard, ça va ?
Nous avons eu nos nuits comme ça moi et moi
Accoudés à ce bar devant la bière allemande
Quand je nous y revois des fois je me demande
Si les copains de ces temps-là vivaient parfois
Richard, ça va ?
Si les copains cassaient leur âme à tant presser
Le citron de la nuit dans les brumes pernod
Si les filles prenaient le temps de dire un mot
A cette nuit qui les tenait qui les berçait
Richard, ça va ?
A cette nuit comme une sœur de charité
Longue robe traînant sur leurs pas de bravade
Caressant de l'ourlet les pâles camarades
Qui venaient pour causer de rien ou d'amitié
Nous avons eu nos nuits...
Richard eh ! Richard !
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous avec des problèmes d'hommes, simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors on boit un verre en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
Richard ! encore un p'tit pour la route ?
Richard ! encore un p'tit pour la route ?
Eh ! m'sieur Richard encore un p'tit pour la route ?
Allons ! Richard... Richard... encore un p'tit !
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous, avec des problèmes d'hommes simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
Richard, ça va ?
Nous avons eu nos nuits comme ça moi et moi
Accoudés à ce bar devant la bière allemande
Quand je nous y revois des fois je me demande
Si les copains de ces temps-là vivaient parfois
Richard, ça va ?
Si les copains cassaient leur âme à tant presser
Le citron de la nuit dans les brumes pernod
Si les filles prenaient le temps de dire un mot
A cette nuit qui les tenait qui les berçait
Richard, ça va ?
A cette nuit comme une sœur de charité
Longue robe traînant sur leurs pas de bravade
Caressant de l'ourlet les pâles camarades
Qui venaient pour causer de rien ou d'amitié
Nous avons eu nos nuits...
Richard eh ! Richard !
Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles
A certaines heures pâles de la nuit
Près d'une machine à sous avec des problèmes d'hommes, simplement
Des problèmes de mélancolie
Alors on boit un verre en regardant loin derrière la glace du comptoir
Et l'on se dit qu'il est bien tard...
Richard ! encore un p'tit pour la route ?
Richard ! encore un p'tit pour la route ?
Eh ! m'sieur Richard encore un p'tit pour la route ?
Allons ! Richard... Richard... encore un p'tit !
Yves Gitton- Langue pendue
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Localisation : OISE
Date d'inscription : 02/06/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
Dans le genre profondeur intellectuellement philosophique, il y a aussi "C'est Lundi" de Jesse Garon qui est une critique acerbe de notre société, si...
C'est lundi
Dans mon lit
Il est 11 heures
Mal au cœur
Mal dormi
Envie de pipi
Déjeuner
Mon café
La radio
Trop c'est trop
Fait pas beau
Ouais fait pas chaud
Me laver
Me raser
M'habiller
Me peigner
Mes cheveux
hum bien coiffés
Ouais, l'est midi
Mes parents
Sont rentrés en criant
Faut manger
après travailler
l'est 2 heures
Je suis chômeur
Je vais pointer
Près d'chez moué
Dans mon cœur
Y a plein de douleur
J'suis fin prêt
Je m'en vais
Au café
D'à coté
Ouais y a des filles
Et y a des flippers
Ouais
L'est 20 heure
Faut diner
Ma maman
Cuisiné
Mon repas
La télé
Il est tard
J'ai le cafard
Mes idées sont brouillées
Je me couche hum et je dors ouiii
C'est mardi
Dans mon lit
L'est midi
Et je fuis
Société bétonnée
Mercredi
Mal dormi
C'est jeudi
Vendredi
Samedi
Ouais
C'est dimanche
C'est lundi
Dans mon lit
C'est lundi
Dans mon lit
C'est lundi
Dans mon lit
Il est 11 heures
Mal au cœur
Mal dormi
Envie de pipi
Déjeuner
Mon café
La radio
Trop c'est trop
Fait pas beau
Ouais fait pas chaud
Me laver
Me raser
M'habiller
Me peigner
Mes cheveux
hum bien coiffés
Ouais, l'est midi
Mes parents
Sont rentrés en criant
Faut manger
après travailler
l'est 2 heures
Je suis chômeur
Je vais pointer
Près d'chez moué
Dans mon cœur
Y a plein de douleur
J'suis fin prêt
Je m'en vais
Au café
D'à coté
Ouais y a des filles
Et y a des flippers
Ouais
L'est 20 heure
Faut diner
Ma maman
Cuisiné
Mon repas
La télé
Il est tard
J'ai le cafard
Mes idées sont brouillées
Je me couche hum et je dors ouiii
C'est mardi
Dans mon lit
L'est midi
Et je fuis
Société bétonnée
Mercredi
Mal dormi
C'est jeudi
Vendredi
Samedi
Ouais
C'est dimanche
C'est lundi
Dans mon lit
C'est lundi
Dans mon lit
Ghor- Langue pendue
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Localisation : Down in Mississippi
Date d'inscription : 27/04/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
C'est bien Ghor ! Finalement , je me demandais si je ne préférais pas te lire dans le topic qu'est ce qu'on mange à midi ?
Et on avait dit un extrait !
Mais c'est vrai qu'un des aspects les plus ingénieux de cette chanson est qu'elle peut durer le temps qu'on souhaite. Puisqu'à la fin, on se retrouve à nouveau le lundi et qu'ensuite...
Tiens, j'ai trouvé ceci :
( Il est Français, toujours vivant ! Genre pop-rock avec quelques relents de country-alternative tendance caverneuse-cryptique . Et allez ! Je vous aide encore un peu... comme son talent n'est pas reconnu à sa juste mesure, LHO : lanceur de boulettes texan et grand amateur de chanteur de droite, le cite souvent ! )
Assez causer ! Voilà la bête !
(Refrain un peu variable)
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde dans l'train
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde dans l'train
J'monte dans l'train y'avait du monde
Si la compagnie mettait de l'huile
On verrait clair dans les wagons
Comme la compagnie met pas d'huile
On voit pas clair dans les wagons
(variation parlée :
Montauban, Montauban, huit secondes d'arrêt
Les voyageurs pour Lourdes, Brives, Angoulême, Valenciennes,
Budapest, Honolulu, Vierzon : quai numéro…
Hé bé, y'a pas de quai…)
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde dans l'train
J'monte dans l'train y'avait du monde dans l'train
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde
A l'heure de partir boulonner
J'en ai plein le dos, j'suis fatigué
J'arrive à la gare St. Lazare
Comme c'est curieux, comme c'est bizarre
Y'en a des p'tits, des gros, des maigres
Des rabougris, des rastaquouères
Mais qu'est-ce que j'vois ?
Ils sont tous là, ils sont tous là !
(Au refrain)
A l'heure du thé, des p'tits gâteaux,
Quand elle est seule dans son bureau
J'vais visiter ma dactylo.
Elle a c'qu'il faut, des gros lolos.
J'vais la mater de haut en bas,
J'espère qu'elle aura mis ses bas
Mais qu'est-ce que j'vois ?
Mais qu'est-ce que j'vois ?
Ils sont tous là, ils sont tous là !
(Au refrain)
A l'heure de partir en vacances
Dans un joli p'tit coin de France
Avec ma femme, les mômes, le chien,
En file indienne, on monte dans l'train.
J'sors le vin le saucisson,
Le pain, le beurre, ça va être bon.
Soudain, j'regarde autour de moi
Et qu'est-ce que j'vois ?
Ils sont tous làààà !
(Au refrain)
Et on avait dit un extrait !
Mais c'est vrai qu'un des aspects les plus ingénieux de cette chanson est qu'elle peut durer le temps qu'on souhaite. Puisqu'à la fin, on se retrouve à nouveau le lundi et qu'ensuite...
Tiens, j'ai trouvé ceci :
( Il est Français, toujours vivant ! Genre pop-rock avec quelques relents de country-alternative tendance caverneuse-cryptique . Et allez ! Je vous aide encore un peu... comme son talent n'est pas reconnu à sa juste mesure, LHO : lanceur de boulettes texan et grand amateur de chanteur de droite, le cite souvent ! )
Assez causer ! Voilà la bête !
(Refrain un peu variable)
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde dans l'train
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde dans l'train
J'monte dans l'train y'avait du monde
Si la compagnie mettait de l'huile
On verrait clair dans les wagons
Comme la compagnie met pas d'huile
On voit pas clair dans les wagons
(variation parlée :
Montauban, Montauban, huit secondes d'arrêt
Les voyageurs pour Lourdes, Brives, Angoulême, Valenciennes,
Budapest, Honolulu, Vierzon : quai numéro…
Hé bé, y'a pas de quai…)
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde dans l'train
J'monte dans l'train y'avait du monde dans l'train
J'monte dans l'train y'avait du monde
J'monte dans l'train y'avait du monde
A l'heure de partir boulonner
J'en ai plein le dos, j'suis fatigué
J'arrive à la gare St. Lazare
Comme c'est curieux, comme c'est bizarre
Y'en a des p'tits, des gros, des maigres
Des rabougris, des rastaquouères
Mais qu'est-ce que j'vois ?
Ils sont tous là, ils sont tous là !
(Au refrain)
A l'heure du thé, des p'tits gâteaux,
Quand elle est seule dans son bureau
J'vais visiter ma dactylo.
Elle a c'qu'il faut, des gros lolos.
J'vais la mater de haut en bas,
J'espère qu'elle aura mis ses bas
Mais qu'est-ce que j'vois ?
Mais qu'est-ce que j'vois ?
Ils sont tous là, ils sont tous là !
(Au refrain)
A l'heure de partir en vacances
Dans un joli p'tit coin de France
Avec ma femme, les mômes, le chien,
En file indienne, on monte dans l'train.
J'sors le vin le saucisson,
Le pain, le beurre, ça va être bon.
Soudain, j'regarde autour de moi
Et qu'est-ce que j'vois ?
Ils sont tous làààà !
(Au refrain)
Yves Gitton- Langue pendue
- Nombre de messages : 961
Localisation : OISE
Date d'inscription : 02/06/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
Du grand classique...
J'suis trop petit pour me prendre au serieux
Trop serieux pour faire le jeu des grands
Assez grand pour affronter la vie
Trop petit pour être malheureux
ou encore:
Je ne peux plus dire je t'aime
Ne me demande pas pourquoi
Je ne ressens ni joie ni peine
Quand tes yeux se posent sur moi
Si la solitude te pèse
Quand tu viens à passer par là
Et qu'un ami t'a oubliée
Tu peux toujours compter sur moi
et pour finir:
Sur la terre, tête en l'air, amoureux,
Y'a des allumettes au fond de tes yeux,
Des pianos à queue dans la boîte aux lettres,
Des pots de yaourt dans la vinaigrette
Et des oubliettes au fond de la cour...
Comme un vol d'hirondelles échappé de la poubelle des cieux...
J'suis trop petit pour me prendre au serieux
Trop serieux pour faire le jeu des grands
Assez grand pour affronter la vie
Trop petit pour être malheureux
ou encore:
Je ne peux plus dire je t'aime
Ne me demande pas pourquoi
Je ne ressens ni joie ni peine
Quand tes yeux se posent sur moi
Si la solitude te pèse
Quand tu viens à passer par là
Et qu'un ami t'a oubliée
Tu peux toujours compter sur moi
et pour finir:
Sur la terre, tête en l'air, amoureux,
Y'a des allumettes au fond de tes yeux,
Des pianos à queue dans la boîte aux lettres,
Des pots de yaourt dans la vinaigrette
Et des oubliettes au fond de la cour...
Comme un vol d'hirondelles échappé de la poubelle des cieux...
godevin- Langue pendue
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Localisation : waiting for the worms
Date d'inscription : 22/07/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
godevin a écrit:Sur la terre, tête en l'air, amoureux,
Y'a des allumettes au fond de tes yeux,
Des pianos à queue dans la boîte aux lettres,
Des pots de yaourt dans la vinaigrette
Et des oubliettes au fond de la cour...
Comme un vol d'hirondelles échappé de la poubelle des cieux...
Ah oui, là l'auteur a fait très fort.
Dernière édition par le Lun 22 Jan - 18:32, édité 1 fois
Hugues- Langue pendue
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Age : 55
Localisation : Manosque
Date d'inscription : 05/04/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
godevin a écrit:Du grand classique...
J'suis trop petit pour me prendre au serieux
Trop serieux pour faire le jeu des grands
Assez grand pour affronter la vie
Trop petit pour être malheureux
ou encore:
Je ne peux plus dire je t'aime
Ne me demande pas pourquoi
Je ne ressens ni joie ni peine
Quand tes yeux se posent sur moi
Si la solitude te pèse
Quand tu viens à passer par là
Et qu'un ami t'a oubliée
Tu peux toujours compter sur moi
et pour finir:
Sur la terre, tête en l'air, amoureux,
Y'a des allumettes au fond de tes yeux,
Des pianos à queue dans la boîte aux lettres,
Des pots de yaourt dans la vinaigrette
Et des oubliettes au fond de la cour...
Comme un vol d'hirondelles échappé de la poubelle des cieux...
Higelin a toujours écrit des textes qui m'enthousiasmaient vraiment....au contraire d'un certain G...qui lui a le don de m'emmerder prodigieusement!
thiad- Langue pendue
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Date d'inscription : 23/04/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
thiad a écrit:Higelin a toujours écrit des textes qui m'enthousiasmaient vraiment....au contraire d'un certain G...qui lui a le don de m'emmerder prodigieusement!
Gainsbourg? Rhôôô!...
"La Javanaise", c'est éternel. Mais c'est que la poésie de Gainsbourg passe d'abord par la musique... Il n'a jamais eu qu'un rapport ludique avec les mots, il en jouait comme un musicien...
Hugues- Langue pendue
- Nombre de messages : 10809
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Localisation : Manosque
Date d'inscription : 05/04/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
Je ne dis pas que certaines de ses chansons ne sont pas réussies La javanaise en fait partie certainement....mais pour l'essentiel ses rimes à deux balles, ses images éculées et ses contrepèteries ou astuces à peine rigolotes m'ennuient définitivement...et puis ce don qu'il avait de faire chanter les bécasses..non là définitivement non !
Désolé si je froisse certains ici..là n'est pas mon intention...en revanche sur le plan musical je ne serais pas aussi catégorique !
Désolé si je froisse certains ici..là n'est pas mon intention...en revanche sur le plan musical je ne serais pas aussi catégorique !
thiad- Langue pendue
- Nombre de messages : 1235
Date d'inscription : 23/04/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
thiad a écrit:Higelin a toujours écrit des textes qui m'enthousiasmaient vraiment....
ce n'est plus le cas maintenant ?...
godevin- Langue pendue
- Nombre de messages : 545
Localisation : waiting for the worms
Date d'inscription : 22/07/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
godevin a écrit:thiad a écrit:Higelin a toujours écrit des textes qui m'enthousiasmaient vraiment....
ce n'est plus le cas maintenant ?...
Si si j'aurais du parler au présent..son dernier disque est le seul disque chanté en français que je m'autorise à écouter en ce moment....c'est probablement un parti pris mais j'assume......
thiad- Langue pendue
- Nombre de messages : 1235
Date d'inscription : 23/04/2005
Re: les lyrics marquants, éloquents ou édifiants
ça c'est de la haine!!:
so sgt. pepper took you by
surprise
you better see right through that
mother's eyes
those freaks was right when they
said you was you was dead
the one mistake you made was
in your head
how do you sleep?
ah how do you sleep at night?
you live with straights who tell
you you was king
jum when your mamma tell
you anything
the only thing you done was
yesterday
and since you've gone it's just
another day
how do you sleep?
ah how do you sleep at night?
a pretty face may last a year
or two
but pretty soon they'll see
what you can do
the sound you make is muzak
to my ears
you must have learned
something all those years
how do you sleep?
ah how do you sleep at night?
so sgt. pepper took you by
surprise
you better see right through that
mother's eyes
those freaks was right when they
said you was you was dead
the one mistake you made was
in your head
how do you sleep?
ah how do you sleep at night?
you live with straights who tell
you you was king
jum when your mamma tell
you anything
the only thing you done was
yesterday
and since you've gone it's just
another day
how do you sleep?
ah how do you sleep at night?
a pretty face may last a year
or two
but pretty soon they'll see
what you can do
the sound you make is muzak
to my ears
you must have learned
something all those years
how do you sleep?
ah how do you sleep at night?
johnny99- Langue pendue
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Date d'inscription : 25/05/2005
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